Le Blog-Forum de Jamel
Le Blog-Forum de Jamel
Le Blog-Forum de Jamel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Blog-Forum de Jamel

Air du temps, Libre Expression, Médecine, Culture, Actualités, Politique, Société.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Nicolas Sarkozy défend la «valeur travail»

Aller en bas 
AuteurMessage
Jamel
Administrateur
Administrateur
Jamel


Messages : 14896
Date d'inscription : 25/10/2011
Localisation : Lyon

Nicolas Sarkozy défend la «valeur travail» Empty
MessageSujet: Nicolas Sarkozy défend la «valeur travail»   Nicolas Sarkozy défend la «valeur travail» Icon_minitimeMer 22 Fév - 23:53

WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Présidentielle

Nicolas Sarkozy défend la «valeur travail»

Mis à jour le 22/02/2012 à 22:55 | publié le 22/02/2012 à 22:52

Nicolas Sarkozy défend la «valeur travail» 1a61b74a-5d8d-11e1-b170-b72124fbbea9-493x328
Nicolas Sarkozy était l'invité du journal télévisé de David Pujadas mercredi soir, sur France 2.

Le président candidat souhaite renouer avec la justice sociale.

Priorité à l'emploi et au travail, tout en peaufinant un profil plus social. Invité du JT de France 2 mercredi soir, Nicolas Sarkozy qui a placé cette première semaine de campagne sous le signe de la «valeur travail» - dans un contexte d'augmentation du chômage - a proposé une batterie de réformes dans ce registre: réforme de la prime pour l'emploi et allégement des charges sur les bas salaires, interdiction des retraites-chapeau et des parachutes dorés. Il souhaite imposer aussi des heures de travail d'intérêt général pour les bénéficiaires du RSA. Et a proposé que la rémunération des plus hauts dirigeants ne soit plus votée par le conseil d'administration mais par l'assemblée générale des actionnaires (lire le détail ci-dessous). «Le travail doit être plus rémunéré que l'assistanat», a-t-il martelé.

Sa proposition en faveur des bas salaires vise à équilibrer la mise en place de la TVA sociale (ou «anti-délocalisation»), présentée par le gouvernement comme un moyen d'accroître la compétitivité des entreprises, par une baisse du coût du travail. Mais critiquée par l'opposition, et certains élus de la majorité, pour qui ce dispositif constitue une nouvelle hausse d'impôts et augure une augmentation des prix.

Nicolas Sarkozy qui s'était présenté en 2007 comme le «président du pouvoir d'achat», mais qui a vu ses promesses de campagne balayées par la crise, a donc voulu faire un geste en direction des catégories populaires. «Il tend la main aux Français avec le référendum, il tend la main aux formations politiques avec la proportionnelle et il tend la main aux salariés avec des mesures pour le pouvoir d'achat», décrypte le secrétaire national de l'UMP Guillaume Peltier. «Il dénonce à la fois les «profiteurs» du haut et du bas», ajoute le président de la Droite sociale, Laurent Wauquiez, qui avait fait des propositions en ce sens.

Étiqueté «président des riches» par la gauche, Sarkozy sait surtout qu'il a du retard à rattraper en matière de justice sociale. «Il a du retard sur Hollande dans ce domaine», reconnaît un proche. Dimanche à Marseille, le président avait déjà retrouvé des accents du discours de Toulon en 2008: «Il faut avoir le courage de dire aux élites qu'une partie d'entre elles n'a pas été à la hauteur de ses responsabilités en s'octroyant des rémunérations qui défiaient le sens commun», a-t-il lancé.



Mercredi soir, Sarkozy a également reconnu qu'il avait «appris de sa fonction de président» et qu'il ne referait pas un certain nombre d'«erreurs», comme le Fouquet's. «Si c'était à refaire, je ne referais… ne reviendrais pas dans ce restaurant, puisque que ça a été vraiment le feuilleton», a-t-il répondu en butant sur les mots. Avant de relativiser: «Si après trois années de crise, cinq années de mandat, c'est la plus grave erreur qu'il faut que je confesse…» Le président s'est également défendu du procès en violence que lui fait Hollande, estimant qu'il n'avait pas le sentiment d'avoir «franchi les bornes» en accusant son rival socialiste de «mentir matin et soir».



Le président déclinera ses dernières propositions lors d'un meeting à Lille, jeudi, où Rachida Dati prendra la parole. Ce meeting sera précédé d'une visite d'un centre de formation des apprentis, à Tourcoing. «Le travail reste un marqueur, décrypte un proche. Il serait suicidaire de dire que tout ce qui a été fait sur le sujet depuis cinq ans est suffisant. Le travail reste une préoccupation forte des Français qui n'est prise en compte par aucun des concurrents du président.» La semaine prochaine sera consacrée à l'éducation, autour d'un meeting à Montpellier, mardi. Sarkozy pourrait revenir ensuite sur les thèmes régaliens (immigration, sécurité). Ses équipes veulent susciter une «montée en puissance», avant le grand meeting de Villepinte, en région parisienne, le 11 mars. Parallèlement, Sarkozy veut profiter à plein de sa liberté de temps de parole, qui s'achève mi-mars. Il sera l'invité de l'émission de France 2 «Des paroles et des actes» le 6 mars et se rendra sans doute sur TF1 le 12 mars. Il réfléchit aussi à la constitution d'un «comité politique», visant à associer toutes les sensibilités de la droite à sa campagne.


Dernière édition par Jamel le Jeu 23 Fév - 9:16, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://sidi-bel-abbes.1fr1.net
Jamel
Administrateur
Administrateur
Jamel


Messages : 14896
Date d'inscription : 25/10/2011
Localisation : Lyon

Nicolas Sarkozy défend la «valeur travail» Empty
MessageSujet: L'opposition dénonce un «pseudo mea-culpa»   Nicolas Sarkozy défend la «valeur travail» Icon_minitimeJeu 23 Fév - 9:19

WEB GOOGLE - ACTUALITÉ > Présidentielle

L'opposition dénonce un «pseudo mea-culpa»

Mis à jour le 22/02/2012 à 23:39 | publié le 22/02/2012 à 22:49

RÉACTIONS - Alors que la majorité vante le «courage» et la «lucidité» du président sortant, l'opposition déplore les nouvelles «promesses» du «président aux 4 millions de chômeurs».

• Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a fait valoir mercredi soir après l'intervention de Nicolas Sarkozy sur France 2 que «la valeur travail était un pilier du projet de société pour le président», reposant «sur la justice et la transparence». Commentant les annonces sur l'emploi du président-candidat, le ministre a expliqué que la «réforme de la prime pour l'emploi» se traduirait «clairement par l'augmentation du salaire direct pour 7 millions de personnes». «C'est donc mieux récompenser le travail», a-t-il dit, en soulignant également «un vrai écart entre travail et non travail».

• «Avec courage et lucidité, Nicolas Sarkozy a émis devant les Français plusieurs propositions très concrètes pour plus de responsabilité, plus de solidarité et plus de justice», a réagi Brice Hortefeux, le vice-président du conseil national de l'UMP. «S'inscrivant au-delà des clivages partisans et tirant tous les enseignements de la crise économique mondiale, Nicolas Sarkozy a tracé des pistes pour que chacun puisse être mieux rémunéré selon son mérite et son travail, pour que tous respectent leurs droits et leurs devoirs et que les hauts dirigeants soient contraints à des rémunérations plus raisonnables», a-t-il ajouté.

• Jean-Louis Borloo, le président du parti radical et Laurent Hénart, le numéro 2 du Parti, ont tous deux salué «la poursuite de la réforme du financement de la protection sociale». «L'allégement des charges sur les bas salaires, compensé par l'imposition des dividendes et la redistribution de la Prime pour l'emploi, est une mesure forte en faveur du pouvoir d'achat des salariés les plus modestes», ont-ils souligné. Avant d'ajouter: «L'encadrement des rémunérations des hauts dirigeants, l'interdiction des retraites chapeaux et des parachutes dorés sont le signe évident d'une volonté de moraliser la vie économique de notre pays».

• Selon Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande, Nicolas Sarkozy, en évoquant l'interdiction des retraites-chapeau ou la moralisation des rémunérations, «reprend exactement les propositions» du Parti socialiste. «Nicolas Sarkozy découvre tout à coup les rémunérations excessives, alors qu'il a été l'ami des conseils d'administration», a dénoncé Pierre Moscovici.

• Pour Harlem Désir, le numéro 2 du PS, «aucun artifice, aucun pseudo mea- culpa, ne transformera le président des riches en candidat du peuple». «Après avoir accumulé les fautes économiques, comme la TVA anti-sociale et la défiscalisation des heures supplémentaires, le président aux 4 millions de chômeurs ose encore faire des promesses sur l'emploi. Cela fait cinq ans qu'il gouverne et il découvre maintenant le problème du chômage», a-t-il poursuivi. «Il n'y a que dans les promesses électorales que Sarkozy augmente les salaires. Qui peut le croire maintenant?», s'est-il encore interrogé.

• Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche à la présidentielle, a estimé que la prestation de Nicolas Sarkozy ressemblait à l'«agitation frénétique de l'homme en train de se noyer». Sur la réforme de la prime pour l'emploi (PPE), il a jugé que «c'était très exactement la proposition de Marine Le Pen qui a proposé d'augmenter de 200 euros les salariés avec l'argent des cotisations sociales», y voyant un «tour de bonneteau».

Au sujet de la soirée du Fouquet's dont le président a affirmé qu'il n'y reviendrait pas «si c'était à refaire», Jean-Luc Mélenchon a lancé: «À tout pécheur, miséricorde!», mais «là on devient ridicule aux yeux de toute l'Europe».

Revenir en haut Aller en bas
https://sidi-bel-abbes.1fr1.net
 
Nicolas Sarkozy défend la «valeur travail»
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Blog-Forum de Jamel :: Général :: Economie-
Sauter vers: