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 8000 emplois supprimés à PSA : Hollande «extrêmement préoccupé»

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: 8000 emplois supprimés à PSA : Hollande «extrêmement préoccupé»   8000 emplois supprimés à PSA : Hollande «extrêmement préoccupé» Icon_minitimeJeu 12 Juil - 17:22

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8000 emplois supprimés à PSA : Hollande «extrêmement préoccupé»

Publié le 12.07.2012, 09h04 | Mise à jour : 18h58

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François Hollande s'est dit «extrêmement préoccupé» du plan de suppression d'emplois à PSA. Paris, le 9 juillet 2012, lors de l'ouverture de la conférence sociale.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a demandé jeudi une «concertation sans délai» pour le «maintien d'une activité industrielle sur tous les sites français» de PSA. Suite à l'annonce par le groupe de supprimer 8 000 emplois, le chef du gouvernement, pour qui les restructurations à PSA constituent un «véritable choc», a en outre annoncé dans un communiqué que le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, présenterait le 25 juillet en Conseil des ministres un «plan de soutien» à la filière automobile.


Le président François Hollande a téléphoné jeudi à Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg pour leur faire part de sa « vive préoccupation », a indiqué l'Elysée à l'AFP. « Extrêmement préoccupé », il leur a demandé « de tout mettre en oeuvre afin de limiter les conséquences sociales de ce plan », a-t-on ajouté de même source.

« PSA a obtenu de très nombreuses aides publiques, au titre de prêts, d'avances remboursables, de soutien à la Recherche et développement, au chômage partiel. Les contribuables ont cassé leur tirelire pour Peugeot », a rappelé le ministre du Redressement productif qui avait émis des craintes que les annonces de restructuration de PSA Peugeot Citroën soient «un choc pour la nation». Et de s'interroger sur les raisons pour lesquelles «Peugeot en est là».

VIDEO. Montebourg « n’accepte pas en l’état » le plan de PSA



« 4 milliards d'euros versés sans contrepartie » pour Marisol Touraine. Pour la ministre des Affaire sociales Marisol Touraine qui parle de véritable «onde de choc», « on ne peut pas accepter quelque chose comme ça, d'abord parce que l'industrie automobile a longtemps été un des fleurons de notre économie », a-t-elle souligné jeudi matin sur Europe 1. « L'Etat va regarder comment a été menée la stratégie de l'entreprise et ce qui doit être exigé dans l'intérêt des salariés (...) On est amenés à s'interroger, Peugeot a perçu 4 milliards d'aides de l'Etat au cours des années passées, c'est un investissement du gouvernement c'est-à-dire de la collectivité« et cet argent «a été versé sans contrepartie», a souligné Mme Touraine.

«Une catastrophe» pour le ministre à l'Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon. «Depuis 2010, on a délibérément mis sous le tapis ou masqué la réalité d'une entreprise qui perdait de l'argent, qui a fait des mauvais choix stratégiques», a déclaré M. Hamon dans les couloirs du Sénat. «Il faut rappeler qu'on hérite d'une situation qui n'est pas bonne», a-t-il insisté. «C'est une décision très grave. Ce sont des familles entières qui sont anéanties par la perte d'un emploi. C'est une catastrophe qui répond à des fautes d'anticipation, des fautes stratégiques sur le plan industriel», a-t-il estimé. «Tout cela nous amène à cette situation insupportable qui appellera des réponses politiques à la fois sur l'autombile en général et plus spécifiques sur Peugeot et c'est à quoi le gouvernement travaille», a-t-il assuré.

«Cote d'alerte dépassée» pour L'UMP. « Je suis extrêmement préoccupé par cette annonce », a déclaré Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP sur France Info.« La cote d'alerte est dépassée», a annoncé le maire de Meaux qui a aussi affirmé qu'il comprenait l'angoisse des «milliers de salariés concernés, pour leurs familles» mais qu'il serait au côté du gouvernement « s'il s'agit d'assumer enfin que la priorité absolue pour notre pays, c'est la compétitivité de notre industrie ».

Marine Le Pen demande un «plan national de soutien» à la filière auto. La présidente du Front national a demandé jeudi «un plan national de soutien» à la filière automobile, suggérant que l'Etat «(monte) au capital de PSA». «L'Etat doit d'abord s'affranchir des règles ultralibérales de l'Union européenne et mettre immédiatement en place un plan national de soutien à la filière automobile française, comme il avait pu le faire encore dans les années 1980, quitte à monter au capital de PSA», écrit Marine Le Pen dans un communiqué. Selon Marine Le Pen, «l'Etat doit en parallèle se réarmer pour venir au soutien de notre industrie, en la protégeant de la concurrence internationale déloyale. En ce sens il faut se doter des instruments d'un protectionnisme intelligent: droits de douane et quotas d'importation».

Un «séisme» pour Bernard Thibault. Le secrétaire général de la CGT a estimé jeudi que l'annonce de la suppression de 8000 emplois en France par PSA Peugeot Citröen constituait un «séisme», affirmant que sa centrale allait «réagir». Bernard Thibault a exprimé ses «regrets» suite à cette annonce sur France Inter. « Je regrette qu'à la conférence sociale il n'y a pas eu de mesures pour faire face à cette urgence. Le Medef avait dit explicitement à cette conférence que la masse de licenciement allait être réduite considérablement, » a déploré le secrétaire général de la CGT. « Il faut un État plus stratège dans le domaine industriel, il y a des choix qui dépendent aussi des pouvoirs publics », a-t-il ajouté.

Pour la CGT de PSA Peugeot Citroën la «guerre est déclarée », quant à la CFTC du groupe elle a condamné des décisions «dramatiques». «Nous sommes convaincus que la stratégie de montée en gamme va amplifier les pertes d'emplois en France», a ajouté la CFTC.

Le gouvernement Ayrault, qui agit par dogmatisme, doit « réévaluer» ses décisions pour Bernard Accoyer. « Les difficultés que traversent PSA (...) sont le reflet de la baisse de la compétitivité de notre industrie dans la compétition économique internationale », estime, dans un communiqué, Bernard Accoyer, ex-président (UMP) de l'Assemblée nationale. « Pour faire face (...), la majorité précédente avait pris plusieurs décisions fortes et adaptées pour réduire le coût du travail et accroître la flexibilité. Par dogmatisme (...), le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a décidé de démanteler toutes ces dispositions », il doit « réévaluer les décisions qu'il a annoncées ».


«Un plan social qui a été retardé, repoussé, caché », pour François Rebsamen. « Le gouvernement qui vient d'arriver est confronté à un plan social qui a été retardé, repoussé, caché », a réagi sur France 3 le président du groupe PS du Sénat, dénonçant un plan « d'une violence absolue ». « Il faut prendre toutes les mesures qui fassent qu'aucun salarié ne soit laissé au bord du chemin » et « exiger de la direction de PSA qu'il y ait un dialogue social sincère et transparent, qui fasse que l'emploi durable soit maintenu le plus possible et deuxièmement maintenir l'activité automobile industrielle dans notre pays ».

La situation est «grave» pour Delanoë. Le maire PS de Paris a fait valoir que «l'Etat devait protéger les salariés», mais «pas financer à perte une production qui ne serait pas vendue». «L'Etat doit protéger les salariés dans la situation où ils se trouvent par une politique économique et industrielle (...) mais il ne s'agit pas de financer à perte une production qui ne serait pas vendue», a déclaré M. Delanoë sur Public Sénat et Radio Classique. Estimant que c'était «très grave», le maire de Paris a plaidé pour des «projets industriels efficaces». À demi-mots, le maire PS de Paris a incriminé l'ancien gouvernement : « Tout n'est pas par la volonté de Fillon et Sarkozy, mais le gouvernement précédent n'a pas été audacieux en matière d'innovation, de recherche et de soutien aux PME ».

EELV accuse le gouvernement de François Fillon et critique Montebourg. Le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, Pascal Durand, a lui, mis en cause jeudi le gouvernement (de François Fillon) qui « n'a pas anticipé, pas aidé, pas posé les conditions à un futur possible ». « Les pouvoirs publics (qui) n'ont pas pris la mesure, anticipé, pensé à l'avenir », a-t-il insisté, en mettant aussi en cause « les choix industriels imposés par PSA », comme le diesel notamment. Il a par ailleurs accusé Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, d'avoir «un discours du XXe siècle».

Le mouvement EELV Bretagne préconise la réduction du temps de travail pour maintenir l'activité sur le site de la Janais (PSA Rennes) où une suppression de 1400 postes a été annoncée sur un total de 5600 salariés. «Il est possible de maintenir l'activité sur le site, tout en conservant sur place les compétences. Cela passe notamment par la mise en place de solutions inspirées du Kurzarbeit, un programme public qui, en Allemagne, a permis de protéger un grand nombre d'emplois industriels en réduisant le temps de travail (la rémunération des salariés étant complétée sur fonds publics)», explique dans un communiqué EELV, représentée par quatre élus au Conseil régional.

« Il est hors de question de se résigner à ce que le site d'Aulnay-sous-Bois ferme ». Pour Aline Archimbaud, sénatrice (EELV) de Seine-Saint-Denis, il faut « construire une solution nouvelle » et « mettre en place sur le site une reconversion urgente ». Et pour cela, écrit elle dans un communiqué, « il est indispensable d'évoluer vers un produit du 21e siècle: lutter contre l'obsolescence programmée pour des véhicules plus robustes et solides, des véhicules sobres, de petite taille, à encombrement minimal (...) à coût d'achat et d'usage moins élevé »

Valérie Pécresse pointe les politiques de déplacement de la région. « La Région doit enfin prendre conscience que cette logique systématique de guerre contre la voiture ne favorise pas les ventes de véhicules des constructeurs français », réagit dans un communiqué Valérie Pécresse, ex-ministre, députée et chef de file de l'opposition (UMP) au conseil régional d'Ile-de-France. Elle pointe «des politiques de déplacement et d'urbanisme mettant en place des obstacles insurmontables à la circulation et au stationnement » et demande au président de région Jean-Paul Huchon (PS) « un plan d'urgence mobilisant toutes les compétences de la région en matière de développement économique et de formation professionnelle pour soutenir les 3 000 salariés du site PSA d'Aulnay-sous-Bois, et d'adopter au plus vite une véritable stratégie régionale de soutien à la filière automobile ».

Nicolas Dupont-Aignan en appel au protectionnisme et veut une commission d'enquête. L'ancien candidat à la présidentielle pour le parti «Debout La République» demande «la création immédiate d'une commission d'enquête» à l'Assemblée nationale prônant «un protectionnisme intelligent». «Si les députés prennent la peine d'auditionner les salariés de PSA Aulnay mais aussi des patrons de PME, s'ils prennent la peine d'enlever leurs oeillères, ils comprendront que la France ne pourra pas s'en sortir sans l'application d'un protectionnisme minimum», assure M. Dupont-Aignan. Pour le souverainiste, «malgré tous les gains de compétitivité possibles, les entreprises françaises ne seront jamais compétitives si elles sont mises en concurrence avec des entreprises où le coût du travail est 10 fois inférieur au nôtre».

Pour Nathalie Arthaud il faut «faire reculer ce patronat avide». L'ex-candidate de Lutte ouvrière (LO) à la présidentielle, a appelé jeudi à «faire reculer ce patronat avide». «C'est une nécessité pour tous de faire reculer ce patronat avide, qui accumule des milliards sur le dos des travailleurs et licencie dans de nombreux secteurs», écrit Mme Arthaud dans un communiqué. «Il faut qu'il apprenne, lui et tous ceux qui le soutiendront, qu'en semant la misère, c'est la colère de tout le monde ouvrier qu'ils vont récolter.» Pour Mme Arthaud, «il n'y a aucune raison d'accepter» que, «sous prétexte que les ventes de PSA auraient chuté au premier semestre 2012, les actionnaires de PSA vont faire perdre leur gagne-pain à des milliers de travailleurs».

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