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 Le coup de main de Hollande à Royal

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Le coup de main de Hollande à Royal   Le coup de main de Hollande à Royal Icon_minitimeMar 12 Juin - 7:38

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Le coup de main de Hollande à Royal

En situation délicate à La Rochelle, où elle affronte un socialiste dissident, Ségolène Royal bénéficie de l’appui plus ou moins discret du président de la République.

Publié le 12.06.2012, 07h42

Le coup de main de Hollande à Royal 2044545_3063cb5e-b40f-11e1-9589-00151780182c_640x280 LA ROCHELLE (CHARENTE-MARITIME), LUNDI. Avec 3 petits points d’avance sur le candidat dissident Olivier Falorni, qui refuse de se retirer, Ségolène Royal, qui vise le perchoir de l’Assemblée nationale, n’est pas assurée d’être élue dimanche prochain.

François Hollande peut-il encore sauver Ségolène Royal? Bien que le président de la République se soit fixé comme ligne de conduite de ne pas intervenir dans la campagne des législatives, les difficultés que rencontre la présidente de Poitou-Charentes pour se faire élire députée plongent l’Elysée dans l’embarras. Avec seulement trois points d’avance (32,03%) sur le dissident PS Olivier Falorni (28,91%), Royal n’est pas assurée de l’emporter au second tour dans la 1re circonscription de Charente-Maritime. Le chef de l’Etat l’a donc appelée dès dimanche soir pour l’encourager. Il s’est engagé à lui écrire « un petit mot » de soutien pour sa profession de foi d’entre-deux-tours : « Ségolène Royal est la seule candidate qui peut se prévaloir de la majorité présidentielle. Je lui apporte tout mon soutien », écrit le président.

De plus, Royal assure que Hollande « a fait savoir clairement » à Falorni, ex-premier fédéral charentais, qu’il « y a des règles en politique, qu’il ne pouvait pas se prévaloir de son soutien, qu’il fallait respecter le suffrage universel, que je suis la seule candidate de la majorité présidentielle et qu’on ne peut pas laisser se mélanger des voix de la majorité présidentielle avec des voix sarkozystes ». Un rappel à la règle que le dissident ne confirme pas : « Si je devais répondre à toutes les contrevérités de Mme Royal, je passerais mon temps à ça », balaie-t-il. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s’en est mêlé lui aussi, en appelant directement Falorni. « Les pressions me laissent indifférent », assure ce dernier. Même une gratification? « Vous nous voyez le nommer ambassadeur en Mongolie? Ça ne ferait pas très République exemplaire », glisse-t-on à l’Elysée.

Le cas Royal pose, il est vrai, un problème tout particulier à François Hollande. A l’Elysée, on reconnaît « un sujet de préoccupation, car Ségolène est une figure du PS importante, elle a été candidate à l’élection présidentielle, et elle est la candidate légitime du PS dans cette circonscription ». En outre, son ralliement entre les deux tours de la primaire socialiste a été « déterminant », jugent nombre de dirigeants, dans la réussite du candidat. Sa loyauté ensuite, durant la campagne, n’a jamais été prise en défaut. Enfin, Hollande a tout intérêt à entretenir des rapports apaisés avec la mère de ses quatre enfants, à laquelle il aurait, assure l’intéressée, « promis » le perchoir de l’Assemblée nationale.

Autant de raisons qui conduisent aujourd’hui Hollande à donner un discret coup de main à son ex-compagne, à laquelle il faut trouver un rôle. « On ne peut pas se passer de ce talent pour la réussite de ce quinquennat », plaide Dominique Bertinotti, ministre de la Famille, fidèle de Royal.

Autre initiative, au niveau du parti cette fois, pour aider l’ex-candidate à l’Elysée : la première secrétaire du PS, Martine Aubry, et Cécile Duflot, ministre du Logement et secrétaire nationale d’Europe Ecologie-les Verts, iront aujourd’hui à La Rochelle lui apporter leur soutien. Objectif : mobiliser l’électorat de gauche en faveur de Royal. Aubry n’a plus guère de moyen de pression sur Falorni : il a déjà été exclu du PS. « On ne peut pas chasser quelqu’un du PS et lui demander ensuite de se comporter en bon camarade », estime d’ailleurs Jean-François Fountaine, directeur de campagne de Falorni. Le socialiste dissident explique que « les électeurs veulent choisir leur député, ils ne veulent pas qu’on le leur impose ». « Je me sens porté par la population », assure Falorni. Qui affirme avoir reçu « beaucoup de soutiens de ministres, qui m’encouragent à tenir bon »…

L'UMP rêve de la faire chuter

Officiellement, l’UMP ne prend pas parti dans le duel des socialistes à La Rochelle. Impossible d’appeler ouvertement à voter pour un candidat PS, fût-il dissident, sans déroger à la règle du « ni-ni » (ni FN ni gauche) adoptée hier au niveau national. Mais en coulisse, l’UMP locale est bel et bien mobilisée pour faire battre son ennemie jurée Ségolène Royal. Elle n’a d’ailleurs pas attendu le second tour puisque, dans certains bureaux de vote traditionnellement favorables à la droite, Olivier Falorni a réalisé dimanche des scores plus importants que prévu…

Son échec serait présenté comme le premier revers de Hollande

Arrivée troisième, avec 19,47% des voix, la candidate de l’UMP, Sally Chadjaa, appelle à voter blanc. Mais l’ex-ministre UMP Dominique Busserau, lui, ne cache pas sa préférence : « Entre un candidat Charente-Maritime et une intruse, j’appelle à voter en tant que président du conseil général pour le candidat de terrain qui représente le département. » C’est clair. « Ségolène Royal a du talent, elle n’est jamais meilleure que quand elle est dos au mur, ajoute-t-il. Mais la tradition, ici, c’est de voter pour un candidat que l’on connaît et que l’on apprécie, même s’il reste un adversaire politique. » Une position partagée — officieusement — par l’autre régional de l’étape, Jean-Pierre Raffarin. « Cela ne nous ferait pas de peine qu’elle soit battue, admet-on dans son entourage. Sur place, elle est victime d’un vrai rejet. Les gens ne supportent plus les parachutages. » En réalité, l’échec de Royal, candidate autoproclamée au perchoir (présidence de l’Assemblée), est espéré par tous les ténors UMP. Nul doute qu’ils le présenteraient dimanche comme le premier revers du président Hollande.

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