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 Placé sur écoute, Nicolas Sarkozy menacé par une nouvelle affaire

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Petrus.m

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MessageSujet: Placé sur écoute, Nicolas Sarkozy menacé par une nouvelle affaire   Placé sur écoute, Nicolas Sarkozy menacé par une nouvelle affaire Icon_minitimeVen 7 Mar - 9:35

LE MONDE | 07.03.2014 à 10h23 • Mis à jour le 07.03.2014 à 10h29 | Gérard Davet et Fabrice Lhomme
Placé sur écoute, Nicolas Sarkozy menacé par une nouvelle affaire Pnsfdkw
Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence à Berlin, le 28 février 2014.

L'affaire est sans précédent. Un ex-président de la République et deux de ses anciens ministres de l'intérieur placés sur écoutes téléphoniques. Gilbert Azibert, l'un des plus hauts magistrats français, suspecté de renseigner discrètement Nicolas Sarkozy sur l'affaire Bettencourt, en échange d'une sinécure à Monaco. La Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire, accusée d'être sous influence, ses principaux membres susceptibles d'être interrogés par les policiers. Tous les ingrédients d'un scandale d'Etat sont réunis.

Sarkozy placé sur écoutes

Le point de départ de l'affaire remonte au 19 avril 2013, lorsqu'une information judiciaire pour « corruption » est ouverte à Paris. Confiée aux juges Serge Tournaire et René Grouman, elle vise un éventuel soutien financier de la Libye à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007. Discrètement, les magistrats prennent une décision forte : ils mettent l'ancien président sur écoute ainsi que deux de ses anciens ministres de l'intérieur, Claude Guéant et Brice Hortefeux.

En décembre 2013, plusieurs conversations enregistrées entre M. Hortefeux et l'ancien patron de la police judiciaire de Paris, Christian Flaesch, fuitent dans Le Monde. Elles révèlent une proximité gênante entre l'homme politique et l'enquêteur, entraînant la mise à l'écart du policier. L'épisode inquiète les sarkozystes. M. Sarkozy lui-même devient laconique sur son téléphone « officiel ». Les juges s'interrogent, et finissent par découvrir que l'ex-chef de l'Etat dispose d'un second portable, enregistré sous un nom fictif. A son tour, cet appareil est placé sous surveillance. Les écoutes révèlent des échanges avec un autre téléphone mobile acquis avec une identité d'emprunt: il s'agit du portable acheté par Me Herzog pour échanger en toute confidentialité avec son client.

Un magistrat renseignait le camp Sarkozy

Un épisode crucial se joue au même moment à la Cour de cassation. Le 11 mars, la haute juridiction doit dire si la saisie des agendas privés et officiels de M. Sarkozy, au cours de l'enquête Bettencourt, était licite ou non. Or, ces agendas sont décisifs dans l'affaire Tapie/Lyonnais dans la mesure où ils révèlent sa proximité avec Bernard Tapie. Si la saisie initiale de ses agendas devait être invalidée, c'est tout un pan de la procédure qui s'écroulerait. D'où le pourvoi déposé en septembre 2013 par Me Herzog auprès de la Cour de cassation.

Or, les conversations téléphoniques entre M. Sarkozy et son avocat, Me Herzog, retranscrites par les enquêteurs, montrent que les deux hommes sont très bien renseignés sur la procédure en cours. Et pour cause. Gilbert Azibert, avocat général près la Cour de cassation, affecté à une chambre civile, est un vieux routier de la droite judiciaire. Nicolas Sarkozy l'a reçu au moins une fois, lorsqu'il s'est agi de le nommer, en 2008, secrétaire général de la Chancellerie. Et Thierry Herzog le connaît depuis longtemps. M. Azibert, qui a accès au service intranet de la haute juridiction, renseigne le camp sarkozyste sur l'évolution des tendances au sein de la Cour de cassation, les écoutes en font foi.

Des renseignements en échange... d'une sinécure

Me Herzog s'en ouvre au téléphone à M. Sarkozy. Et lui confie au passage que M. Azibert serait ravi de bénéficier d'un coup de pouce professionnel. En effet, proche de la retraite, celui-ci postule pour un poste de conseiller d'Etat à Monaco. Il aimerait bien, aurait-il glissé à l'avocat, que l'ex-chef de l'Etat, doté d'un fort pouvoir d'influence, intervienne en sa faveur.

Informés de ces conversations en février, les juges rédigent une ordonnance de soit communiqué adressée au tout nouveau parquet national financier (PNF). Celui-ci, le 26 février, ouvre une information judiciaire pour « violation du secret de l'instruction » et « trafic d'influence ». Deux juges, Patricia Simon et Claire Thépaut, sont saisis. La première incrimination signifie que les magistrats souhaitent savoir si et comment M. Sarkozy a eu vent des écoutes téléphoniques le visant. La seconde, plus embarrassante, s'il a vraiment favorisé la carrière de M. Azibert.

Or, les magistrats s'interrogent sur une drôle de coïncidence. M. Sarkozy passe la dernière semaine de ses vacances de février en famille, à Monaco, à l'hôtel de Paris, où il suit une cure thermale. Il y est rejoint durant la semaine par son avocat, Me Herzog, niçois d'adoption. Les juges suspectent les deux hommes d'avoir à cette occasion pu solliciter les autorités monégasques afin de récompenser M. Azibert – ce que conteste vivement Me Herzog.

Spectaculaires perquisitions à la Cour de cassation

Le 4 mars, comme l'a révélé L'Express, les magistrats passent à l'offensive. Une spectaculaire série de perquisitions sont menées. Plusieurs juges sont mobilisés, dont Serge Tournaire et Guillaume Daïeff, qui enquêtent en parallèle sur l'affaire Tapie. Les policiers débarquent aux domiciles de MM. Azibert et Herzog, mais aussi dans leurs bureaux, notamment celui du magistrat à la Cour de cassation. Ils saisissent chez Me Herzog ses deux téléphones portables, trois courriels, des billets d'avion pour Nice... Ils examinent aussi ses échanges de courriers avec M. Sarkozy. A la Cour de cassation, c'est l'effervescence. Plusieurs hauts magistrats pourraient être entendus par les enquêteurs de l'office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, qui examinent depuis le 4 mars les éléments saisis lors des perquisitions. L'affaire ne fait que débuter.
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Petrus.m

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MessageSujet: Perquisitions chez l'avocat de Nicolas Sarkozy pour « trafic d'influence »   Placé sur écoute, Nicolas Sarkozy menacé par une nouvelle affaire Icon_minitimeVen 7 Mar - 9:38

Le Monde.fr | 05.03.2014 à 13h10 • Mis à jour le 05.03.2014 à 20h46
Placé sur écoute, Nicolas Sarkozy menacé par une nouvelle affaire Qgq4jfz
Thierry Herzog devant le domicile de Nicolas Sarkozy, le 23 mars.

La justice a ouvert une enquête pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction, qui a mené, mardi 4 mars, à des perquisitions aux domiciles et dans les locaux professionnels de Thierry Herzog, l'avocat de Nicolas Sarkozy, et du haut magistrat Gilbert Azibert, ont indiqué mercredi 5 mars des sources proches du dossier, confirmant les informations de L'Express.
Cette enquête vise à préciser les relations qu'entretiennent l'ancien président de la République et M. Herzog avec M. Azibert, avocat général près la Cour de cassation, afin de de savoir s'il y a eu tentative d'influer sur une décision de justice. Pour l'instant, « aucune personne n'a été mise en examen et l'information judiciaire se poursuit », a précisé une source judiciaire.

« La justice, dont les investigations ont débuté le 26 février, cherche, semble-t-il, à savoir si Nicolas Sarkozy et M. Herzog ont tenté de s'assurer en toute discrétion le soutien de ce magistrat alors que la Cour s'apprête à rendre, le 11 mars, un arrêt très attendu », précise le site de l'hebdomadaire.

LA RESTITUTION DES AGENDAS DE SARKOZY EN JEU

La haute juridiction doit dire, le 11 mars, si elle annule ou non la saisie des agendas de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. Selon L'Express, Nicolas Sarkozy souhaite que ces documents lui soient restitués et qu'ils ne puissent plus être utilisés par la justice, ni dans le dossier Bettencourt ni dans l'affaire Tapie-Crédit lyonnais, toujours en cours d'instruction.

En février, l'avocat général avait préconisé la validation de la quasi-totalité de la procédure dans le volet « abus de faiblesse » de l'affaire, mais aussi l'annulation des saisies des agendas. Le magistrat qui avait transmis ces préconisations n'était pas Gilbert Azibert qui, affecté à une chambre civile, n'est pas censé intervenir dans ce dossier.

L'ex-président a bénéficié d'un non-lieu dans l'affaire Bettencourt. Mais son agenda intéresse aussi les juges enquêtant sur l'arbitrage dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008 dans son litige avec le Crédit lyonnais sur la revente d'Adidas.

Cette information judiciaire pour « trafic d'influence » est la première diligentée par le nouveau parquet national financier, voulu par François Hollande après le scandale du compte caché de Jérôme Cahuzac. La procédure aurait été déclenchée en urgence par le procureur financier Eliane Houlette à la suite d'écoutes téléphoniques, selon Mediapart, qui ne précise pas précisément qui est concerné par les écoutes ni pour quel dossier.

Lire notre récit : Face aux affaires, l'insaisissable Nicolas Sarkozy
http://splashurl.com/oar7xj5
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