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 Affaire Bygmalion : face aux soupçons, Copé « fait confiance à la justice »

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Petrus.m

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MessageSujet: Affaire Bygmalion : face aux soupçons, Copé « fait confiance à la justice »   Affaire Bygmalion : face aux soupçons, Copé « fait confiance à la justice » Icon_minitimeVen 16 Mai - 8:53

Le Monde.fr | 15.05.2014 à 02h16 • Mis à jour le 15.05.2014 à 17h42
Affaire Bygmalion : face aux soupçons, Copé « fait confiance à la justice » Nyyrzza
« Libération » affirme mercredi que le parti a payé 12,7 millions d'euros à l'agence de communication proche de M. Copé, pour 55 conventions thématiques qui ont laissé peu de souvenirs.

Quand Le Point avait accusé l'UMP, en février, d'avoir surfacturé l'organisation de meetings de campagne de Nicolas Sarkozy à l'agence de communication Bygmalion, le président du parti, Jean-François Copé, avait dénoncé « des chiffres fantaisistes et des mensonges grossiers » pour « nuire à l'image de l'UMP et de ses dirigeants ».

Cette fois, c'est Libération qui accuse l'UMP, dans son édition du mercredi 15 mai, d'avoir versé « près de 20 millions d'euros à la filiale de Bygmalion Event & Cie », dirigée par certains de ses proches, pour l'organisation de « 80 événements », et notamment « 55 conventions thématiques » pour 12,7 millions d'euros entre janvier et juin 2012.

En marge d'une conférence de presse sur l'outre-mer au siège du parti, Jean-François Copé, président de l'UMP, a assuré n'être « dupe de rien » :

« On approche des européennes, on nous a fait ça avant les municipales avec les mêmes allégations, le tout mélangé, amalgamé, mal vérifié ». « J'ai produit, après l'histoire du Point, un document de sept pages avec les éléments, les comptes ont été validés, nous avons déjà répondu à tout. Il y a une enquête préliminaire, je fais confiance à la justice».
http://splashurl.com/kjb7aeh

Lire nos explications : Affaire Copé : ce qu'on sait, ce qu'on savait, ce qu'on ignore
http://splashurl.com/l2ybnv9

AUCUN SOUVENIR

Problème : au cours de son enquête, le quotidien n'a trouvé trace que de « quelques-unes » de ces conventions, « et ce sont souvent les moins chères ». Plus troublant, des responsables de l'UMP censés avoir participé à ces réunions n'en ont aucun souvenir. Comme cette « conférence sur l'accès au crédit », qui aurait eu lieu le 30 mai 2012 – soit trois semaines après la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle –, pour un coût total de 299 000 euros (incluant notamment 72 000 euros de vidéo, 66 000 euros de son et lumière et 21 000 euros de traiteur), et dont le principal intervenant aurait été, selon des factures d'Event & Cie, le député de Paris Pierre Lellouche.

« Je suis tout à fait étonné. En plus, le crédit n'est pas du tout mon thème de prédilection !, a réagi à Libération l'intéressé, pour qui le montant n'est compatible avec ses dépenses d'alors pour les législatives. Tout ça ? Pour moi ? Le plafond des législatives n'excède pas les 45 000 euros par candidat, et l'UMP m'a donné, comme à tous les autres, 6 000 ou 7 000 euros, pas plus. » En cherchant dans ses agendas, Pierre Lellouche a indiqué à Libération avoir retrouvé trace d'une réunion à l'Assemblée nationale ce jour-là, mais sans traiteur ou son et lumière. M. Lellouche, qui conteste toute participation à une conférence facturée à l'UMP, a saisi son avocat.

De son côté, le porte-parole du PS, Carlo Da Silva, a estimé dans un communiqué que « Jean-François Copé ne [pouvait] décemment plus se soustraire aux explications qu'il doit aux Français. Bref, il est temps que Copé rime avec clarté ! ».

« Faut-il rappeler que l'appel aux dons lancé par l'UMP pour renflouer ses caisses restées vides après la campagne présidentielle a été à 60 % financé par l'argent des contribuables ? Les Français ont le droit de savoir si leurs impôts ont servi à compenser ce qui avait été distribué par M. Copé à ses amis ».

« SI L'ON VEUT PAYER 4 À 5 FOIS LE PRIX, RIEN NE NOUS EN EMPÊCHE »

Ce chiffre exorbitant de 299 000 euros revient régulièrement dans les facturations d'événements par Bygmalion, note la journaliste de Libération. Comme cette convention du 21 mars 2012 sur le thème « réforme des retraites et sauvegarde du régime par répartition », incluant « 72 000 euros de vidéo [et] 20 000 euros de régie technique ». Et dont le secrétaire national de l'UMP en charge des retraites, Arnaud Robinet, n'a aucun souvenir.

Ou une autre le 2 mai de la même année, le jour du débat d'entre-deux-tours entre François Hollande et Nicolas Sarkozy, consacrée à l'Europe et qui aurait coûté 300 000 euros. Le quotidien cite également une « convention sur le terrorisme » à 300 000 euros, qui aurait donné lieu « à la publication d'un argumentaire de 4 pages ». « Ca fait cher la page », a ironisé « un cadre de l'UMP » à la journaliste de Libération.

Interrogé sur le coût de ces événements, le directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, a expliqué, a expliqué que « les partis peuvent administrer leurs finances comme bon leur semble. Si l'on veut payer 4 à 5 fois le prix, rien ne nous en empêche. »

L'affirmation de M. Lavrilleux est exacte. Mais elle ne ravira probablement pas les sympathisants de l'UMP qui ont donné massivement pour aider le parti à réunir 11 millions d'euros, à l'été 2013, après l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel.

BYGMALION CONTESTE TOUTE SURFACTURATION OU RÉTROCOMMISSION

De son côté, l'agence Bygmalion, par la voix de son avocat, Me Patrick Maisonneuve, a contesté « toute accusation de surfacturations, la marge se situe entre 25 % et 28 %, elle est tout à fait normale par rapport à d'autres structures comparables ». « Nous contestons également toute rétrocommission », a-t-il ajouté.

La justice pourrait se saisir de ces nouveaux éléments. Le parquet de Paris a déjà ouvert une information judiciaire, début mars, pour « faux », « abus de biens sociaux » et « abus de confiance ». Elle vise implicitement le patron de l'UMP, Jean-François Copé, et la société Bygmalion, agence de communication fondée par deux de ses intimes, Bastien Millot, qui fut son directeur de cabinet à Meaux (ville dont il est le maire) et Guy Alvès, son ancien chef de cabinet à Bercy, quand il était ministre du budget (2004-2007). M. Copé avait annoncé qu'il allait porter plainte pour « diffamation » à l'encontre du Point.

Lire le décryptage : Si vous n'avez rien suivi de l'affaire Copé
http://splashurl.com/kzfyedh
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