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 Exclusif. François Fillon : «Moi, je ne tiens pas de double discours»

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Jamel
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Jamel


Messages : 14896
Date d'inscription : 25/10/2011
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MessageSujet: Exclusif. François Fillon : «Moi, je ne tiens pas de double discours»   Exclusif. François Fillon : «Moi, je ne tiens pas de double discours» Icon_minitimeDim 11 Nov - 11:30

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Exclusif.

François Fillon : «Moi, je ne tiens pas de double discours»

UMP. L’ex-Premier ministre estime que les prises de position de son adversaire, « ne vont pas dans le bon sens ».

Publié le 10.11.2012, 19h03 | Mise à jour : 11.11.2012, 07h59

Exclusif. François Fillon : «Moi, je ne tiens pas de double discours» 2309647_fillon_640x280
François Fillon, vendredi à l'Assemblée Nationale.

Comment allez-vous depuis vos problèmes de calculs rénaux ?

FRANÇOIS FILLON. Ça va très bien, j’ai d’ailleurs repris mes déplacements de campagne. Hier dans l’Hérault et la Drôme, aujourd’hui en Corse et demain un grand meeting à Paris. J’ai joué de malchance. Moi qui n’ai quasiment jamais eu de problèmes de santé…

La campagne est fatigante ?

Après cinq années à la tête du gouvernement, mener trois campagnes de suite (NDLR : présidentielle, législatives, présidence de l’UMP) quand on le fait intensément comme moi, ça fait beaucoup, c’est vrai. En même temps, c’est beaucoup de bonheur, il y a énormément de monde dans les salles.

Cela vous surprend ?

La situation du pays n’est pas bonne, on sent que les gens sont inquiets face au risque de crise politique qui se profile avec un gouvernement qui ne prend pas la mesure des choses. Cette situation provoque une mobilisation plus grande de nos adhérents.

C’est la mobilisation du « peuple de droite » ?

J’ai toujours refusé cette expression qui ferait d’ailleurs se retourner le général de Gaulle dans sa tombe. Il y a des gens qui votent à gauche, d’autres à droite, mais il n’y a qu’un seul peuple, le peuple de France.

Cette campagne se déroule-t-elle comme vous l’aviez imaginé ?

Si c’était à refaire, je m’y prendrais de la même façon en parlant des sujets de fond, de la crise qui nous guette et des solutions que je préconise. Sur la forme, j’estime qu’elle se déroule correctement, même si je ne suis pas exempt de critiques sur la manière dont le secrétaire général de l’UMP mène la campagne avec les moyens du parti.

Pensez-vous avoir imprimé vos idées ?

Par rapport à des slogans pour faire du bruit médiatique, oui. Rechercher le buzz à tout prix, en parlant par exemple de viennoiseries... Ça peut éventuellement marcher de façon immédiate, mais pas sur le long terme.

Jean-François Copé dit qu’il parle des vrais sujets…

Le vrai sujet, c’est que l’économie française est en déclin. Quand on parle de racisme anti-Blancs, moi je dénonce tous les racismes et une absence globale de valeurs, de civisme et de croissance. Il y a dans certains quartiers une jeunesse qui pense n’avoir aucun espoir de construire son avenir. Après, on peut parler de racisme anti-Blancs, qui existe car la bêtise est partout, dire qu’on va mettre plus de policiers, etc. Mais la vraie solution c’est de rendre l’espoir à ces jeunes en relançant la machine économique. Le rôle de l’UMP est de faire aimer la France et de la sortir du déclin.

Les positions de Copé divisent-elles la société ?

Dans une période de crise, elles ne vont pas dans le bon sens. Il faut absolument essayer de rassembler le pays pour qu’il accepte des réformes difficiles. Il faut cesser de lancer des sujets qui déchirent la société, comme le fait aussi Hollande avec le mariage homosexuel ou le vote des étrangers. Ça ne va pas dans le sens du rassemblement.

Mais les propos de votre adversaire semblent pourtant trouver un écho parmi les militants…

Les militants ne sont pas différents des Français. Ils sont lucides. Cliver pendant la campagne pour ensuite essayer de tendre la main à tous les Français, c’est un peu facile. Moi, je ne tiens pas de double discours : un pour les adhérents et un pour les Français.

Vous serez donc candidat à la primaire pour la présidentielle de 2017 ?


Si je suis le plus à même de faire gagner mon camp, bien sûr, comme lui aussi. Il répète depuis longtemps qu’il veut être candidat en 2017.

En meeting, il ne manque jamais l’occasion de vous égratigner…

Je ne pense pas que ce soit productif pour lui. C’est difficile de parler de rassemblement quand on dénigre son adversaire.

Cela traduit quoi ?

Peut-être de l’inquiétude…

Vous le considérez comme un ami ?

(Silence) Nous siégeons dans le même parti politique et nous avons des valeurs communes. Pour le reste, on ne peut pas dire que les cinq années qui se sont écoulées aient été extrêmement faciles. Les relations auraient pu être meilleures entre le chef de parti et le Premier ministre. Il y a eu une tentation permanente d’opposer Nicolas Sarkozy et moi, mais ça n’a jamais marché.

Vous êtes serein pour l’élection ?

Ce sera sans doute serré, mais cela serait un peu étrange que les adhérents de l’UMP soient en décalage avec l’immense majorité de nos sympathisants et des électeurs de droite.

Craignez-vous des fraudes le jour du scrutin ?

Je ne veux pas le croire. Dans le passé, nous n’avons pas toujours été exemplaires en matière de transparence démocratique. J’espère que les vieilles habitudes ont été oubliées. Si je suis élu, je propose d’ailleurs qu’on crée une carte d’électeur sécurisée qui permettrait notamment de voter par Internet. Je souhaite ainsi organiser des référendums internes pour consulter les adhérents sur les grandes orientations de notre projet politique. Je leur demanderai aussi de trancher des débats entre les courants pour donner la plus grande légitimité à notre ligne politique.

Dans quel état Copé laisse-t-il le parti ?

Le nombre d’adhérents est convenable grâce à l’attrait que créait Nicolas Sarkozy. En revanche, je ressens beaucoup d’insatisfaction chez les militants sur le fait qu’on ne leur demande pas leur avis. Ils ont le sentiment de recevoir toujours des instructions depuis Paris qui ne sont pas forcément bien adaptées au terrain.

Si Copé gagne, y a-t-il un risque d’éclatement de l’UMP ? Des élus pourraient-ils être tentés de rejoindre le parti de Borloo ?

Ce risque existe si on caricature notre mouvement. L’UMP, c’est une création originale qui vise à unir dans une même famille des citoyens qui sont au centre et à droite. Alors, quand on caricature nos positions, on prend forcément le risque de commettre l’irréparable.

Quel message voulez-vous faire passer dans cette dernière semaine ?

Celui que l’UMP se réinvente pour redresser la France. On a un gouvernement socialiste qui a attendu six mois pour commencer à s’inquiéter de l’importance de la crise. Cette semaine, on a eu un petit espoir avec le rapport Gallois qui, au passage, n’est pas très ambitieux.

Vous avez été déçu ?

Oui, car je le connais bien. Je suis donc étonné de ne pas retrouver tout ce qu’il me disait sur le temps de travail… Il a certes dit que la mesure la plus importante était de baisser le coût du travail. Malheureusement, le gouvernement socialiste n’est pas à la hauteur.

Faut-il mettre fin au cumul des mandats ?

Je suis pour le non-cumul dans le cadre d’une rénovation profonde du système parlementaire : moins de députés et de sénateurs, mais plus de moyens logistiques pour travailler. Si on interdit le cumul, sans repenser le statut actuel de l’élu, on les affaiblira encore plus.

Et sur la dose de proportionnelle ?

C’est dangereux, car plus on mettra de la proportionnelle, moins on aura de majorités à l’Assemblée nationale. Pour redresser notre pays, il faut un gouvernement décidé et une majorité puissante, pas une majorité éclatée qui négocie tous les jours des accords avec des élus populistes élus à la proportionnelle.

Vous ne voulez toujours pas dire si vous serez candidat aux municipales à Paris ?

Je ne veux pas d’interférences par rapport à la bataille actuelle. Mais je me prononcerai rapidement après.

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