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 Les patrons français débarquent à Téhéran

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Petrus.m

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MessageSujet: Les patrons français débarquent à Téhéran   Les patrons français débarquent à Téhéran Icon_minitimeLun 3 Fév - 10:39

Le Monde.fr avec AFP | 03.02.2014 à 10h18 • Mis à jour le 03.02.2014 à 10h32
Les patrons français débarquent à Téhéran 4358808_3_2e3e_teheran_7765ea9bdd82ef1457d9c58ce69d7aba
Téhéran.

Six mois après la prise de fonction du président modéré Hassan Rohani, les délégations politiques et économiques se bousculent à Téhéran dans l'espoir d'une levée prochaine des sanctions internationales. Dernière en date, une délégation de 110 membres du Medef, la première organisation patronale française, est attendue lundi 3 février pour reprendre contact avec les responsables iraniens, après plusieurs années d'absence. Il s'agit de la plus grosse délégation économique étrangère à ce jour, après la visite d'Italiens, d'Allemands, d'Autrichiens et de Portugais.

Côté diplomatique, on insiste sur le « caractère technique » de la visite, au cours de laquelle aucune signature de contrat n'est prévue, certaines sanctions étant toujours en place. Mais l'essentiel est de reprendre pied en Iran, un marché de 76 millions d'habitants particulièrement prometteur.

En vertu de l'accord de Genève conclu en novembre 2013, une partie des sanctions économiques contre l'Iran a été levée, en contrepartie de la suspension d'une partie des activités nucléaires iraniennes. Prévu pour durer six mois, l'accord, entré en vigueur le 20 janvier, doit permettre de mener des négociations pour un règlement définitif de la question nucléaire.

« STABILITÉ POLITIQUE »

« Parmi les pays de la région, l'Iran connaît paradoxalement une stabilité politique remarquée », en comparaison avec la Syrie, l'Irak ou l'Egypte souligne un analyste iranien ayant requis l'anonymat. Seuls les pays du Golfe sont politiquement stables, mais les entreprises étrangères y sont déjà largement présentes.

Peugeot, qui a cessé ses activités en 2012, et Renault, qui produit au compte-gouttes depuis quelques mois, dominaient le marché automobile iranien avant la mise en place des sanctions. Ils espèrent reprendre du terrain face aux constructeurs asiatiques, notamment chinois, qui ont fait une entrée remarquée sur le marché iranien l'année dernière.

La production automobile est tombée de 1,7 million de véhicules en 2011 à un peu plus de 500 000 en 2013, et Téhéran espère retrouver son niveau d'avant les sanctions dès 2015. Total espère également pouvoir reprendre rapidement ses activités dans le secteur pétrolier et gazier, qu'il a quitté en 2010.
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MessageSujet: La France à la reconquête du marché iranien   Les patrons français débarquent à Téhéran Icon_minitimeLun 3 Fév - 10:42

Le Monde.fr | 06.11.2013 à 15h31 • Mis à jour le 06.11.2013 à 20h37 | Par Elise Barthet
Les patrons français débarquent à Téhéran 3432079_3_cfda_le-stand-de-total-au-salon-annuel-des_732bce27111da754e0e344681349445e
Le stand de Total au salon annuel des hydrocarbures de Téhéran, en 2010.

Prudence. La formule revient comme un mantra dans la bouche des représentants de groupes français lancés depuis quelques mois à la reconquête du marché iranien. Dans l'automobile, l'énergie, la construction ou l'électronique, ils sont nombreux, les industriels, à espérer à demi-mot s'engouffrer dans la brèche ouverte avec l'arrivée d'un nouveau gouvernement à Téhéran en août dernier. Et à espérer une éventuelle levée des sanctions en vigueur depuis 2012. La rencontre, fin septembre à New York, entre les présidents François Hollande et Hassan Rohani a permis de renouer un dialogue franco-iranien longtemps rompu.

Les retrouvailles, sur fonds de négociations diplomatiques à Genève, s'annoncent délicates, mais la course est bel et bien engagée. Preuve en est : Paris envisage de rouvrir sa mission économique à Téhéran. Fermée en novembre 2011 après le sac de l'ambassade britannique, la structure devrait, selon plusieurs sources, reprendre ses activités fin novembre. "Des discussions sont en cours, liées à la question des effectifs des ambassades", indique-t-on officiellement. Mais à Bercy, la "cellule Iran" constituée au sein du ministère du commerce extérieur reste discrètement mobilisée.

Il y a fort à faire. Les sanctions imposées à la République islamique pour l'obliger à revoir son programme nucléaire ont durement affecté les intérêts français. Alors qu'ils avoisinaient les 4,5 milliards d'euros à leur plus haut en 2006, les échanges commerciaux entre Paris et Téhéran sont tombés à 379 millions d'euros pour les huit premiers mois de 2013. La France, qui exportait encore pour 803 millions d'euros l'an passé, a vu ses ventes chuter de moitié depuis janvier. En cause : la décision de l'Union européenne d'interdire depuis 2012 au secteur bancaire iranien l'accès au réseau Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication). Une mesure qui paralyse les flux financiers et empêche les sociétés de rapatrier dans l'Hexagone les bénéfices engrangés en Iran.

Lire : Ce que les sanctions contre l'Iran coûtent à la France
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/17/ce-que-les-sanctions-contre-l-iran-coutent-a-la-france_3431653_3234.html

Les constructeurs automobiles en ont été les premières victimes. Quiconque a voyagé en Iran ces dernières années a pu constater l'omniprésence des Peugeot dans les artères congestionnées de la capitale. L'ancien président Mahmoud Ahmadinejad, lui-même, a longtemps été l'heureux propriétaire d'une 504. Mais la marque au lion, qui a occupé jusqu'à 30 % du parc iranien et écoulé 458 000 véhicules en 2011, a fermé boutique. Sanctions obligent, elle a rompu son contrat avec le principal constructeur local, Iran Khodro. L'"impact a été relativement limité financièrement, mais le départ ne s'est pas fait de gaieté de cœur. On suit avec intérêt les évolutions récentes", confie un porte-parole du groupe.

Une circonspection mêlée d'envie, que partage Renault. Le groupe, qui détient 51 % des actions de la société iranienne Renault Pars, a lui aussi été contraint de plier bagage récemment. Il faisait assembler depuis 2004 des Logan et des Mégane, par le biais d'une joint-venture avec Saipa et Iran Khodro. Près de 103 000 véhicules ont été vendus en Iran en 2012, contre seulement 31 382 entre janvier et septembre 2013. Une activité résiduelle qui pourrait repartir en cas d'allègement des sanctions. En attendant, le groupe a provisionné 512 millions d'euros pour couvrir son exposition au risque cette année.

"TENDANCE PLUTÔT POSITIVE"

Si une trentaine de sociétés restent inscrites au registre de la chambre de commerce franco-iranienne, dont Total, Danone, Bel, via sa filiale Sahar, ou Schneider, ces départs forcés ont terni l'image de la France au pays des mollahs. D'autres ont su en profiter. Dans l'automobile, ce sont désormais les marques sud-coréennes et chinoises qui occupent le terrain. Or, dans un domaine où la diplomatie impose son tempo aux affaires, la donne pourrait changer. "On ne bougera pas sans le feu vert de l'Elysée, mais des contacts ont été repris. On se nourrit d'analyses de consultants et d'universitaires. La tendance est plutôt positive", assure un intermédiaire des entreprises qui souhaite rester anonyme.

Selon l'ambassade d'Iran à Paris, une dizaine de représentants de grands groupes se sont rendus sur place pour sonder le terrain. Total, dont le PDG n'a jamais caché qu'il souhaitait reprendre pied en Iran si les sanctions étaient levées, a même envoyé Arnaud Breuillac, alors directeur Moyen-Orient au sein de la branche exploration-production du pétrolier, rencontrer à Téhéran le dirigeant de la Société nationale iranienne du pétrole.

Pour les intérêts français, l'enjeu est de taille. Vaste marché de 78 millions de consommateurs, dont 26 millions d'actifs, l'Iran jouit d'une stabilité rare dans la région. Sa classe moyenne, éduquée, urbaine, est demandeuse de biens de consommation et d'équipement. Le pays détient, en sus, la troisième réserve de pétrole et la première réserve de gaz au monde. "C'est un émergent potentiel, le dernier grand marché hors de l'Organisation mondiale du commerce", souligne Clément Therme, de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Le moment est propice : "une nouvelle ligne, plus pragmatique vis-à-vis de l'Iran, est en train d'émerger à l'Elysée", observe le chercheur.

FAVORISER LE SECTEUR PRIVÉ

Pour le gouvernement de Téhéran, il est d'autant plus urgent de renouer des partenariats que les sanctions pèsent sur l'économie. Confrontée à une inflation de 31 %, un chômage qui touche officiellement 12 % de la population – en réalité bien davantage –, des recettes pétrolières en chute libre, une devise ayant perdu 80 % de sa valeur et une fuite des cerveaux dramatique (entre 100 et 150 000 diplômés quittant chaque année le pays), la nouvelle administration s'est engagée à favoriser le secteur privé. "Celui-ci ne représente que 10 à 15 % du PIB du pays aujourd'hui. L'un des grands objectifs est de développer les exportations non pétrolières", relève Thierry Coville, de l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS).

Mais les Français ne sont pas les seuls à espérer capitaliser sur une éventuelle détente. Avant même l'échange téléphonique très médiatisé entre les présidents américain et iranien, une première depuis la révolution islamique de 1979, plusieurs entreprises américaines auraient repris pied en Iran. "Il y a une vraie crainte de se faire ravir des parts de marché en cas d'accord de coopération entre Washington et Téhéran", souligne un représentant de société hexagonale, sous couvert de l'anonymat.

"Le niveau d'échange entre la France et l'Iran aujourd'hui est similaire à celui de l'Iran et des Etats-Unis", renchérit Behzad Azarsa, conseiller économique de l'ambassade iranienne à Paris. Le diplomate, qui estime que les Français pourraient tirer profit de rapprochements dans les secteurs du tourisme, de l'agriculture, des technologies, de la construction et des transports, regrette les réserves des groupes hexagonaux. "La prudence, en ce moment surtout, n'est pas nécessairement bonne conseillère", assure-t-il.
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MessageSujet: PSA et Renault prêts à retourner en Iran   Les patrons français débarquent à Téhéran Icon_minitimeLun 3 Fév - 10:45

Le Monde.fr avec Reuters | 29.11.2013 à 22h41 • Mis à jour le 29.11.2013 à 22h45
Les patrons français débarquent à Téhéran 3523094_3_6899_la-peugeot-504-modele-1977-de_1905946376a275bfdde606498e4af2d4
La Peugeot 504 (modèle 1977) de l'ex-président Mahmoud Ahmadinejad à Abadan, en Iran, en mars 2011.

Le Salon de l'automobile de Téhéran, qui ouvre ses portes samedi 30 novembre, accueillera cette année de nombreux représentants de constructeurs étrangers, notamment français, impatients face à une possible réouverture du marché iranien.

L'événement se tiendra moins d'une semaine après la signature à Genève d'un accord sur le programme nucléaire iranien. Téhéran a promis de limiter l'enrichissement d'uranium en échange d'un allègement des sanctions économiques, notamment dans le secteur automobile, qui pourrait prendre effet dans les prochaines semaines.

PSA Peugeot Citroën et Renault envoient des représentants au Salon de Téhéran, programmé avant l'accord de dimanche dernier. Les deux constructeurs français, qui n'ont suspendu leurs activités avec l'Iran respectivement qu'en 2012 et 2013, semblent en mesure de renouer les liens plus rapidement que d'autres, ce qui leur donnerait un avantage compétitif avant l'ouverture totale du marché à la concurrence étrangère.

« Si les conditions étaient à nouveau réunies, il faudrait quelques semaines pour réactiver l'activité », a assuré PSA, dont le directeur des opérations internationales, Yves Moulin, a accueilli avec satisfaction l'accord de Genève.

Lire : La ligne « dure » défendue par Paris complique le retour des sociétés françaises en Iran
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/25/la-ligne-dure-defendue-par-paris-complique-le-retour-des-societes-francaises-en-iran_3519685_3218.html

LES SANCTIONS BANCAIRES RESTENT UN OBSTACLE

Les industriels français auront cependant fort à faire pour maintenir leurs positions face à la concurrence des asiatiques et des américains. Chez ces derniers, absents depuis la révolution islamique de 1979, officiellement rien n'a changé. D'autant qu'ils restent soumis aux dispositions spécifiques de l'embargo décrété par les Etats-Unis. Mais Ford semble avoir déjà noué des contacts sur place, afin d'être prêt à la moindre ouverture.

PSA a suspendu ses exportations vers l'Iran en février 2012. Le groupe a toujours expliqué cette décision, annoncée au moment de la signature de son alliance avec l'américain General Motors , par l'impossibilité d'accéder au système bancaire international dans le cadre des sanctions contre Téhéran.

Les conditions précises et le calendrier détaillé de l'assouplissement des relations avec l'Iran restent à préciser. Selon l'accord intérimaire de six mois conclu à Genève, l'interdiction d'accéder au système bancaire international resterait en vigueur tant que les soupçons sur les intentions réelles de l'Iran en matière de nucléaire n'auraient pas été totalement dissipées. « Il serait contradictoire d'autoriser l'Iran à importer à nouveau des pièces détachées pour faire du montage, et de ne pas donner l'autorisation à l'Iran de les payer », souligne Thierry Coville, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégique.

PSA DÉTENAIT ENCORE 30 % DU MARCHÉ IRANIEN EN 2011

En 2011, PSA avait commercialisé 458 000 véhicules en Iran. Le pays ne pesait alors que 1,5 % à 2 % de son chiffre d'affaires, mais il constituait son deuxième marché en volume, derrière la France. Dans un contexte de situation financière très fragile chez PSA, l'arrêt de l'activité a de surcroît coûté plus de dix millions d'euros de bénéfice opérationnel par mois.

Renault, qui envoie lui aussi des représentants à Téhéran, y a suspendu son activité  l'été dernier, lors du dernier épisode de durcissement des sanctions internationales. Ce qui l'a conduit à provisionner 512 millions d'euros, qui ont pesé sur son résultat d'exploitation du premier semestre. « Nous n'avons jamais dit que c'était la fin de notre activité en Iran, dit-on chez Renault. Renault ne reste pas les bras croisés. » Le groupe a écoulé l'an dernier plus de cent mille véhicules sur le marché iranien, des Logan et des Mégane.

Au-delà des enjeux diplomatiques, aucun constructeur automobile ne peut ignorer un marché qui pesait encore 1,6 million d'unités en 2011, avec un parc très vieillissant et une classe moyenne en mal d'équipement. Grâce à son partenariat avec le grand constructeur public Iran Khodro, hérité du rachat de Chrysler Europe en 1978, PSA détenait encore 30 % du marché iranien en 2011.
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