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 Obésité - Sommeil : les liaisons dangereuses

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Obésité - Sommeil : les liaisons dangereuses   Obésité - Sommeil : les liaisons dangereuses Icon_minitimeMer 14 Nov - 11:19

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Obésité - Sommeil : les liaisons dangereuses

Publié le 13/11/2012

Obésité - Sommeil : les liaisons dangereuses 111a326a-2773-11e2-9da2-88d9353874c5-493x328
Sur des adultes soumis à une restriction de sommeil durant 2 à 7 jours, la régulation neuro-endocrinienne de l'appétit est altérée.

Une analyse italienne de grande ampleur montre que les risques d'obésité et de diabète augmentent chez les sujets dormant moins de cinq heures par nuit.

Les études épidémiologiques le montrent: une durée de sommeil courte est associée à une forte prévalence de l'obésité et du diabète, et l'insomnie elle-même est un facteur de risque pour ces deux pathologies.

D'après une méta-analyse italienne sur 45 études (soit plus de 600.000 participants), le risque d'obésité est augmenté de 55 % chez les sujets dormant en moyenne moins de 5 heures par nuit. Les mêmes auteurs ont montré dans une autre méta-analyse qu'une durée de sommeil inférieure à 6 heures augmentait de 28 % le risque de diabète de type 2.

Régulation de l'appétit

En revanche, il n'y a pas d'études consacrées spécifiquement au lien entre insomnie chronique sévère et obésité. Les études expérimentales existantes portent sur de courtes privations de sommeil, mais corroborent les observations épidémiologiques.

L'équipe de Karine Spiegel (Inserm/UCBL-U628, Lyon) a ainsi montré sur des adultes qu'une restriction de sommeil durant 2 à 7 jours altère la régulation neuro-endocrinienne de l'appétit. «La leptine, hormone qui signale au cerveau que vous avez assez mangé, est diminuée, et la ghréline, autre hormone qui stimule la faim, est augmentée, de même que la sensation de faim et d'appétit. D'autres études démontrent que les sujets en restriction de sommeil mangent plus, des aliments plus gras et plus sucrés», explique la chercheuse. La même équipe a montré que, lors d'une restriction de sommeil, la sensibilité à l'insuline et la tolérance au glucose sont diminuées, des tendances qui, sur le long terme, correspondent à une augmentation du risque de diabète de type 2.

Une des hypothèses implique l'orexine. Comme le précise Karine Spiegel, «identifié en même temps au cours d'études sur le sommeil et sur la nutrition, ce neuropeptide stimule le système de l'éveil dans le cortex, mais aussi le système sympathique, ce qui expliquerait son effet sur la leptine et la ghréline, ainsi que l'hypothalamus où est sécrété le neuropeptide Y qui stimule fortement l'appétit et le système de la récompense, augmentant le plaisir associé à la prise alimentaire». La privation de sommeil chez l'animal stimule ce système. «C'est probablement l'inhibition insuffisante de ce système lorsque la durée de sommeil est réduite qui explique les effets d'un sommeil court sur l'obésité et le diabète.»

Plus de muscle perdu

Dans une autre étude, des sujets en surpoids ont suivi le même régime amaigrissant, mais certains étaient en plus soumis à une privation de sommeil. Tous ont perdu le même poids, mais ceux qui avaient un sommeil court ont plus perdu de masse maigre, de muscle que les autres. Or la masse maigre participe à la régulation glucidique.

Il a aussi été montré, en suivant des adultes pendant six ans, que les petits dormeurs prenaient dans l'ensemble plus de poids que les autres, et qu'augmenter leur durée de sommeil freinait leur prise de poids.

L'insomnie augmente aussi la sécrétion de cortisol par une tout autre voie. Cette augmentation est responsable d'un accroissement de l'adiposité viscérale et de l'insulino-résistance, qui contribuent également au risque d'obésité et de diabète.

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Le sommeil en chiffres

90 minutes

C'est la durée moyenne d'un cycle de sommeil, chaque nuit comptant 4 à 6 cycles.

4 stades

divisent chacun des cycles de sommeil. Ils sont composés d'abord de sommeil léger, puis de sommeil lent profond, ensuite de sommeil profond, avant d'arriver au sommeil paradoxal.

8%

de la population serait concernée par la somnolence diurne, qui passe trop souvent inaperçue.

19 heures

par jour, c'est le temps de sommeil de la chauve-souris

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