Jamel Administrateur
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| Sujet: Assises de Paris : malaise de Bruno Cholet, le procès suspendu Mar 4 Sep - 16:47 | |
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Assises de Paris : malaise de Bruno Cholet, le procès suspendu
Publié le 04.09.2012, 11h04 | Mise à jour : 11h52 Bruno Cholet, (ici en 1999) a fait un malaise peu après l'ouverture de son procès pour le meurtre d'une étudiante suédoise de 19 ans en 2008.
L'audience n'aura duré qu'une vingtaine de minutes. Bruno Cholet, accusé du meurtre en 2008 à Paris d'une jeune Suédoise, a été pris d'un malaise dès l'ouverture de son procès, mardi, devant la cour d'assises de Paris, qui a été suspendu jusqu'à mercredi. L'accusé, 55 ans, paraissant inconscient, a été évacué de la salle par les secouristes du Samu appelés par la présidente de la cour, Xavière Siméoni, qui avait auparavant suspendu l'audience, juste après avoir procédé au tirage au sort des jurés. «Nous ne nous attendons pas à ce qu'il se confesse»
Bruno Cholet avait été amené dans le box vitré peu après 9h45. Debout, en veste crème et pantalon noir, encadré de trois gendarmes, il avait décliné son état-civil. «J'exerçais le métier de transport», avait-il répondu à la présidente, qui lui demandait sa profession avant son arrestation. Chauffeur de taxi clandestin et violeur récidiviste, il est accusé d'avoir tué Susanna Zetterberg, une étudiante suédoise de 19 ans, en avril 2008 à Paris, et nie les faits. Les parents de la victime n'ont pas fait de déclarations à leur arrivée. Mais sa mère, Aasa Palmqvist, qui parle français, a déclaré à la veille du procès qu'elle ne pourrait «jamais pardonner» au meurtrier de sa fille. «Nous ne nous attendons pas à ce qu'il se confesse», a-t-elle notamment confié au Parisien de mardi. Déjà condamné à deux reprises pour des viols
L'étudiante avait été découverte quelques heures après sa mort par une promeneuse, en bordure d'un chemin de la forêt de Chantilly, dans l'Oise. L'état du corps, en partie carbonisé, n'avait pas permis d'établir si elle avait subi des violences sexuelles. Bruno Cholet avait été interpellé six jours plus tard. Parmi les éléments à charge recueillis par les enquêteurs, des traces d'ADN semblable à celui de la victime avaient été découvertes sur un pistolet retrouvé dans le véhicule de Bruno Cholet. Celui-ci accuse les policiers d'avoir fabriqué des preuves contre lui. L'accusé, qui encourt la réclusion à perpétuité, a déjà été condamné une dizaine de fois, notamment à deux reprises en 1978 et 1989 pour des viols. Le procès est prévu jusqu'au 14 septembre. | |
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