Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Inhumation du général Sahnoun Abdellah à Azazga : Emouvant hommage au chirurgien des maquis Mar 10 Avr - 9:29 | |
| INHUMATION DU GÉNÉRAL SAHNOUN À AZAZGA :
Émouvant hommage au chirurgien des maquis
Le général Sahnoun Abdellah dit «Si Abdellah» décédé dimanche, à l’âge de 77 ans, des suites d’une maladie a été inhumé hier dans sa ville natale d’Azazga en présence d’une nombreuse foule. Outre les autorités civiles et militaires et l’ONM de Tizi-Ouzou, de nombreux moudjahidine parmi ses compagnons d’armes de l’ex- Wilaya III historique se sont recueillis sur la dépouille de celui qui fut l’un des premiers maquisards de la région. Présent parmi la foule, au même titre que les généraux Toufik et Bouchareb, le général-major Touati dira que le défunt était «un homme remarquable de dévouement pour la cause nationale en général et les services de santé militaire en particulier. En tant que responsable militaire zonal, il jouissait de l’ estime des moudjahidine qui ont bénéficié de ses soins». Le moudjahid Ouazar Idir qu’il avait soigné au djebel et son adjoint Mohamed Chabane des «hôpitaux militaires» du maquis corroboreront les nombreux témoignages du cœur, de tous ceux qu’il avait soignés des graves blessures de guerre. «On a opéré sans anesthésie, amputé et soigné avec des moyens d’un autre âge, refermé les plaies avec du fil de cordonnier comme le font les hôpitaux modernes aujourd’hui et avec une formation sommaire de secourisme au sein des scouts», se rappellera avec émotion Mohamed Chabane. Sa carrière d’infirmier major au maquis se poursuivra dans les hautes fonctions qu’il a assumées après l’indépendance, dans la santé militaire, après avoir été nommé en 1960 comme chef de région du MALG en zone 4. Il fut tour à tour directeur général des services de santé, commandant de l’Ecole nationale des services de santé militaire, directeur régional, directeur de l’Ecole des services de santé militaire, puis directeur de la Caisse de sécurité sociale et de prévoyance de l’armée, et enfin directeur central des services de santé militaire. Discret, il montrera son humilité dans l’affaire de l’expropriation des propriétaires terriens pour le projet d’évitement de la ville d’Azazga en se refusant d’intervenir, en dépit du fait qu’il était largement touché par l’opération.
S. Hammoum | |
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