SBA : Devant l'anarchie du transport urbain à Sidi Lahcen, on réclame les bus ETU

Ouest-Tribune Le Premier Quotidien de l'Oranie



Dimanche 20 Mai 2012

Sidi Bel-Abbés :

Devant l’anarchie du transport urbain à Sidi Lahcen, on réclame les bus ETU

A priori, il semble que le secteur du transport urbain n’en finira pas, avec l’anarchie et le diktat des transporteurs.

Récemment, il y a tout juste une semaine, deux bus se sont télescopés au niveau du paisible quartier Mon Plaisir. Heureusement, il y eut plus de peur que de mal. Une grande frayeur et de légères égratignures chez certains passagers. Selon des témoins, une course à grande vitesse était la cause de cet accident, pour dépasser un concurrent et arriver premier, au prochain arrêt de bus. Mais le comble est le fait, que cet itinéraire n’est pas autorisé. Des ruelles qui sont empruntées par des élèves des trois paliers, sont devenues de bons raccourcis pour des chauffeurs de bus sans que la direction des transports n’intervienne.

Dans un autre contexte, les bus étatiques, dit ETU-Sidi Bel-Abbés , ont créé une concurrence sans précédent, non seulement au chef-lieu de la wilaya, mais, aussi pour les transporteurs des localités avoisinantes. On cite les dessertes effectuées par les bus ETU, comme les localités de Tilmouni, (à huit kilomètres à l’est de la ville), Bellouladi, (à 5km au sud de Sidi Bel-Abbés ), et même Sidi Brahim, à 8km au nord du chef-lieu. Elles font le bonheur des usagers, au prix raisonnable de quinze dinars. Par contre, les habitants de l’autre côté de Sidi Bel-Abbés, ceux de la daïra de Sidi Lahcen, sise à seulement quatre kilomètres à l’ouest du terminus de l’ETU, se voient privés de ces bus étatiques : « Comme quoi : deux poids, deux mesures, entres les communes, » lancent les riverains. En attendant, ils se contentent, avec d’interminables attentes, des taxis collectifs, au niveau de la gare routière Sakia Hamra.