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 Bouteflika à partir d'Oran : la prochaine législative sera aussi historique que le 1er Novembre 54

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Bouteflika à partir d'Oran : la prochaine législative sera aussi historique que le 1er Novembre 54   Bouteflika à partir d'Oran : la prochaine législative sera aussi historique que le 1er Novembre 54 Icon_minitimeSam 25 Fév - 8:08

Ouest-Tribune Le Premier Quotidien de l'Oranie

Bouteflika à partir d'Oran : la prochaine législative sera aussi historique que le 1er Novembre 54 Logo

Bouteflika à partir d’Oran :

La prochaine législative sera aussi historique que le 1er Novembre 54

Bouteflika à partir d'Oran : la prochaine législative sera aussi historique que le 1er Novembre 54 Bouteflika-28042011-31ee109

Dans un discours de plus d’une heure, le président de la République a qualifié la prochaine législative du 10 mai d’historique au même titre que la date du premier novembre 54.


Pourtant cette déclaration ne figurait pas dans le discours officiel dont copie a été remise à la presse. Elle révèle, cependant l’importance stratégique de cette échéance électorale d’autant que Bouteflika l’a appuyée d’un «si vous voulez le changement, faites donc», en s’adressant aux nombreux travailleurs venus l’acclamer.

Cette élection, dira-t-il encore, vient séparer deux ères, il est temps d’opérer la rupture et d’en finir avec la mentalité rétrograde et les comportements malsains, a t-il ajouté, prenant à témoin une assistance chauffée à blanc et qui ne cessait de l’ovationner et de l’appeler à un quatrième mandat. Mais il ne semblait pas les suivre, répétant plusieurs fois que seul Dieu est éternel et en parlant à la première personne du pluriel, notre temps est révolu «tab jnanna» clamait-il. Est-ce à dire qu’il ne compte pas se représenter?

C’est en tout cas, ce que tout le monde a compris ce 23 février 2012 dans la salle omnisports où se tenait la cérémonie officielle de la commémoration du 41ème anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et le 56ème de la création de l’UGTA. D’aucuns n’ont pas hésité à qualifier son discours d’un SOS, voulant dire sauvez ce pays qui ne doit pas revivre l’expérience amère dont il a fait les frais et de laquelle il s’en est sorti non sans mal et sans l’aide de personne, surtout qu’il a fait allusion à la conjoncture internationale très difficile et dangereuse ainsi qu’à l’ingérence étrangère qu’il faut éviter à tous prix en allant voter massivement. La crédibilité du pays est sur la balance, car, les yeux du monde entier sont braqués sur nous et nous ne pouvons rater le coche, martela t-il, soulignant le caractère capital de cette échéance. Le parlement, qui sera issu de la prochaine législative, sera, selon le président, pluriel, démocratique, diversifié et représentatif et il faut qu’il le soit, tonna-t-il pour être apte à valider la nouvelle constitution qui jettera les bases d’un nouveau départ «plus qualifié, surtout plus à même de poursuivre sa mission législative d’adaptation et de développement du dispositif législatif du pays, en adéquation avec les mutations que connaît la société, la progression des réformes politiques et les exigences du développement accéléré»...

«Dans le cas contraire, le bateau coulera», a t-il souligné, sortant encore une fois du discours officiel. Evoquant le rôle de l’administration, il dira que celle-ci se doit de s’en tenir à la neutralité comme elle se doit «de réunir les moyens nécessaires et les conditions idoines pour la réussite de cet évènement, mais il appartient, en premier lieu, aux partis de mobiliser de larges franges du peuple et de gagner les voix des électeurs», a précisé le chef de l’Etat, les exhortant à présenter des programmes et candidats crédibles, ajoutant que «le mouvement associatif a, lui aussi, une part de responsabilité en assumant son rôle vital d’encadrement et de sensibilisation des citoyens» au même titre que «les médias, tous types confondus, qui ont pour devoir professionnel et national d’informer et de sensibiliser les citoyens à l’importance et à la portée du scrutin». Rappelant que des instructions fermes ont été données pour garantir un scrutin honnête et transparent, il dira ne permettre à personne de les transgresser et que des comptes seront rendus par tous ceux qui les enfreindraient.

Le sort et le destin du pays se joueront à cette occasion, il n’omettra pas de rappeler que la supervision du processus électoral par l’appareil judiciaire sera un véritable test de la crédibilité pour la justice et une opportunité pour renforcer son rôle vital dans la consécration de la démocratie et la promotion des droits politiques dans la société». Des impressions et avis que nous avons recueillis à la fin de ces déclarations, qui n’ont laissé personne indifférent, il nous a été donné de comprendre que le président lui-même veut un changement vers le qualitatif, recommandant au peuple de s’assumer et d’en finir avec la médiocrité faisant clairement allusion au peu ou pas de représentativité des élus actuels, tant locaux que nationaux. Un vieux syndicaliste retraité nous l’a spécifié, d’une manière on ne peut plus significative.

La commémoration du double anniversaire a vu la présence de pas moins de huit ministres et du vice-premier ministre Yazid Zerhouni ainsi que le frère-conseiller du président, Said.
A un moment donné, le Secrétaire Général de l’ONM, paraissant affecté puisque accompagné par un assistant ne le lâchant pas d’une semelle, a été aperçu parmi les officiels. Le déplacement du président à Oran a été mis à profit pour lui permettre de procéder au lancement et à la pose des premières pierres de quelques projets, tels celui du M.A.O de Belgaid, les 21000 logements et les 3000 places pédagogiques de Belgaid. Le centre de développement spatial a, lui aussi, fait l’objet d’une visite où le directeur général de l’ASA (Agence Spatiale Algérienne), Oussedik Azzedine a fait une importante et brillante présentation sur le bilan et les perspectives à moyen terme de ce secteur stratégique. Le président s’est enfin rendu à la base navale de Mers-El-Kébir inspectant des projets militaires où il n’a pas été permis, pour des raisons de confidentialité, nous a-t-on dit, à la presse d’être présente.[/font]

Hakim Ghali

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Jamel
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MessageSujet: Bouteflika : "Le pays est en danger !"   Bouteflika à partir d'Oran : la prochaine législative sera aussi historique que le 1er Novembre 54 Icon_minitimeSam 25 Fév - 10:34

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Actualité

Samedi, 25 Février 2012 10:00

Il compare les législatives du 10 mai au 1er novembre 1954

Bouteflika : “Le pays est en danger !”

Par : Azzeddine Bensouiah

Bouteflika à partir d'Oran : la prochaine législative sera aussi historique que le 1er Novembre 54 2_200_150

Le président Bouteflika a retrouvé sa verve d’antan, le temps d’un discours de circonstance où il a mis les pieds dans le plat en disant les choses crûment. On est loin du discours expéditif de Laghouat, ou de celui enregistré pour la convocation électorale, tout comme on est loin des discours lus par ses conseilleurs.


Plus d’une heure, debout, usant de ses gestes qui ont fait sa popularité au début des années 2000, le président Bouteflika s’est donné à fond, lui dont l’état de santé alimente les discussions depuis 2007.

Le chef de l’État, qui a multiplié ses déclarations, ces derniers temps, s’engage personnellement dans la réussite du scrutin de mai prochain. Pour la première fois, il dit les choses comme elles le sont et comme elles se présentent : le pays est en danger et subit une très forte pression étrangère.

Cette hantise lui fera dire que les élections de mai prochain seraient semblables au 1er Novembre 1954. Une comparaison lourde de sens, dans la mesure où toutes les élections organisées sous son règne n’ont pas bénéficié d’un tel traitement, d’une telle comparaison. C’est l’élection de la dernière chance, semble dire le chef de l’État. En associant le sort et la crédibilité d’un régime, à bout de souffle, à celui du pays, le président Bouteflika agite l’épouvantail des graves conséquences vécues par certains pays arabes, embarqués dans “le printemps libyen”. Pour lui, le peuple algérien serait assez conscient pour ne pas tomber dans le piège et éviter au pays une intervention étrangère aux conséquences fâcheuses. La hantise d’un faible taux de participation fera dire au chef de l’État que le désir de changement et de réformes, devrait s’exprimer à travers les urnes et non par la passivité. Tout en s’impliquant personnellement dans la campagne de sensibilisation, le président Bouteflika invite les partis et le mouvement associatif d’en faire autant. Selon lui, si ces acteurs existent réellement, ils devront le prouver à travers ces élections. Pour sa part, il s’engage à garantir des élections transparentes et crédibles et en veut pour preuve l’appel à des observateurs étrangers pour suivre le déroulement du scrutin. Le chef de l’État veut impliquer les médias dans cette campagne de sensibilisation. Il estimera que les médias soutiendront la volonté populaire. Cette dernière s’est toujours exprimée contre toute ingérence étrangère dans les affaires internes du pays, selon le président Bouteflika, pour qui “nul n’a le droit de se jouer de la crédibilité et de l’indépendance du pays”. S’il est prématuré de mesurer la portée des menaces qui pèseraient sur le pays, telles qu’exprimées par le chef de l’État, il apparaît clairement que le régime se trouve dans une impasse et que seules des élections législatives crédibles, aux yeux de la communauté internationale, pourraient lui accorder un sursis supplémentaire.

Le président Bouteflika a, toutefois, laissé transparaître sa volonté de quitter le pouvoir. Dans une salle totalement acquise, une voix a fusé pour clamer “quatrième mandat”. La réplique du président Bouteflika est, on ne peut plus éloquente. “Nul n’est éternel, sauf Dieu”, laissant entendre que son âge et son état de santé ne lui permettaient plus de briguer quoi que ce soit. Tab djenanna (les carottes sont cuites), ou encore : “Le sort des êtres humains est entre les mains de Dieu.” Tout porte à croire, donc, que le président Bouteflika est en train de livrer, présentement son ultime combat. Il lui restera, probablement, la révision de la constitution. Là, le chef de l’État fait un clin d’œil au FFS, qui revendiquait depuis 1963 l’élection d’une assemblée constituante, mais aussi à la communauté internationale qui avait bien accueilli l’élection d’une Assemblée constituante en Tunisie, en Égypte et vraisemblablement en Libye. Il laisse entendre que, quels que soient les résultats du scrutin de mai prochain, notamment en cas de victoire des islamistes, il n’y aura pas d’arrêt du processus électoral. Le pouvoir a, semble-t-il, changé de fusil d’épaule et s’accommoderait, à présent, avec un parlement à majorité islamiste. Il serait prêt jusqu’à prendre exemple du modèle turc, histoire de rassurer davantage la communauté internationale.

La multiplication des appels du président Bouteflika en vue d’une forte participation aux élections, ajoutée aux efforts déployés par le ministère de l’intérieur, vont-ils renverser la tendance à une forte abstention ? Pour le moment, rien ne le présage.

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Karim




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MessageSujet: Re: Bouteflika à partir d'Oran : la prochaine législative sera aussi historique que le 1er Novembre 54   Bouteflika à partir d'Oran : la prochaine législative sera aussi historique que le 1er Novembre 54 Icon_minitimeLun 27 Fév - 11:06

Bonjour,

À Oran, Bouteflika a osé signer un constat de carence de son passage à la Présidence de la République qui arrive bientôt à son terme. En effet, en déclarant que le pays était en danger, Bouteflika a fait ainsi lui même un constat de carence essentiellement dû à son incapacité physique et psychologique à assumer convenablement l’essentiel de ses lourdes charges constitutionnelles. Il doit donc avoir le courage d’aller au bout de son constat d’échec et d’impuissance et remettre le pouvoir soit à un Gouvernement d’Union Nationale, soit au Haut Commandement de l’ANP, garante de la Constitution, comme l’a fait Moubarak en Egypte. D’autant plus que, coïncidence heureuse ou volonté délibérée, la Direction de l’Armée Populaire Nationale, qui vient de saisir officillement les différents acteurs des paysages politique et médiatique algériens pour qu’ils ne l’appellent plus “La grande Muette” mais simplement “l’ANP”, serait prête à assumer, une fois encore, ses responsabiltés, toutes ses responsabilités constitutionnelles, notamment au moment de l’impasse institutionnelle à laquelle Bouteflika, gravement malade et totalement dépassé, a fait directement allusion dans son dernier discours d’Oran, en déclarant notamment que” l’Algérie est en danger”. Nous autres citoyens non-islamistes, nous combattrons par tous les moyens démocratiques et plus... les intégristes islamistes salafistes pour leur barrer la route vers le Pouvoir.

Amicalement,

Karim

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