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 WikiLeaks : Londres menace d'extrader Assange de force

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Jamel
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MessageSujet: WikiLeaks : Londres menace d'extrader Assange de force   WikiLeaks : Londres menace d'extrader Assange de force Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 7:48

WEB - GOOGLE - Actualité > International > WikiLeaks : tempête sur la diplomatie U.S.

WikiLeaks : Londres menace d'extrader Assange de force

Publié le 16.08.2012, 07h22 | Mise à jour : 09h30

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Julian Assange, un Australien de 41 ans, est accusé par la justice suédoise de viol et d'agression sexuelle. Depuis le 19 juin, il est réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres, où il a déposé une demande d'asile politique, pour éviter son extradition vers la Suède.

Ça se tend devant l'ambassade de l'Equateur à Londres. Alors que Julian Assange attend d'être fixé sur sa demande d'asile, les autorités britanniques ont menacé de lancer un assaut contre le bâtiment où le fondateur de WikiLeaks s'est réfugié. «Aujourd'hui (mercredi) nous avons reçu du Royaume-Uni la menace expresse et par écrit qu'un assaut pourrait être lancé contre notre ambassade à Londres si l'Equateur ne lui remet pas Julian Assange», a déclaré le ministre équatorien des Affaires étrangères. C'est ce jeudi, vers 14h (heure française), que l'Equateur annoncera sa décision concernant la demande d'asile politique faite par Julian Assange.

«Le Royaume-Uni a l'obligation légale d'extrader M. Assange vers la Suède (...) et nous restons déterminés à remplir cette obligation», a affirmé le Foreign Office. En mai dernier, la justice britannique avait donné son feu vert à l'extradition de Julian Assange vers la Suède où la justice veut le juger pour viol et agression sexuelle. En réaction aux menaces britanniques, WikiLeaks a dénoncé une menace «disproportionnée» et une «atteinte sans précédent au droit des demandeurs d'asile».

Julian Assange, un Australien de 41 ans, a été accusé par la justice suédoise de viol et d'agression sexuelle. Depuis le 19 juin, il est réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres, où il a déposé une demande d'asile politique, pour éviter son extradition vers la Suède.Le fondateur de WikiLeaks dit redouter d'être transféré dans un second temps aux Etats-Unis pour y répondre d'espionnage après la divulgation par son site de 250.000 télégrammes diplomatiques américains.

«Violation flagrante de la Convention de Vienne»

Selon le chef de la diplomatie équatorienne, .«une entrée non autorisée dans l'ambassade d'Equateur serait une violation flagrante de la Convention de Vienne» sur les missions diplomatiques. Selon l'article 22 de cette convention, «les locaux de la mission sont inviolables. Il n’est pas permis aux agents de l’État accréditaire d’y pénétrer sauf avec le consentement du chef de la mission». Londres pourrait justifier une telle intervention par une loi de 1987 sur les statuts des locaux consulaires et diplomatiques qui permet de lever l'immunité d'une ambassade sur le sol britannique. Pour les anglophones, un juriste analyse sur son blog la légalité d'une telle mesure.

L'Australie a de son côté implicitement «lâché» Julian Assange jeudi. «Finalement (...) c'est une affaire entre M. Assange et l'Equateur» et «de plus en plus, il semble que ce soit une affaire entre l'Equateur et la Grande-Bretagne», a déclaré la ministre de la Justice, Nicola Roxon, à la radio ABC. Un appel à manifester devant l'ambassade a été lancé sur le réseau social Twitter.

Assange et le président de l'Equateur se connaissent

Mardi soir, le site internet du quotidien britannique The Guardian avait annoncé que le président équatorien Rafael Correa avait décidé d'accorder l'asile politique à Julian Assange. Le président équatorien avait aussitôt démenti avoir pris une décision : «La rumeur sur l'asile d'Assange est fausse. Il n'y a aucune décision. J'attends le rapport du ministère des Affaires étrangères».

Rafael Correa, dirigeant de gauche très critique envers Washington, a affirmé à plusieurs reprises que «s'il s'avérait que la vie d'Assange était en danger, c'était une raison qui justifiait l'octroi de l'asile», soulignant que «la peine de mort pour des délits politiques existe aux Etats-Unis». Les deux hommes se sont d'ailleurs parlés en juin dernier.



Dans le cas où Quito déciderait d'accorder l'asile politique à Julian Assange, rien ne garantit toutefois que les autorités britanniques le laisseraient quitter le territoire, la justice britannique ayant donné son feu vert à son extradition vers la Suède et Julian Assange ayant enfreint les conditions de sa liberté surveillée.

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MessageSujet: L'Equateur accorde l'asile politique à Julian Assange   WikiLeaks : Londres menace d'extrader Assange de force Icon_minitimeVen 17 Aoû - 8:00

WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > International

L'Équateur accorde l'asile politique à Julian Assange

Mis à jour le 16/08/2012 à 23:44 | publié le 16/08/2012 à 23:11

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Manifestation de soutien à Julian Assange devant l'ambassade d'Équateur de Londres.

Londres veut toujours extrader vers la Suède le fondateur de WikiLeaks.

Julian Assange, qui se présente comme le «défenseur de la liberté» et mène croisade contre les États-Unis, a obtenu l'asile politique en Équateur, un pays réputé pour son antiaméricanisme, mais aussi pour les attaques menées contre les médias indépendants.

Le fondateur de WikiLeaks, qu'un physique translucide, des cheveux trop blonds et un sourire sarcastique font parfois ressembler à un clone, s'est réfugié depuis le 19 juin à l'ambassade d'Équateur à Londres, après que la justice britannique a donné son feu vert pour l'extrader vers la Suède, où il doit être jugé pour viol et agression sexuelle.

Mais l'Australien de 41 ans redoute surtout d'être transféré aux États-Unis, où il doit répondre d'espionnage pour avoir mis en ligne, en 2010, plusieurs centaines de milliers de documents confidentiels américains, des rapports militaires secrets sur l'Irak et l'Afghanistan et des télégrammes diplomatiques.

L'étoile de celui qui voulait changer le monde, un adepte de la théorie du complot qui prétendait inventer un nouveau journalisme pour secouer des gouvernements qu'ils jugeaient «oppresseurs», a beaucoup pâli. La publication des documents américains a mis certaines personnes en danger à l'étranger. Son passage à Russia Today, la télévision de Vladimir Poutine, où il a interviewé, avec beaucoup de complaisance, le leader du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a fait sourire, pour un défenseur de l'indépendance et de la liberté… La plupart de ses proches se sont éloignés de lui, les journaux qui l'ont publié le désavouent, il s'est brouillé avec son éditeur, son pays l'a abandonné et WikiLeaks est au bord de la faillite.

Un «acte intolérable»

Le président équatorien Rafael Correa, qui incarne la gauche radicale latino-américaine, considère que Julian Assange a été «persécuté, calomnié et lynché médiatiquement après avoir mis en échec les États-Unis» et qu'il n'aura pas un «procès équitable» en Suède. Mais l'asile qu'il lui a accordé reste pour l'instant un mirage. Londres a en effet affirmé que la décision de Quito ne «changera rien» à sa décision de l'extrader. La Grande-Bretagne a envisagé de prendre d'assaut l'ambassade, en invoquant une loi de 1987 autorisant, dans certains cas, la levée de l'immunité diplomatique d'une ambassade. La menace a été très mal prise par le ministre équatorien des Affaires étrangères, qui parle d'un «acte inamical, hostile et intolérable» et rappelle à Londres que «le temps des colonies est terminé».

À moins de se plier en quatre dans une valise diplomatique, de s'accrocher sous une voiture de l'ambassade ou de se faire enfermer dans un sac-poubelle, Julian Assange aura du mal à s'échapper de son refuge sans se faire arrêter par la police britannique. D'autant que WikiLeaks a annoncé jeudi soir que son fondateur serait dimanche en personne devant l'ambassade pour faire une déclaration, ce qui serait sa première apparition publique depuis le mois de mars. En attendant, Julian Assange a réussi à provoquer une crise diplomatique entre Londres, Stockholm et Quito.
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