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 Assassinat de Me Sollacaro : Valls évoque une trop longue liste de morts

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Jamel
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MessageSujet: Assassinat de Me Sollacaro : Valls évoque une trop longue liste de morts   Assassinat de Me Sollacaro : Valls évoque une trop longue liste de morts Icon_minitimeMar 16 Oct - 15:05

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Assassinat de Me Sollacaro : Valls évoque «une trop longue liste de morts»

Publié le 16.10.2012, 11h09 | Mise à jour : 16h03

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Ajaccio, mardi matin. L'un des anciens avocats d'Yvan Colonna, Antoine Sollacaro, a été assassiné par balles alors qu'il se trouvait dans une station-service de la route des Sanguinaires, proche de son domicile. Un important dispositif policier a été mis en place sur les lieux du crime, à une dizaine de kilomètres du centre-ville.

«Face à une telle violence, je veux dire aux habitants de la Corse que le combat pour leur sécurité est mené avec la plus grande résolution», a déclaré Manuel Valls, ajoutant que «l'Etat, qui n'oublie pas le prix cruel qu'ont pu payer ses représentants, est totalement mobilisé pour garantir la tranquilité publique et la fin des violences si fortement souhaitée par l'immense majorité des citoyens dans l'île».

L'assassinat du grand avocat corse Antoine Sollacaro, l'un des anciens défenseurs d'Yvan Colonna, a provoqué sur l'Île de Beauté une série de réactions où se mêlent stupeur et incompréhension.

L'Association des Corses du palais, qui regroupe à Paris juristes et amis de la Corse, a «condamné fermement» l'assassinat d'Antoine Sollacaro. «C'est un grand moment de tristesse», regrette le président de l'association, François-Xavier Emmanuelli. «Cet éminent confrère s'est toujours battu dignement dans ses dossiers, nous trouvons scandaleux qu'une telle violence puisse toucher un avocat», ajoute-t-il. L'association «est de tout coeur avec sa famille».

«On a touché un symbole», estime l'avocat Dominique Mattei, ancien bâtonnier du barreau de Marseille. «Je ne peux pas m'expliquer des faits aussi tragiques, c'est une gradation dans les motivations des faits criminels», a-t-il déclaré en marge du procès devant les assises du Var du triple homicide du bar des Marronniers à Marseille en 2006. «C'était un symbole, a-t-il répété. Un symbole de l'humanité, de la défense, et se permettre de porter atteinte à une personne de cette qualité, c'est professionnellement inquiétant et tragique».

L'avocat et le médecin, «des symboles intouchables en Corse
»

Patrick Maisonneuve, confrère d'Antoine Sollacaro lors du procès Colonna, se dit «abasourdi» devant cet assassinat. «Nous nous connaissions depuis 20 ans, nous avions défendu ensemble des nationalistes devant les premières cours d'assises spécialement composées», ajoute l'avocat. Selon lui, un «palier a été franchi» avec le meurtre d'un avocat.

«Ce qui est inquiétant, poursuit Me Mattei, c'est qu'au niveau des symboles, l'avocat et le médecin, comme l'instituteur et le curé, étaient des personnages intouchables auparavant en Corse, et on se rend compte aujourd'hui qu'il n'y a plus de barrières», a-t-il souligné. «La criminalité envahit toutes les couches de la population et détruit tous les symboles, et par conséquent tout ce qu'il y avait de sacré et qui faisait la grandeur de la Corse disparaît», tente d'expliquer l'ami d'Antoine Sollacaro.

C'est la première fois depuis plus de 20 ans qu'un avocat est assassiné dans l'Île de Beauté. En 1991, Jean Grimaldi, 48 ans, avait été tué devant son domicile près de Bastia. Il avait été atteint de plusieurs balles de calibre 11,43, alors qu'il était au volant de son 4x4.

Philippe Dehapiot, qui fut également avocat de Colonna, a également réagi avec stupeur au décès de Me Sollacaro : «Je viens d'apprendre la mort d'un ami. Je pense à sa femme et à son fils», a-t-il simplement dit. Sur place, «effondrés», le maire d’Ajaccio Simon Renucci et le préfet de Corse Patrick Strzoda. «En s’attaquant à un avocat, c’est à la présomption d’innocence que l’on s'en prend», accuse Simon Renucci.

VIDEO France 3. La réaction du maire d’Ajaccio

http://www.francetvinfo.fr/video-antoine-sollacaro-symbolisait-la-corse-sel…

Au delà de l'île, les voix de magistrats célèbres s'élèvent pour dénoncer cet acte, qui menace toute la profession. «Atterrant, affligeant. Un combattant, un militant de la défense. La plaidoirie une arme à manier sans peur!» a notamment commenté Philippe Bilger, avocat Général près la cour d'appel de Paris et blogueur influent.

Interpellé, Manuel Valls répond

Comme de nombreux internautes anonymes, le président du Conseil exécutif de Corse Paul Giacobbi a réagi sur le réseau social Twitter, déplorant l'escalade de violence sur l'île. «Manuel Valls a dit l'autre jour à Marseille qu'il y a avait eu un crime de trop. Que dire alors de l'assassinat d'Antoine Sollacaro ? », a-t-il écrit.

Interrogé sur le sujet, celui qui est également député de la deuxième circonscription de Haute-Corse revendique une question au gouvernement du 2 octobre où il interpelle le ministre de l'Intérieur. «En accédant au pouvoir, votre gouvernement a trouvé une agglomération marseillaise ravagée par la criminalité et c’est à juste titre que vous avez réagi en prenant des mesures immédiates et en marquant votre volonté de remédier à cette situation. Si depuis le début de cette année, il y a eu, en effet, 20 meurtres dans les Bouches-du-Rhône, il y en a eu 13 en Corse pour une population six fois moindre, c’est-à-dire qu’il y en a eu quatre fois plus par habitant», a-t-il mis en exergue. Des questionnements auxquels les Corses souhaitent une réponse claire et immédiate.

Le président de l'Assemblée de Corse Dominique Bucchini a exhorté l'Etat à agir pour «enrayer» la criminalité dans l'île. «C'est incontestablement une escalade. Il est insupportable et inimaginable que l'on puise ôter la vie à quelqu'un», a-t-il déclaré, également sur place. «Il va bien falloir que l'Etat agisse!»

Attentif toute la matinée aux réactions, le ministre de l'Intérieur s'est exprimé vers 14h ce mardi, estimant que lorsque «la robe de l'avocat est attaquée, c'est un des symboles de l'Etat de droit qui est mis en cause». Dans un communiqué, Manuel Valls a également évoqué «la trop longue liste des morts par armes à feu qui endeuillent la Corse». «Face à une telle violence, je veux dire aux habitants de la Corse que le combat pour leur sécurité est mené avec la plus grande résolution», ajoute le ministre. «L'Etat, qui n'oublie pas le prix cruel qu'ont pu payer ses représentants, est totalement mobilisé pour garantir la tranquillité publique et la fin des violences si fortement souhaitées par l'immense majorité des citoyens dans l'île».

Le père d'Yvan Colonna salue «la combativité» et «l'acharnement» d'Antoine Sollacaro


Le président de l’AC Ajaccio, Alain Orsini, était l'un des clients connus de l'avocat corse. «Je crois que l’on vient de franchir, hélas, les limites de la folie», estime-t-il au micro d'Europe 1. «Je suis abasourdi par cette terrible nouvelle».

Quant au père d'Yvan Colanna, Jean-Hugues Colonna, il a rendu hommage à «la combativité» et à «l'acharnement» d'Antoine Sollacaro. «Il a toujours été, depuis le début, certain de l'innocence d'Yvan. Je l'ai vu, moi, malade de constater que l'instruction était menée uniquement à charge, il ne pouvait pas l'admettre en tant qu'homme de loi», assure-t-il. «C'est une nouvelle autant inattendue que grave, pour nous elle est difficile à assumer», ajoute cet ancien député socialiste. «Je suis quelqu'un d'un certain âge déjà et j'ai le souvenir d'une société corse où jamais on ne portait atteinte à des personnes comme le prêtre, l'instituteur ou l'avocat, parce que défenseurs des libertés. Il y a une escalade, un palier qui a été franchi et qui est plus que préoccupant», déplore Jean-Hugues Colonna, tout comme de nombreux avocats insulaires.

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