SBA : Amar Tou du BP du FLN se démarque-t-il de Belkhadem ?

Sidi-Bel-Abbès :

Amar Tou du Bureau politique FLN se démarque-t-il de Belkhadem ?

05 mai 2012



Avant hier, le tête de liste FLN M. Amar TOU de la wilaya de Sidi Bel-Abbes a failli semble-t-il être hué à Bedrabine El Mokrani suite à un quiproquo entre lui et ses amis supporteurs qui l’ont reçu dans cette localité située à une trentaine de kilomètres aux sud-ouest de la ville avec son adjoint dans la liste Monsieur Khamis ex sénateur de la république.

Après avoir cru, au départ à un vol de sa veste et de son portable, alors qu’il les avait laissés dans la malle de la voiture, dit-on.Il indexa les citoyens de la dite localité de cet acte isolé, ce qui n’a pas été du gout des présents, qui dans leur majorité ,ont refusé de le recevoir. Ainsi sa visite s’est vite transformée en un fiasco avec ses colistiers.De retour à la permanence à Sidi Bel-Abbes,il a ordonné, cite-t-on, à ses militants de retirer et de ne plus placarder les affiches avec le portrait de Belkhadem.Comment expliquer alors subitement ce changement de position d’un membre influent du bureau politique du FLN . A-t-il donné raison à la majorité des 80 opposants à Belkhadem et rallié en catimini leur camp ?ce qui est sur , c’est que tous les coups sont permis en politique.Salah Goudjil jure par tous les cieux que les jours de Belkhadem et consorts sont comptés et ne dépasseront guère le 20 mai. Il est à noter que la visite de Tou à Sfidef n’a pas eu d’éclats. L’ambiance étaient morose, et les présents se sont contentés à lui rappeler qu’il n’a rien fait pour cette localité mis à part « la construction d’un centre de détention » pour toute la wilaya. Comme à Zerouala, et selon des indiscrétions, monsieur Tou a rencontré l’imam de cette localité. Peut être pour une prêche à sa faveur! Mais la ccissel ne l’aurait entendu de cette oreille.Dommage que la CWISSEL , dont son président refuse de se soumettre à certaines qui dans le temps passé faisaient la pluie et le beauté au cours des élections. Décidément la campagne de 2012 appelle à un changement plus que radical.

Par Hmida