Mali et Iran : Hollande et Biden sur la même longueur d'ondes

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Mali et Iran : Hollande et Biden sur la même longueur d'ondes

Publié le 04.02.2013, 15h20 | Mise à jour : 16h42


PALAIS DE L'ELYSEE, 4 FEVRIER 2013. Le président Hollande accueille le vice-président américain Joe Biden sur le perron de l'Elysée.

Depuis l'élection de François Hollande en mai, c'est la première visite d'un haut responsable américain à l'Elysée. Joe Biden, le vice président américain, a été reçu ce lundi par le chef de l'Etat français. Au menu : le Mali et l'Iran, deux grands dossiers internationaux sur lesquels les deux hommes ont affiché leur accord.

Appuyer la création d'une force de l'ONU au Mali

François Hollande l'a répété samedi lors de sa visite triomphale à Bamako : la France «pas vocation à rester au Mali», ce sera bientôt aux forces africaines de prendre le relais et de poursuivre les combats au Nord-Mali. «Nous sommes tombés d'accord sur le fait que la force africaine au Mali soit aussi rapidement que possible placée sous l'autorité de l'ONU», a souligné ce lundi Joe Biden au côté du président français, à l'issue d'un déjeuner de travail à l'Elysée. C'est «une opération qui devra devenir une opération de maintien de la paix», venait de dire François Hollande.

Un hommage appuyé aux soldats français

Le vice-président américain en a profité pour rendre hommage au «courage» et à la «compétence impressionnante» des soldats français au Mali, félicitant la France pour son «action décisive». «Au nom du président américain et au nom du peuple américain, nous vous félicitons pour votre action décisive (au Mali) et je dois aussi louer la compétence impressionnante des forces militaires françaises (...) Vous avez des forces armées très courageuses et très compétentes», a-t-il souligné. Dès samedi, il avait félicité Hollande pour l'intervention française contre les groupes islamistes armés au Mali. Les Etats-Unis n'ont eu «aucune hésitation» à soutenir la France dans son opération aux côtés des Africains contre les jihadiste, avait déclaré de son côté le secrétaire adjoint à la Défense américain, Ashton Carter, au Journal du Dimanche.

Paris et Washington mettent la pression sur l'Iran

Autre dossier chaud évoqué par Biden et Hollande : le nucléaire iranien. Le chef de l'Etat français a affirmé que la France et les Etats-Unis allaient mettre la pression «jusqu'au bout» sur Téhéran. «L'Iran est toujours dans le refus de la transparence et de satisfaire à ses obligations internationales», déplore le président de la République. «Nous avons donné un rendez-vous, encore un, qui doit se tenir bientôt pour qu'une négociation puisse encore venir, et donc nous ferons la pression jusqu'au bout pour que les négociations puissent aboutir.»

Le groupe des 5+1 (les cinq membres du Conseil de sécurité, c'est-à-dire les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne, + l'Allemagne) a proposé à l'Iran une réunion le 25 février au Kazakhstan pour tenter de relancer, après des mois d'interruption, les négociations sur son programme nucléaire controversé. Le chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi, l'a annoncé dimanche à Munich, sans préciser si Téhéran avait officiellement accepté l'invitation. Les grandes puissances et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous le couvert de son programme civil, ce que Téhéran nie catégoriquement.

VIDEO. Arrivée en France du vice-président américain Joe Biden

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