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 Crimes coloniaux : L'usage intempestif du terme « repentance » n'est pas fortuit

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Crimes coloniaux : L'usage intempestif du terme « repentance » n'est pas fortuit   Crimes coloniaux : L'usage intempestif du terme « repentance » n'est pas fortuit Icon_minitimeSam 3 Mar - 12:04

Crimes coloniaux : L'usage intempestif du terme « repentance » n'est pas fortuit Logo

Crimes coloniaux : L’usage intempestif du terme « repentance » n’est pas fortuit

Par La Rédaction | 02/03/2012 | 22:28

Crimes coloniaux : L'usage intempestif du terme « repentance » n'est pas fortuit Crimes-coloniaux-300x271


Les responsables français usent à souhait du terme repentance comme " épouvantail " contre ceux qui demandent à la France officielle de reconnaître simplement ses crimes coloniaux, a relevé vendredi l’historien et spécialiste du colonialisme en Algérie Gilles Manceron rapporte l’APS. " Dans le discours présidentiel, le terme repentance que personne quasiment ne revendique, est choisi dans un but de dénigrement de ceux qui demandent une simple reconnaissance des faits et le réexamen critique de cette page de l’histoire ", a indiqué l’historien lors d’une conférence à Paris sur le thème : "La marche vers l’indépendance: les difficiles coexistences en Algérie et en France (1945-1962) ".

Pour lui, la notion de repentance que " personne en France, dans le milieu des historiens, n’en revendique le concept " est " mise en avant comme épouvantail, un repoussoir par (le président) Nicolas Sarkozy ". Dans un message adressé aux rapatriés d’Algérie (Harkis, Pieds-noirs) lu en son nom par son ministre de la Défense, M. Gérard Longuet, le chef de l’Etat français avait assuré, en janvier dernier, que l’année 2012 ne serait pas celle de la repentance.

Le président français venait d’afficher son refus définitif d’une peu probable repentance de la France. " Je vous affirme que cette année 2012, cinquantenaire de la fin de la Guerre d’Algérie, sera l’année du souvenir et du recueillement, et sûrement pas celle de la repentance ", avait-il indiqué dans son message, lu à l’occasion de l’inauguration à Perpignan du centre de documentation des Français d’Algérie.

Selon Manceron, ce qui fait obstacle, 50 après l’indépendance de l’Algérie, à des relations apaisées et normales entre les peuples français et algérien, entre les deux nations et les deux Etats, c’est la " non reconnaissance de la part de la France et de ses institutions du fait colonial ". " Il y a comme une contradiction entre le principe d’une colonisation, d’une conquête marquée par la violence, avec les principes même d’illégitimité des guerres de conquête et la nécessité pour une nation de vivre ", a-t-il relevé, signalant que déjà au 19e siècle le droit des nationalités était reconnu.

Dans le cas de la France, le fait colonial, a ajouté l’historien, s’est " imbriqué dans l’histoire républicaine, depuis la 2ème République 1948-1952, jusqu’à l’avènement de la cinquième ". " En s’imbriquant dans l’histoire républicaine, le fait colonial a pris des aspects particuliers, notamment par l’élaboration d’un discours de justification au nom d’une œuvre civilisatrice ", a noté l’historien. " Ce discours idéologique, porté par l’école laique, est un argument en faveur d’une certaine version de la colonisation (…) qui est un obstacle au dépassement du contentieux historique ", a-t-il dit, citant la loi du 23 février 2005 vantant les effets " positifs " du colonialisme.

Pour l’invité du Forum France Algérie, ce discours a " fait faillite ". " On en veut pour preuve la joie des Algériens le jour de leur indépendance le 5 juillet 1962, en plus du fait qu’intrinsèquement on ne peut pas distinguer du positif et du négatif dans le fait colonial ", a-t-il opiné.
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Ahmed




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MessageSujet: Re: Crimes coloniaux : L'usage intempestif du terme « repentance » n'est pas fortuit   Crimes coloniaux : L'usage intempestif du terme « repentance » n'est pas fortuit Icon_minitimeSam 3 Mar - 14:18

Salam aleikoum,

Nous Algériens et fiers de lêtre, nous devons rien demander à ces criminels. L'Algérie qui a tant souffert de l'occupation et de la guerre menées par la France coloniale n'a pas à quémander de reconnaissance des politiques français actuels. Les choix de notre pays en matière de politique, d'économie, de diplomatie etc... doivent mettre les décideurs français dans l'obligation de reconnaître les crimes odieux commis par la France coloniale en Algérie. Nous pouvons pardonner mais sans jamais oublier.

Amicalement,

Ahmed

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