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 Tunisie : le Premier ministre annonce l'échec de son projet de gouvernement apolitique

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Jamel
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MessageSujet: Tunisie : le Premier ministre annonce l'échec de son projet de gouvernement apolitique   Tunisie : le Premier ministre annonce l'échec de son projet de gouvernement apolitique Icon_minitimeLun 18 Fév - 21:47

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Tunisie : le Premier ministre annonce l'échec de son projet de gouvernement apolitique

Publié le 18.02.2013, 12h05 | Mise à jour : 20h45

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Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali (à droite, ici au côté de Rached Gannouchi, président d'Ennahda) a annoncé lundi soir l'échec des négociations avec les partis pour la formation d'un gouvernement apolitique.

Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a annoncé, lundi vers 20 heures, l'échec de son projet de constituer un gouvernement avec exclusivement des ministres non politiques. Un choix qu'il avait annoncé après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, devant son domicile à Tunis, le 6 février. D'importantes manifestations avaient eu lieu à Tunis lors des funérailles de Belaïd.

Hamadi Jebali n'a pas annoncé sa démission lundi soir. «Je dis en toute clarté que l'initiative telle que je l'ai présentée, c'est-à-dire un gouvernement composé de membres n'appartenant pas à des partis politiques (...) n'a pas recueilli un consensus», a-t-il dit à l'issue de pourparlers avec les chefs de partis. Il a néanmoins évoqué la possibilité d'«une autre forme de gouvernement» qui pourrait intervenir prochainement.

Jusque là, Jebali affichait sa volonté de ne pas céder à la pression de son parti Ennahda. Il maintenait son projet de former un nouveau cabinet de technocrates afin de sortir de la crise, ce que les islamistes rejettent. Ils sont descendus par milliers dans la rue samedi dernier pour dire leur volonté de gouverner, mettant en avant le «respect des urnes». Ennahda, le parti qui contrôle 89 des 217 députés à l'Assemblée nationale constituante (ANC), a martelé une fois de plus, lundi, son opposition à un cabinet de technocrates qui, selon lui, «ne répond pas aux besoins de la période actuelle».

Le parti islamiste estime que Jebali doit rester chef d'un gouvernement alliant personnalités politiques et technocrates pour sortir de la plus grave crise politique depuis la révolution de janvier 2011 qui a chassé Zine El Abidine Ben Ali du pouvoir. «Hamadi Jebali ne va pas démissionner. Il restera chef du gouvernement et secrétaire général du parti», a réaffirmé le chef d'Ennahda, Rached Ghannouchi, à l'antenne de la radio Shems-FM. Menaçant, il a qualifié le projet de Jebali de «coup d'Etat contre le gouvernement élu».

Le CPR du président Marzouki au bord de l'implosion

De son côté, Jebali campe sur sa position et réunit les dirigeants de partis politiques alliés, lundi après-midi, après avoir reporté sine die, vendredi, l'annonce de la composition du nouveau gouvernement apolitique. Il a d'ailleurs menacé de démissionner en cas de rejet de ce cabinet par la classe politique. Son initiative est née le 6 février, quelques heures après l'assassinat retentissant de l'opposant Chokri Belaïd qui a déclenché une nouvelle vague de violences et aggravé la crise préexistante. L'idée a été bien accueillie par la société civile et l'opposition laïque, dont les socialistes d'Ettakatol. Mais le président de l'ANC et chef d'Ettakatol, Mustapha Ben Jaafar, donne depuis des signes de ralliement à la position d'Ennahda.

Compliquant encore l'imbroglio, le Congrès pour la République (CPR) du président Moncef Marzouki, semble au bord de l'implosion. Trois députés ont démissionné du CPR ces dernières 24 heures et selon les médias, le chef du CPR, Mohamed Abbou, est sur le point d'officialiser son départ pour former un nouveau parti. Le CPR s'oppose à la proposition de Jebali mais il est miné par les conflits internes et les divergences avec Ennahda. Ce parti était arrivé en deuxième position aux élections d'octobre 2011, obtenant 29 députés, mais après un premier conflit interne la moitié d'entre eux ont claqué la porte du mouvement en mai 2012 pour rejoindre une nouvelle formation, Wafa.

La statue dressée en hommage à Chokri Belaïd brisée en trois morceaux

Outre l'interminable crise politique, la rédaction de la Constitution est dans l'impasse, faute de compromis sur la nature du futur régime. Entre-temps, les conflits sociaux souvent violents se sont multipliés sur fond de misère et chômage. Sans oublier l'essor d'une mouvance salafiste jihadiste qui déstabilise régulièrement le pays par des attaques.

Signe de cette violence qui continue de hanter les Tunisiens, la statue installée par des artistes à l'endroit où l'opposant Chokri Belaïd a été assassiné le 6 février a été vandalisée dans la nuit de dimanche à lundi. Cette œuvre d'art contemporain, en marbre, a été arrachée de son socle et brisée en trois morceaux. Les fleurs déposées autour ont été piétinées et les photos du défunt déchirées.

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