Mélenchon attaque la «bande de manchots» d'Ayrault

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Mélenchon attaque la «bande de manchots» d'Ayrault

Publié le 23.09.2012, 18h06 | Mise à jour : 19h14


Le Front de gauche, composé du PCF et du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, réclame un référendum et appelle, avec diverses autres organisations, à une grande manifestation le 30 septembre à Paris qui sera «un signal de départ d'une campagne nationale contre l'austérité».

Un mois après avoir fustigé les trois premiers mois de mandat de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon s'attaque au gouvernement de Jean-Marc Ayrault. «Un jour, on fait ci, le lendemain on fait ça, le surlendemain n'importe quoi. J'étais mieux préparé à gouverner que cette bande de manchots», lance le coprésident du Parti de gauche, invité ce dimanche d'Anne-Sophie Lapix sur Canal+. Le traité européen, PSA... A en croire le candidat malheureux à la présidentielle, le président et son Premier ministre font fausse route.

Le traité de discipline budgétaire européen que défend le le locataire de l'Elysée ? «Le traité que va faire voter Hollande est le traité écrit, à la virgule près, par Sarkozy», accuse Mélenchon. Le Front de gauche, composé du PCF et du Parti de gauche, réclame un référendum et appelle, avec diverses autres organisations, à une grande manifestation le 30 septembre à Paris qui sera «un signal de départ d'une campagne nationale contre l'austérité.»

L'attitude de l'exécutif concernant le plan de réduction des effectifs de PSA ? L'ancien socialiste estime que ce qu'a fait le gouvernement «n'a servi à rien». «L'Etat peut sauver les emplois de PSA, mais là c'est mal engagé. La promenade des ministres au Medef n'a servi à rien», lance-t-il. «Ce qui sert à quelque chose, c'est de prendre des mesures, une loi contre les licenciements boursiers.»

Fin août, Jean-Luc Mélenchon avait déjà fait une rentrée remarquée. C'est d'un «cent jours pour presque rien» qu'il avait qualifié les trois premiers mois de mandat de François Hollande, dans une interview au JDD. Déjà, il estimait «que nous étions mieux préparés que les socialistes à exercer le pouvoir.» Il se rappelle une nouvelle fois au bon souvenir du président.