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 Fête du «vrai travail» : Sarkozy lance la bataille du 1er Mai

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Jamel
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MessageSujet: Fête du «vrai travail» : Sarkozy lance la bataille du 1er Mai   Fête du «vrai travail» : Sarkozy lance la bataille du 1er Mai Icon_minitimeLun 23 Avr - 19:35

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Fête du «vrai travail» : Sarkozy lance la bataillle du 1er Mai

Publié le 23.04.2012, 17h59 | Mise à jour : 19h55

Fête du «vrai travail» : Sarkozy lance la bataille du 1er Mai 1931542_photo-1333112290867-1-0_640x280
La CFDT a rappelé que «l'autonomie des syndicats et le sens du 1er mai sont un marqueur dans une société démocratique».

En appelant à un rassemblement le 1er mai autour du «vrai travail», Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de déclencher une polémique. François Hollande, son rival du second tour, a dénoncé cette proposition en suggérant qu'elle divisait les Français. Le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon et la CFDT y ont vu une forme de déclaration de guerre.

«Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille», a fait savoir lundi le président-candidat devant son QG de campagne. Cette manifestation visera à défendre, non «pas le statut», mais «le travail», a-t-il insisté. Et son état-major de campagne de préciser que ce rassemblement, programmé le même jour que les traditionnelles manifestations organisées par les syndicats, aurait lieu à Paris sur le Champ-de-Mars.

Hollande ne veut pas «une fête des uns contre les autres»

«Moi, je ne fais pas le jour du 1er Mai une fête des uns contre les autres, une fête de tous ceux qui travaillent ou qui voudraient travailler», a réagi François Hollande lors de son déplacement à Quimper. Peu avant, Pierre Moscovici, son directeur de campagne, avait fustigé l'expression «vrai travail», jugée «des plus ambiguës». Et expliqué que le PS n'avait pas encore arrêté la forme de sa participation au 1er Mai, tout en assurant : «Nous serons aux côtés des forces du travail.»

Une «déclaration de guerre aux travailleurs», selon le Front de gauche

Le Front de gauche y a vu pour sa part rien de moins qu'une «déclaration de guerre aux travailleurs», selon les mots d'Eric Coquerel, conseiller de Jean-Luc Mélenchon. Depuis son QG de campagne des Lilas (Seine-Saint-Denis), le candidat du Front de gauche lui évoqué une «radicalisation du combat», alors que «Nicolas Sarkozy a annoncé pendant le premier tour que sa cible, c'étaient les corps intermédiaires et les syndicats». «Jusqu'à présent, il n'y avait que les fachos qui faisaient ça le 1er mai et nous, on faisait le cortège, quand il y en a, avec les syndicats», a souligné Jean-Luc Mélenchon.

Une accusation reprise en écho par les anticapitalistes et les écologistes. Le NPA estimant que Nicolas Sarkozy prenait «les accents de Pétain» pour «gagner les voix» de Marine Le Pen, et le sénateur Jean-Vincent Placé (EELV) considérant qu'il s'agissait de la «provocation préméditée» d'un président sortant qui veut «courir derrière les voix» du Front national.

La mise en garde de la CFDT

Sans nommer Nicolas Sarkozy, la CFDT a jugé elle aussi «inquiétante» la tentative de «responsables politiques» de «s'autoproclamer uniques représentants des travailleurs» et de vouloir «détourner l'objet» du 1er mai. Dans un communiqué, la centrale de François Chérèque a rappelé que «l'autonomie des syndicats et le sens du 1er mai sont un marqueur dans une société démocratique». «Partout où ce respect a été transgressé par les pouvoirs politiques, il y a eu atteinte à la démocratie», a-t-elle estimé.

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MessageSujet: Tollé à gauche autour du meeting de Sarkozy le 1er mai   Fête du «vrai travail» : Sarkozy lance la bataille du 1er Mai Icon_minitimeMar 24 Avr - 2:14

WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Présidentielle

Tollé à gauche autour du meeting de Sarkozy le 1er mai

Mis à jour le 23/04/2012 à 22:15 | publié le 23/04/2012 à 21:59

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Nicolas Sarkozy lundi à Vouvray.

RÉACTIONS - Alors que le président-candidat a annoncé sa volonté de rassembler autour du «vrai travail» le 1er mai, le PS s'en prend à son bilan sur le chômage, tandis que les écologistes et le NPA l'accusent de vouloir ratisser les terres du FN.

Une «provocation préméditée», une «course derrière les voix» du Front national, des «accents de Pétain», une «honte»… Les réactions se déchaînent dans l'opposition après l'annonce de Nicolas Sarkozy d'organiser le 1er mai un «très grand rassemblement» autour du «vrai travail». Au lendemain du premier tour de la présidentielle, où il est arrivé en seconde position derrière François Hollande, le président-candidat a proposé de défendre «vraiment le travail», et «pas le statut», autour d'une «fête du travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille». Une façon pour Nicolas Sarkozy de défier les «corps intermédiaires» que sont les syndicats, qui organisent traditionnellement ce jour-là de grandes manifestations et qu'il n'a eu de cesse de critiquer pendant sa campagne. Et peut-être aussi un clin d'oeil au Front national, dont les électeurs détiennent en partie la clef du second tour, le 6 mai, et qui défile aussi tous les ans le 1er mai dans la capitale.



Ce projet de rassemblement, qui pourrait avoir lieu place du Trocadéro, dans le XVIe arrondissement de Paris, été accueilli avec ironie par le candidat socialiste, qui a souligné depuis Quimper qu'il n'entendait pas faire du 1er mai «une fête des uns contre les autres». Réponse de Nicolas Sarkozy depuis Saint-Cyr-sur-Loire, où il était en meeting: «Je ne savais pas que le 1er mai avait été privatisé par le Parti socialiste». «J'ai envie que cette France qui travaille se rassemble à Paris le 1er mai et j'ai envie de lui parler de notre conception du travail», a-t-il martelé.

«C'est vraiment une honte d'utiliser le 1er mai»

Dans la foulée de cet échange par meetings interposés, l'équipe de campagne de François Hollande a pris le relais, en critiquant le bilan du président sortant. Son porte-parole, Bernard Cazeneuve, a estimé que plutôt que de «diviser les Français avec sa «fête du vrai travail», le chef de l'État serait «tout à fait fondé à organiser la fête du vrai chômage, compte tenu de son bilan». «C'est vraiment une honte d'utiliser le 1er mai», a réagi la patronne du PS, Martine Aubry, soulignant que Nicolas Sarkozy avait «augmenté d'un million» le nombre de chômeurs sur son quinquennat. «À sa place, je ferais profil bas», a-t-elle lancé.

Le quatrième homme de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a quant à lui parlé d'«une radicalisation du combat» par Nicolas Sarkozy, voyant dans les manifestations unitaires «le meilleur anti-poison dont on dispose». «Jusqu'à présent, il n'y avait que les fachos qui faisaient ça le 1er mai et nous, on faisait le cortège, quand il y en a, avec les syndicats», a fait valoir le candidat du Front de gauche, s'en prenant en même temps à Marine Le Pen dont le FN organise depuis les années 80 un hommage à Jeanne d'Arc ce jour-là.

«Courrir derrière les voix» du FN

Du côté des écologistes, le sénateur Jean-Vincent Placé (EELV), soutien d'Eva Joly, a aussi dénoncé une «provocation préméditée» d'un président sortant qui veut «courir derrière les voix» du Front national avec des «discours les plus poujadistes possibles contre les forces syndicales du pays». Quant au NPA, il a souligné que Nicolas Sarkozy prenait «les accents de Pétain» pour «gagner les voix» de Marine Le Pen, le parti de Philippe Poutou appelant à faire de ce jour-là «un raz-de-marée antiraciste et antifasciste contre la droite».

Enfin, la frontiste Marine Le Pen, plusieurs fois visée par la gauche, a ironisé sur cette polémique en interrogeant: «Il veut pas venir défiler à la statue de Jeanne d'Arc, non?»
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