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 Editorial par M. Saadoune : Profil bas de la diplomatie algérienne

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Jamel
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Jamel


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Editorial par M. Saadoune : Profil bas de la diplomatie algérienne Empty
MessageSujet: Editorial par M. Saadoune : Profil bas de la diplomatie algérienne   Editorial par M. Saadoune : Profil bas de la diplomatie algérienne Icon_minitimeMer 16 Nov - 8:58

Editorial par M. Saadoune : Profil bas de la diplomatie algérienne Header

Mercredi 16 novembre 2011

Editorial : Profil bas

par M. Saadoune


Le ministre des Affaires étrangères du Qatar a-t-il été arrogant et menaçant à l'égard de M. Mourad Medelci au cours d'une discussion chaude sur le dossier syrien ? Pendant au moins vingt-quatre heures, les internautes algériens ont commenté et analysé l'assertion d'un journal saoudien, avant qu'un officiel algérien ne démente. Encore une fois, le mal est fait.

La diplomatie algérienne n'est pas responsable effectivement de ce qu'elle appelle des «affabulations» d'un journal saoudien, elle est néanmoins prise en défaut de réaction tardive et molle. Une bonne partie de l'opinion algérienne estime que la diplomatie algérienne a perdu de son allant et qu'elle est dans le profil bas général. Non sans raison. Les deux rencontres au sommet organisées hier sous le parrainage de l'émir du Qatar, entre le président Abdelaziz Bouteflika et le chef du CNT libyen, peuvent paraître comme allant de soi. Le Conseil national de transition est devenu un fait établi et reconnu internationalement et l'Algérie ne peut se permettre de l'ignorer. Mais les officiels algériens ne peuvent non plus ignorer que leur gestion du dossier libyen, du début de la rébellion à Benghazi à la rencontre au sommet de Doha, est déroutante pour l'opinion algérienne.

Certes, une diplomatie n'est pas nécessairement un reflet fidèle de l'état de l'opinion, changeante par définition. Mais il existe bien un décalage constant qui va au-delà de cette inadéquation. Les Algériens auraient attendu du gouvernement algérien qu'il prenne position quand Kadhafi a proféré des menaces contre les rebelles, il ne l'a pas fait. Et quand il y a eu une intervention occidentale avec la couverture de l'Onu, l'opinion algérienne a changé et s'est retrouvée globalement dans une position de défiance. Cela n'a pas donné lieu à une ré-adéquation, puisque l'Algérie officielle s'est retrouvée pratiquement sans voix et n'était pas en mesure de traduire ce rejet. L'Algérie s'est drapée pudiquement de la position de l'Union africaine, qui a été totalement marginalisée dans le dossier libyen.

L'évolution de la situation en Libye, avec au final le lynchage de Kadhafi, a accentué la tendance générale au sein de l'opinion : une majorité hostile au nouveau régime libyen et une minorité qui l'approuve. Là également, on constate à nouveau le décalage. Au nom du réalisme, le gouvernement algérien prend langue avec le CNT. Le problème est qu'au jeu du «réalisme», la diplomatie algérienne n'a pas été particulièrement brillante. Qui pouvait en effet croire que le régime de Kadhafi avait une chance d'échapper à la destruction après l'entrée en action de l'armada de l'Otan et le lâchage de la Ligue arabe ? Pourquoi invoquer le réalisme aujourd'hui, alors qu'on ne l'a pas fait il y a quelques mois ?

Il ne s'agit pas de reprocher à la diplomatie algérienne de ne pas avoir applaudi à l'intervention militaire de l'Otan. Par contre, il faut bien constater que son absence de réaction au tout début de la crise libyenne l'a définitivement contrainte à l'inaction. L'Algérie s'est contentée de suivre les choses de loin et de les subir. Les rencontres d'hier entre les responsables algériens et libyens vont être comptées au crédit du Qatar. Ce n'est pas un hasard. La diplomatie algérienne est bien dans la ligne du profil bas.

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