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 À Toulouse, Ayrault «assume et revendique» sa méthode

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Jamel
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Jamel


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À Toulouse, Ayrault «assume et revendique» sa méthode Empty
MessageSujet: À Toulouse, Ayrault «assume et revendique» sa méthode   À Toulouse, Ayrault «assume et revendique» sa méthode Icon_minitimeDim 28 Oct - 10:50

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À Toulouse, Ayrault «assume et revendique» sa méthode

Publié le 27/10/2012 à 19:34

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Devant le congrès PS, le premier ministre a voulu remobiliser la majorité face aux attaques de l'opposition.

Reprendre la main. Tourner la page des couacs. Et se poser en chef de la majorité au moment où les doutes se multiplient dans l'opinion et une frange du parti. C'était l'ambition de Jean-Marc Ayrault lorsqu'il a pris la parole samedi, en fin d'après midi, devant les militants et les cadres locaux du PS réunis pour «ce grand Congrès» de Toulouse, le premier depuis la victoire de la gauche en mai dernier. Acculé, le chef du gouvernement n'a pas ménagé sa peine pour se défendre et convaincre, répondant méthodiquement aux critiques qu'il essuie depuis la fin de l'été.

A ceux qui s'inquiètent des efforts qui sont demandés aux Français pour réduire le niveau des déficits, le chef du gouvernement a énuméré les mesures prises par le gouvernement dans un esprit de «justice»: allocation de rentrée scolaire, retraite à 60 ans pour les Français ayant commencé à travailler tôt, rétablissement de l'impôt sur la fortune et suppression du bouclier fiscal. Il a répété que la réduction des déficits publics n'était pas négociable. «Si nous laissons encore filer la dette, alors ce sont les agences de notation et les marchés financiers qui décideront à notre place de notre politique», a-t-il à nouveau argumenté, admettant que l'effort demandé aux Français «est important».

Les contours d'un «nouveau modèle français»

A ceux qui souhaiteraient, comme Ségolène Royal, que l'exécutif accélère, le premier ministre a opposé sa méthode, celle du dialogue social. «Je revendique le choix de la négociation, au risque d'être parfois critiqué sur le rythme des réformes», a-t-il argué. «J'assume et je revendique!», a t il encore martelé, droit dans ses bottes.

Le chef du gouvernement n'entend pas changer de méthode parce que, dit-il, le dialogue social est «une condition fondamentale de la réussite de toutes les réformes dans la durée».

Accusé de ne pas faire assez de pédagogie sur le sens de son action, le premier ministre a tenté pour la première fois une mise en perspective, en dessinant les contours d'un «nouveau modèle français»: «une protection sociale de qualité», «plus d'égalité dans une société qui a évolué», «la préparation de la transition énergétique», «la réforme de l'Etat et organisation territoriale adaptée», «un nouveau système fiscal qui impose le capital au même niveau que le travail», etc. «Voilà ce qui est au bout de nos efforts», a-t-il souligné.

«La vielle droite bourgeoise dont le pays ne veut plus»

Comme l'avaient fait l'ensemble des membres du gouvernement intervenu avant lui, Ayrault a aussi vivement attaqué la droite. «Nous n'étions là que depuis cent jours et déjà nous croulions sous les bilans dressés de notre action. Comme si en cent jours, il était possible de changer la France. Comme si en cent jours, nous pouvions interrompre la montée du chômage, rétablir la croissance, mettre fin aux inégalités, régler la crise de l'euro, arrêter la guerre en Syrie», a martelé le premier ministre. «Comment la droite peut-elle faire preuve d'une telle indécence, d'une telle arrogance?», a-t-il interrogé avant de dresser le diagnostic de l'état de la France, en mai 2012: «une dette abyssale, un chômage de masse, une fiscalité de classe, une industrie exsangue,…» Pour Ayrault, la droite si prompte à la critique est «la vielle droite bourgeoise dont le pays ne veut plus».

L'ex-maire de Nantes se revendique de Jean Jaurès qui «n'était jamais aussi intense dans les difficultés» et de Lionel Jospin «qui a toujours considéré que la vérité était le vrai déterminant du courage politique». Il en a profité pour appeler les socialistes, qui pourraient être tentés de céder à la morosité et aux états d'âme, à être fier, et «à transmettre la flamme»: «Ne tremblons pas un instant!, a-t-il lancé. Nous devons tenir bon, rassurer par notre sérénité et notre détermination, maintenir le cap jusqu'au bout.»

Le premier ministre, dont le ton est souvent monocorde, a semblé cette fois vivre son discours. Tout comme Martine Aubry avant lui, il a été vivement ovationné par la salle, notamment quand il a évoqué le non-cumul des mandats auquel sont attachés les militants. Rappelé par la salle, il est même remonté sur scène, en entraînant dans son sillage le nouveau premier secrétaire du PS, Harlem Désir.
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