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 Sarkozy se présente comme le candidat de la sécurité

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Sarkozy se présente comme le candidat de la sécurité   Sarkozy se présente comme le candidat de la sécurité Icon_minitimeDim 25 Mar - 0:26

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Sarkozy se présente comme le candidat de la sécurité

Publié le 24/03/2012 à 20:42


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Nicolas Sarkozy, le 24 mars à Rueili-Malmaison

En meeting samedi à Rueil Malmaison, le président candidat a critiqué François Hollande, qui s'est déclaré opposé à toute nouvelle loi en matière de lutte contre le terrorisme.

Rendre coup pour coup. Alors que François Hollande - depuis la Corse, samedi _, s'est déclaré opposé à toute nouvelle loi votée dans la précipitation en matière de lutte contre le terrorisme, Nicolas Sarkozy a profité d'un meeting à Rueil-Malmaison, dans son ex-fief des Hauts-de-Seine, pour critiquer le candidat PS qui n'a «voté aucune des lois anti-terroristes derrière lesquelles il s'abrite aujourd'hui». «Il peut s'indigner, tergiverser, hésiter, esquiver, il peut finasser, refuser de voter des lois, c'est son droit, a t il poursuivi. Mais ces lois (le président a proposé de renforcer l'arsenal permettant de lutter contre l'apologie du terrorisme, NDLR) seront votées si les Français choisissent de me faire confiance».

Dans un gymnase de Rueil-Malmaison, surchauffé et bondé (quelque 3000 militants), Sarkozy a une nouvelle fois rendu un hommage appuyé aux forces de l'ordre ayant participé aux opérations de Toulouse. «Ces hommes auraient pu trouver la mort dans cet assaut», a-t-il noté en critiquant ceux qui, à gauche notamment, ont émis des réserves sur l'action et la stratégie du RAID. «Je ne laisserai personne remettre en cause ces hommes qui veillent sur notre sécurité et notre liberté.» Le président candidat veut enfoncer le clou: il recevra en grandes pompes les hommes du Raid mais aussi des gendarmes et des pompiers, mercredi à l'Elysée, après le conseil des ministres.

Hommage à Claude Guéant

Nicolas Sarkozy a rendu aussi «un hommage particulier» au ministre de l'intérieur Claude Guéant, qui sera candidat dans les Hauts de Seine aux législatives de juin et qui assistait à ce meeting «organisé pour lui», selon l'un de ses proches. «Il a été à hauteur de la confiance et des espoirs que les Français ont placé en lui, a lancé Sarkozy. L'État s'honore d'avoir des serviteurs comme Claude Guéant.» Assis au premier rang, entre le maire de la ville Patrick Olier et Roger Karoutchi, non loin de son mentor Charles Pasqua, le ministre savoure.

Nicolas Sarkozy a également fustigé ceux qui, selon lui, ont entretenu la polémique après le drame de Toulouse. «Pour les uns il fallait agir plus vite, pour les autres, il fallait attendre. Pour les uns, la France est coupable, pour les autres la société est coupable (…) Ces polémiques sont indignes», a t il lancé. Au passage, le président a vivement critiqué l'enseignante qui a demandé à ses élèves de respecter une minute de silence en mémoire de Mohammed Merah. «Je ne laisserai pas insulter la mémoire des victimes, ce geste est inadmissible. Hommage aux lycéens (qui ont quitté la classe pour protester, NDLR) honte à cette enseignante!»

Le président candidat a aussi évoqué son expérience personnelle à Toulouse: «Je n'ai rien oublié de ce que j'ai vu, de la douleur et de l'effroi dans les yeux des familles des victimes (…) Jusqu'à la fin de mes jours, ces images resteront présentes dans mon esprit. On ne peut pas s'habituer à telle souffrance».

Il en a profité pour se dépeindre comme un chef de l'État déterminé et qui n'a pas la main qui tremble quand il s'agit de prendre des décisions graves. Une manière de reléguer François Hollande, qui n'a exercé aucune responsabilité ministérielle et qui se voit souvent reprocher son indécision par la droite, au second plan. «J'assume la totalité des décisions qui ont conduit à neutraliser le tueur, a-t-il poursuivi. Si au sommet de l'État, les ordres ne sont pas clairs, la volonté n'est pas inébranlable, alors le résultat devient aléatoire.» Il a ainsi taclé le PS au sujet de la traque d'Yvan Colonna: «Souvenons-nous du temps qu'il a fallu pour trouver l'assassin d'un préfet de la Rébublique!» «Hollande le cherche sur la sécurité en Corse? Eh bien, voilà la réponse!», décrypte, back stage, un conseiller du président.

Nicolas Sarkozy a également critiqué une nouvelle fois l'alliance électorale entre les socialistes et les Verts, en visant les propos d'Eva Joly, qui a proposé de légaliser le cannabis pour lutter contre le trafic d'armes. «On ne sait pas si le Parti socialiste va s'indigner, demander un démenti, dénoncer cet accord électoral indigne passé avec les verts. On attend, on écoute, et bien non, rien ne se passe!(…) On revient dans l'ambiguité, l'esquive. Les Français attendent des réponses claires.».

Avant lui, le ministre de l'intérieur Claude Guéant avait vanté à la tribune les lois sur la sécurité et pour garantir la laïcité (interdiction de la burqa et des prières de rue, notamment) prises depuis le début du quinquennat. «Il faut protéger les Français (…) Avec Nicolas Sarkozy, la sécurité continuera à s'améliorer», a-t-il lancé. Le premier flic de France a appelé en outre les responsables politiques à refuser avec fermeté le communautarisme.

Nicolas Sarkozy poursuit sa campagne lundi dans le Loiret. Il tiendra un meeting mardi à Nantes sur le thème du «président protecteur». Avant de quitter le gymnase, le président candidat a glissé quelques confidences à la presse: «Franchement, dépénaliser le cannabis pour réduire le trafic d'armes! Si vous ne voulez pas en parler, je vais en parler, moi!» Et de conclure, visiblement soulagé que cette semaine éprouvante se termine: «Je suis content, c'est le week-end, je rentre à la maison diner avec Carla et Giulia.»

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