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 Sarkozy : «Les choses vont se jouer sur le fil du rasoir»

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Jamel
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Jamel


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Sarkozy : «Les choses vont se jouer sur le fil du rasoir» Empty
MessageSujet: Sarkozy : «Les choses vont se jouer sur le fil du rasoir»   Sarkozy : «Les choses vont se jouer sur le fil du rasoir» Icon_minitimeVen 4 Mai - 23:47

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Sarkozy : «Les choses vont se jouer sur le fil du rasoir»

Mis à jour le 04/05/2012 à 21:14 | publié le 04/05/2012 à 20:29


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Nicolas Sarkozy avait choisi Les Sables-d'Olonne (Vendée) pour le dernier déplacement de sa campagne pour le second tour de la présidentielle.

Le président-candidat a tenu vendredi un dernier meeting aux Sables-d'Olonne devant plusieurs centaines de militants UMP.

C'est la fin. La campagne se termine comme elle a commencé, sur les affiches électorales: devant une mer d'huile. «La boucle est bouclée», sourit Franck Louvrier, le conseiller en communication. Pour sa dernière journée de campagne, Nicolas Sarkozy avait choisi Les Sables-d'Olonne, en Vendée, haut lieu de la résistance vendéenne où Marine Le Pen a réalisé au premier tour une percée dans l'Ouest rétif à son père. La candidate du Front national y a obtenu 15,18% des voix quand son père avait, lui, enregistré 6,46% en 2007.

Devant plusieurs centaines de militants UMP, le président-candidat a poursuivi sur sa lancée régalienne, en insistant sur les dérives de l'immigration et de l'islam, la nécessité de restaurer les frontières… «Donner le droit de vote aux étrangers, ce n'est pas le donner aux Norvégiens ou aux Américains, disons les choses telles qu'elles sont», a-t-il lancé en évoquant le poids de l'immigration maghrébine et africaine. Il a répété qu'il ne voulait pas d'un «islam en France» mais d'un «islam de France». Et a jugé que «beaucoup avait été fait» pour les musulmans, notamment la construction de mosquées, partout en France. «Je n'accepte pas que dans la quasi-totalité des pays d'Orient, on fasse la chasse aux chrétiens», a-t-il enchaîné sans transition. Ravis, les militants scandent: «On va ga-gner!»

Le président a justifié aussi sa stratégie d'entre-deux-tours, ancrée a droite, et répété qu'il était de son «devoir» de s'adresser aux électeurs du Front national. Le lui reprocher ne serait «qu'une forme de racisme». Tout au long de ce dernier discours, Nicolas Sarkozy n'a pas caché son amertume ou sa colère contre les commentateurs, les sondeurs ou encore l'égalité du temps de parole au premier tour, se posant en victime du «système politico-médiatique». «Le peuple de France n'a jamais été aussi injurié, accablé», a-t-il dénoncé en listant toutes les attaques dont il avait été l'objet. «Un étalage d'injures, un torrent de calomnie», a-t-il résumé.

Alors que les militants UMP se montrent de plus en plus remontés contre les journalistes, Sarkozy s'est agacé contre l'un d'eux, qui faisait un direct en lui tournant le dos. «La politesse n'est qu'une question d'éducation», a taclé le président qui, selon son staff, aurait été «gêné par le bruit». Puis, dans une allusion à Dominique Strauss-Kahn, qu'il n'a pas cité, il a dénoncé une conception de la femme «qui fait venir le cœur au bord des lèvres»: «Ce n'est pas être moraliste que de dire ça, a-t-il expliqué. Il y a des choses qui se font, d'autres qui ne se font pas. La femme n'est pas une marchandise.» Sarkozy a conclu en citant Jean-Paul II («N'ayez pas peur!») et en appelant à un «sursaut national»: «Chaque voix va compter, a-t-il lancé. Vous n'imaginez pas à quel point les choses vont se jouer sur le fil du rasoir.»

Après le meeting, le président s'est attardé dans sa loge, avec ses proches, dont le conseiller Patrick Buisson. Une poignée d'élus nationaux avaient fait le déplacement, dont Jean-Marie Bockel, Christine Boutin ou Bruno Le Maire. Conscients de la solennité de l'instant, ils ont écouté Nicolas Sarkozy parler littérature (il a évoqué L'Ensorcelée de Barbey d'Aurevilly) et dire sa confiance pour dimanche: «J'y crois», a-t-il lancé, alors que les sondages enregistrent un resserrement entre les deux candidats. «Ça bouge, a ajouté Sarkozy. Et vous avez vu cette ferveur?» Le président a évoqué le lapsus de Gérard Longuet( Nous, au Front national…»). «Et Longuet, avec son lapsus…», a-t-il soupiré, en levant les yeux au ciel.

Une chanson d'Aznavour

Avant de remonter dans sa berline sombre, Sarkozy a livré des dernières confidences à la presse. «On s'est réparti les rôles avec François Hollande: l'arrogance pour lui, l'humour pour moi», a-t-il ironisé. Il a dit que s'il ressentait de l'émotion, en cette fin de campagne, c'était «pour la France». «Prenez des forces, car pendant cinq ans, vous allez vraiment devoir travailler», a-t-il lancé, dans une boutade.

Cette journée particulière avait commencé dans les studios d'Europe 1, où Nicolas Sarkozy était invité de la matinale. «Il y aura une grande surprise», a prédit Sarkozy, qui a toutefois redit que si les Français faisaient un autre choix, il quitterait la politique: «Ce serait terminé.» La radio lui a passé l'une de ses chansons préférées: Nous nous reverrons un jour ou l'autre, de Charles Aznavour, qui chante: «Si vous y tenez autant que moi, prenons rendez-vous… Je promets que j'y serai, sans faute. (…) Nous nous reverrons un jour ou l'autre, j'y tiens beaucoup. Comme il ne faut pas tenter le diable en disant “la prochaine fois”… Faites comme moi, en croisant les doigts. Ou si vous trouvez ça préférable, en touchant du bois.»
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