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 Le Maroc teste l'alternative islamiste

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Le Maroc teste l'alternative islamiste   Le Maroc teste l'alternative islamiste Icon_minitimeLun 28 Nov - 3:11

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Le Maroc teste l'alternative islamiste

Publié le 27/11/2011 à 22:48

Le Maroc teste l'alternative islamiste 15546ae8-1942-11e1-9fe8-a3e5f3ac447a

Largement victorieux aux législatives, le PJD devra former un gouvernement de coalition.


Un mois après le raz de marée islamiste en Tunisie, le Maroc est à son tour touché par une vague islamo-conservatrice. Le Parti de la justice et du développement (PJD) enregistre une large victoire aux élections législatives anticipées. L'ampleur de son succès a surpris. Les observateurs internationaux et les responsables politiques marocains qui participaient vendredi soir à la soirée électorale dans un grand hôtel de Rabat s'attendaient à des résultats plus serrés. L'annonce par Abdelilah Benkirane, le secrétaire général du PJD, de la percée de son parti a résonné comme un coup de tonnerre. «Les Marocains insistent pour garder la monarchie, mais ils veulent qu'elle évolue avec eux», a-t-il affirmé.

Selon les résultats officiels, le PJD a obtenu 107 des 395 sièges de la nouvelle Assemblée. Présentés déjà comme favoris en 2007, les islamistes avaient dû se contenter de 47 sièges. Ils étaient arrivés en tête du scrutin en termes de votes, mais avaient été dépassés par les nationalistes de l'Istiqlal en nombre de députés. Cette fois, leur triomphe est incontestable et incontesté.

Le PJD a fortement progressé dans l'ensemble des grandes villes marocaines avec des scores éloquents à Rabat, la capitale administrative, à Casablanca, le poumon économique du pays, à Mohammedia. Il n'est plus seulement le parti des classes moyennes et populaires arabisantes qui se sentent tenues à l'écart des centres de décision aux mains des élites francophones. Sa base composée de commerçants, d'artisans et d'employés s'est étoffée. Il séduit un électorat qui veut croire, dans un climat social difficile, à son discours moralisateur et à ses promesses en matière de lutte contre la corruption ou pour l'indépendance de la justice.

Les partis du Palais dans l'opposition
«Les islamistes exercent un pouvoir d'attraction. Il y a une tentation. Au Maroc aussi, on veut tester la solution islamiste. Le socialisme, qui est considéré aujourd'hui comme une greffe post-coloniale, a échoué, alors on veut tenter une alternative comme ailleurs en Afrique du Nord», analyse Karim Boukhari, le directeur de l'hebdomadaire Tel Quel . Si elle constitue une rupture, cette victoire n'ébranle pas pour autant un pays engagé dans des changements en douceur. Le Maroc va devoir ainsi faire du neuf avec du vieux pour constituer la nouvelle équipe dirigeante. Fort de son score, le PJD a déjà engagé des consultations pour essayer de réunir une majorité au Parlement susceptible de soutenir un gouvernement de coalition.

Il va devoir s'allier avec la Koutla, une union qui regroupe les nationalistes de l'Istiqlal et de deux partis de gauche en perte de vitesse : l'Union des socialistes des forces populaires (USFP) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS). Le PJD tient à contrôler les ministères sociaux, l'Enseignement, la Justice mais pourrait céder une partie des portefeuilles économiques. L'Istiqlal comme l'USFP et le PPS se sont déclarés ouverts au dialogue. Choisi dans les rangs du PJD par le roi, le nouveau chef du gouvernement disposera de pouvoirs élargis. Mais le Palais royal va garder le contrôle des décisions sensibles dans des secteurs de la défense, de la sécurité intérieure et des affaires étrangères.

L'Istiqlal, qui occupait la première place dans l'actuel Parlement avec 52 députés, a obtenu 60 sièges. Son chef, le premier ministre sortant, Abbas el-Fassi, s'était vu reprocher de favoriser les intérêts de son clan. Il avait un jour révélé qu'il avait toujours avec lui un téléphone réservé aux appels du roi. Les mauvaises langues assuraient qu'il ne sonnait jamais. Proches du Palais, les formations centristes sont, pour leur part, condamnées à une cure d'opposition après avoir subi des revers cinglants.
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MessageSujet: Maroc : parti par parti, le nombre de représentants qui siègeront   Le Maroc teste l'alternative islamiste Icon_minitimeLun 28 Nov - 16:05

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Maroc : parti par parti, le nombre de représentants qui siègeront

Publié le 27.11.2011, 21h56 | Mise à jour : 21h59


Le Maroc teste l'alternative islamiste 1737802_photo-1322219567976-6-0_640x280
Les Marocains ont voté vendredi aux premières élections législatives depuis l'adoption de réformes constitutionnelles rééquilibrant les pouvoirs lors d'un scrutin à deux inconnues, la probable poussée des islamistes modérés et le taux d'abstention.

Voici la répartition définitive de l'ensemble des sièges de la Chambre des représentants marocains, établie par le le ministère de l'Intérieur, le taux de participation à l'échelle nationale ayant été de 45,40%.

Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste): 107 sièges

Parti de l'Istiqlal (PI, nationaliste): 60 sièges

Rassemblement national des indépendants (RNI, libéral): 52 sièges

Parti authenticité et modernité (PAM, libéral): 47 sièges

Union socialiste des forces populaires (USFP): 39 sièges

Mouvement populaire (MP, berbérophone): 32 sièges

Union constitutionnelle (UC, libéral): 23 sièges

Parti du progrès et du socialisme (PPS): 18 sièges

Parti travailliste (PT, gauche): 4 sièges

Mouvement démocratique et social (libéral): 2 sièges

Parti du renouveau et de l'équité (droite): 2 sièges

Parti de l'environnement et du développement durable: 2 sièges

Parti Al Ahd Addimocrati (centre): 2 sièges

Parti de la gauche verte marocain: 1 siège

Parti de la Liberté et de la justice sociale: 1 siège

Front des forces démocratiques (gauche): 1 siège

Parti de l'Action (droite): 1 siège

Parti unité et démocratie: 1 siège


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MessageSujet: Re: Le Maroc teste l'alternative islamiste   Le Maroc teste l'alternative islamiste Icon_minitimeLun 28 Nov - 18:50

Bonsoir,
Vus le résultat et la constitution de l'assemblée, je ne vois pas comment une majorité va pouvoir gérer.
Les marocains vont faire l'expérience de notre 4 ème République, et alors là.........
Amicalement
Pierre
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MessageSujet: Mohammed VI et Benkirane : cohabitation à la marocaine   Le Maroc teste l'alternative islamiste Icon_minitimeMer 30 Nov - 0:22

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Mohammed VI et Benkirane : cohabitation à la marocaine

Publié le 29/11/2011 à 19:35


Le Maroc teste l'alternative islamiste 6f06ee9a-1ab8-11e1-b4f8-a6c6c383be7b
Le roi Mohammed VI (à droite) et Abdelilah Benkirane, mardi au palais de Midelt, sur les hauteurs de l'Atlas.

Le monarque a nommé mardi le leader du parti islamiste, vainqueur des législatives, chef du gouvernement.

Mohammed VI a reçu mardi au palais de Midelt, sur les hauteurs de l'Atlas, Abdelilah Benkirane, le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), pour lui confier la formation du nouveau gouvernement. Le chef de la formation islamo-conservatrice arrivée en tête des élections législatives anticipées a prêté serment lors d'une brève cérémonie. Cette forme de cohabitation suscite déjà des interrogations. Le courant va-t-il passer entre le commandeur des croyants et l'islamiste ? Un équilibre va-t-il être trouvé entre les conseillers du palais royal et le premier ministre ?

Abdelilah Benkirane est confronté à une double contrainte. Le chef du gouvernement dispose, selon la nouvelle Constitution, de pouvoirs élargis, mais sa marge de manœuvre est réduite. Le roi, qui a un rôle d'arbitre suprême, conserve en effet son domaine réservé, un peu à la manière du chef de l'État en France. Il veille sur la politique étrangère, la sécurité intérieure, la défense…

Arrivé en tête du scrutin, le PJD a gagné un quart des sièges au Parlement. Abdelilah Benkirane est donc obligé pour disposer d'une majorité devant les députés de proposer des portefeuilles ministériels à des membres de la Koutla, une alliance regroupant l'Istiqlal, l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS) pour gouverner.

«Le roi finira par nous aimer»

Monarchiste, Benkirane se veut un fervent défenseur de la stabilité du régime. «Notre objectif n'est pas de porter préjudice au palais royal mais de s'entendre avec lui. Si nous voulons réussir, nous devons travailler avec lui», expliquait-il déjà en septembre 2006 au Figaro. Il s'est montré récemment plus précis à Casablanca. «Si le roi ne m'aime pas, ce n'est pas mon problème, il finira certainement par nous aimer lorsqu'il verra notre travail», disait-il. Preuve de sa bonne volonté, il a noué une cravate autour de son cou pour rendre visite au roi. Une première. Jusque-là, il jurait qu'il ne porterait jamais cet «attribut occidental».

Âgé de 57 ans, physique de fonceur, Abdelilah Benkirane a la réputation de ne pas faire dans la dentelle. Ses discours de bon musulman proche des préoccupations des gens font de lui un personnage populaire. On dit de lui qu'il lit peu et prie beaucoup. Populiste, ce tribun a le sens de la formule qui fait mouche et le goût de l'outrance verbale. Ce côté transgressif séduit ou agace. Impulsif, il se laisse, en dépit de son air patelin, facilement emporter. «Il m'a agressé lors d'un débat en assurant que je le faisais vomir», raconte le politologue et spécialiste des mouvements islamistes Mohammed Darif. Voilà quelques années, il s'était emporté dans l'hémicycle du Parlement contre la tenue jugée trop légère d'une cadreuse. Moralisateur, Abdelilah Benkirane dénonce sans relâche la corruption et les petits arrangements entre amis de la classe politique, les «magouilles». Il prône la transparence de l'administration et des marchés publics, l'intégrité de la justice, défend les bonnes mœurs. L'été dernier, il s'est lancé - en marge du débat sur l'inscription de la liberté de conscience dans la Constitution - dans des diatribes contre les laïques qu'il accuse de vouloir répandre la «déviation sexuelle», autrement dit l'homosexualité.

Le tsunami, «punition divine»

Ingénieur de formation, Abdelilah Benkirane est un ex-islamiste radical converti au réalisme. Il a milité dans les années 1970 au sein de la Chabiba Islamiya, un groupuscule clandestin mêlé au meurtre du leader socialiste Omar Benjelloun. Il combat alors le gouvernement «tyrannique» et effectue deux séjours en prison. Ce fils de famille bourgeoise rentre dans le rang dans les années 1980 en rompant avec l'idéologie révolutionnaire des Frères musulmans. Il négocie avec Driss Bassri, l'inamovible ministre de l'Intérieur de Hassan II, la légalisation d'un parti à référence islamiste. Il s'agit d'éviter un scénario de guerre civile à l'algérienne. Fondé en 1998, le PJD connaît une progression électorale fulgurante au point d'accepter de réduire le nombre de ses candidats aux municipales de 2003 à la demande du Palais royal, au nom de l'intérêt supérieur du pays. Député depuis 1997, Abdelilah Benkirane a dirigé Attadjud, un journal qui a décrit le tsunami de 2004 comme une «punition divine» contre le tourisme sexuel et un «avertissement» lancé au Maroc. Il a depuis mis un peu en sourdine ses anathèmes sans parvenir à totalement rassurer. Les créateurs et une partie des intellectuels redoutent de voir tomber une chape de plomb islamique sur le royaume alors que le printemps arabe a provoqué une libération de la parole et une effervescence inédites.


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MessageSujet: Re: Le Maroc teste l'alternative islamiste   Le Maroc teste l'alternative islamiste Icon_minitimeMer 30 Nov - 1:19

Salam,

Le Commandeur des Croyants Mohammed VI a installé un islamiste à la tête du futur gouvernement du Maroc. Celui-ci, en tant que Président du PJD, a remporté les dernières élections législatives soit 107 sièges sur les 395 que comptent le Parlement marocain. Le " Printemps arabe " a grandement ouvert le chemin du pouvoir à des partis islamistes. Triste constat ! À présent, jusqu'à quand les Occidentaux vont-ils s'obstiner à nous parler d'islamistes modérés ?... Les deux mots sont antinomiques... Tous les médias occidentaux d'un angélisme indécrottable, voyaient déjà des démocraties laïques se mettre en place dans ces pays du " Printemps arabe " et déçus par la percée inexorables des islamistes, ils veulent actuellement minimiser le phénomène en nous rebattant maintenant les oreilles avec cette ineptie qui consiste à parler d'islamistes modérés, tout ça pour ne pas froisser l'ensemble des musulmans, lâcheté occidentale quand tu nous tiens !

Amicalement,

JAMEL


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