Jamel Administrateur
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| Sujet: Proxénétisme : les escort-girls séjournaient sur les yachts des émirs Sam 16 Juin - 8:32 | |
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Proxénétisme : les escort-girls séjournaient sur les yachts des émirs
Huit membres d’un réseau de prostitution de luxe sur la Côte d’Azur ont été renvoyés en correctionnelle. Un des fils de Kadhafi n’avait pas hésité à payer 550000 € pour ces filles.
Publié le 16.06.2012, 08h33 CANNES (ALPES-MARITIMES). Un réseau international de prostitution de luxe avait pour toile de fond les yachts du port Canto. Leur plastique n’aurait pas fait injure au tapis rouge du palais des Festivals de Cannes (Alpes-Maritimes). Mais ces jeunes femmes ne venaient pas sur la Côte d’Azur pour assouvir leur passion pour le septième art. Des chambres des palaces aux ponts des yachts, le réseau mis en place par l’homme d’affaires libanais Elie Nahas fournissait des escort-girls pour de riches princes du Moyen-Orient et pour son client favori : Moatassem Kadhafi, le fils du dictateur libyen.
Ouverte en 2007, l’enquête sur ce réseau international de prostitution de luxe vient de s’achever avec le renvoi, fin mai, de huit personnes devant le tribunal correctionnel. Le principal prévenu, Elie Nahas, a trouvé refuge à l’étranger. Moatassem Kadhafi, lui, a été tué comme son père pendant la révolution libyenne. Restent quelques acteurs de cette multinationale, comme un chauffeur de maître cannois, une prostituée proxénète à ses heures et un Vénézuélien fournisseur de jeunes escort, passé des cinq-étoiles à la prison des Baumettes. Le fils Kadhafi demandait des analyses de sang aux escortPendant leurs filatures, les policiers ont observé plusieurs fois le même manège. Les filles arrivaient du Venezuela, de République tchèque, des Etats-Unis ou de Suède avant d’être prises en charge à l’aéroport de Nice. Elles rejoignaient après soit les suites des palaces, soit l’embarcadère du port Canto d’où de discrets canots les emmenaient vers des yachts amarrés au large. Prince saoudien ou koweïtien faisaient ensuite leur choix et c’est souvent Elie Nahas ou un de ses complices qui facturaient les passes plusieurs centaines ou milliers d’euros. Client exigeant, Moatassem Kadhafi avait gagné le surnom de Docteur parce qu’il demandait des analyses de sang aux escort-girls. Pour sa fête d’anniversaire organisée au large de Monaco, il avait payé 550000 € pour les filles et surtout l’une d’entre elles, Tiffany, une Américaine qu’il avait vue en une du magazine « Playboy ». Fournisseur agréé, Elie Nahas a toujours nié les faits, évoquant un proverbe arabe : « la mort du pauvre et les relations sexuelles du riche sont des choses dont on ne parle pas » et mettant en avant les activités de ses sociétés d’événementiels et de mannequinat. Felix Farias, un Vénézuélien récemment arrêté et soupçonné d’avoir fourni beaucoup de filles au réseau de Nahas, a lui aussi nié les faits, évoquant des « voyages de vacances » pour expliquer l’arrivée massive de plusieurs jeunes filles sur la Côte d’Azur au moment du Festival. Restent les nombreux témoignages des escort-girls qui ont souvent reconnu la teneur exacte de leurs missions sur la Riviera. Deux d’entre elles, chargées aussi de recruter de nouvelles filles, devaient être renvoyées devant le tribunal. Seule Sabrina comparaîtra. Eleonore D. a trouvé la mort au début de l’année sur une route italienne dans un accident de voiture. | |
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