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 En Centrafrique, la maire de Bangui élue présidente de transition

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Petrus.m

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MessageSujet: En Centrafrique, la maire de Bangui élue présidente de transition   En Centrafrique, la maire de Bangui élue présidente de transition Icon_minitimeLun 20 Jan - 15:21

Le Monde.fr avec AFP | 20.01.2014 à 09h54 • Mis à jour le 20.01.2014 à 16h16
En Centrafrique, la maire de Bangui élue présidente de transition 4350815_3_8cc9_a-bangui-sillonnee-par-les-soldats-francais_d5b7589ceffcb3a95052fbcbfe2f4000
A Bangui sillonnée par les soldats français et africains, l'élection était lundi matin au centre de toutes les conversations de la population, dont la moitié vit entassée dans des camps de déplacés.

Catherine Samba-Panza, la maire de Bangui, capitale de la République centrafricaine, a été élue présidente de transition du pays, à l'issue du second tour de l'élection par le Conseil national de transition (CNT). Sa première mission dans un pays en proie à des violents affrontements est de ramener la paix, en coopération avec les troupes étrangères présentes sur le sol.

La candidate a recueilli 75 voix, devançant Désiré Kolingba, fils d'un ancien chef de l'Etat, qui a obtenu 53 suffrages. L'annonce des résultats a été suivie d'applaudissements de l'assistance, qui a entonné l'hymme national.

A peine élue, elle a lancé un « appel vibrant » aux miliciens chrétiens et combattants musulmans à déposer les armes, dans un discours devant les parlementaires. « Manifestez votre adhésion à ma nomination en donnant un signal fort de dépôt des armes », a-t-elle demandé, pour faire « cesser la souffrance des populations » après des mois de sanglantes violences interreligieuses.

Le président François Hollande a tenu à la féliciter.

   « Il lui revient désormais de mener à bien la réconciliation et l'apaisement nécessaires en RCA, en vue de la tenue d'élections démocratiques (…). La France se tient à ses côtés dans cette tâche difficile. »

COMBLER LE VIDE LAISSÉ PAR DJOTODIA

Sur les 24 candidatures déposées, seules huit avaient été validées par le CNT. Les parlementaires ont fixé des critères draconiens d'éligibilité excluant beaucoup de monde : les responsables politiques sous l'ancien président Michel Djotodia, les chefs de parti, les militaires d'active et tous ceux qui ont appartenu à une milice ou à une rébellion ces vingt dernières années.

Mme Samba-Panza aura la lourde tâche de combler le vide laissé par la démission contrainte de M. Djotodia, le 11 janvier, accusé par la communauté internationale de n'avoir rien fait pour arrêter les tueries interreligieuses.
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Petrus.m

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MessageSujet: Centrafrique : manœuvres politiques à Bangui sur fond de violences   En Centrafrique, la maire de Bangui élue présidente de transition Icon_minitimeLun 20 Jan - 15:23

Le Monde.fr | 19.01.2014 à 09h12 • Mis à jour le 19.01.2014 à 13h53 | Par Cyril Bensimon
En Centrafrique, la maire de Bangui élue présidente de transition 4349111_3_3a6b_alexandre-ferdinand-nguendet-president-du-cnt_fcd8b5e8d138f3d921c6e9ce86cfb073
Alexandre Ferdinand Nguendet, président du CNT (ici dans le salon d'honneur de l'aéroport M'Poko), assure l'intérim en attendant l'élection d'un nouveau président de la transition.

Bangui vit dans l'attente de connaître le visage de son nouveau président de transition. Un président théoriquement éphémère dont la mission sera d'organiser des élections d'ici un an mais surtout de tenter de recoudre une nation en lambeaux. Le vote des membres du Conseil national de transition (CNT), l'assemblée provisoire mise en place après le coup d'Etat de mars 2013, est prévu pour le lundi 20 janvier.

Lire le récit de l'éviction du président centrafricain : Comment la France a précipité la fin de Michel Djotodia
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/01/10/centrafrique-comment-paris-a-precipite-la-fin-de-michel-djotodia_4345567_3212.html

Dans cette période d'incertitudes, chacun y va de spéculation, de son appréciation sur les 24 postulants. « C'est le meilleur, il est intègre, il a réussi dans ses affaires, il faut absolument le rencontrer », avance un vieux routier de la Centrafrique à propos de son favori. « Lui, je l'adore, je suis prêt à le porter sur mes épaules pour l'amener au pouvoir », commente un diplomate africain à propos d'un autre. Dans cette période de recherche de l'oiseau rare, le temps est aussi aux petites piques vénéneuses et aux menaces à peine voilées. « Si l'on me disqualifie, je pourrais faire quelques révélations sur la moralité de certains candidats », promet une figure de la vie politique locale.

Sur vingt-quatre candidatures, huit ont été retenues dimanche par le CNT. Parmi elles, on peut citer celle des fils de deux ex-présidents – Patasse et Kolingba –, ainsi que celle de la maire de Bangui, Catherine Samba Panza, considérée comme une femme à poigne, et celle de son prédecesseur Jean Parkes Gombe Kette.

LA CNT CRITIQUÉE

Malgré des ambitions très affichées et une semaine d'activisme débordant, Alexandre-Ferdinand Nguendet, le président CNT qui occupe depuis une semaine le fauteuil de chef d'état par intérim, a du se retirer sous la pression diplomatique. Les chancelleries craignaient qu'il soit juge et parti mais entendaient également tourner la page de l'ancien régime. M. Nguendet était en effet un proche de Michel Djotodia et de son entourage.

A la veille de la désignation de ce nouveau président de transition, de sérieuses menaces planent sur cette élection. Alors que les combattants musulmans de la Séléka ont été en partie neutralisés par les mesures de désarmement et de cantonnement, les milices chrétiennes « anti-balaka » prennent de l'assurance et entendent peser sur le jeu politique. Installés dans la capitale et ses faubourgs, elles récusent la légitimité du CNT à choisir un nouveau chef de l'exécutif. « Notre position est radicale. Ce CNT n'est constitué que de Séléka. Il faut le dissoudre et le reconfigurer avec nous. Si on élit un président dans les conditions actuelles, il aura les anti-balaka sur sa route », promet Patrice-Edouard Ngaïssona, le dernier ministre de la jeunesse et des sports de François Bozize, qui coordonne aujourd'hui les activités politiques de ces milices paysannes auxquelles se sont jointes des militaires en rupture avec le pouvoir issu du coup d'état de mars 2013.

POLITIQUE DE LA TERRE BRÛLÉE

A Bangui, après une certaine accalmie observée ces derniers jours, des coups de feu sporadiques se faisaient entendre dimanche matin. La veille, deux personnes ont été brûlées vives sur le rond-point des Nations-Unies, un des carrefours principaux de la capitale centrafricaine.

En province, les exactions se multiplient. Depuis la chute de Michel Djotodia, de nombreux combattants de la Séléka désertent leurs positions, pratiquant derrière eux la politique de la terre brûlée comme dans les villes de Bozoum ou de Sibut, pour laisser ouvertes les routes de l'exode aux familles musulmanes. Chassés par les milices anti-balaka et les populations chrétiennes, des dizaines de milliers de civils musulmans fuient en direction du Tchad ou des provinces septentrionales du pays en tentant d'échapper aux embuscades.

Vendredi, selon l'ONG Save The Children, 23 musulmans dont 3 enfants, ont été assassinés dans les environs de Bouar, à proximité de la frontière camerounaise. Des convois de familles musulmanes ont également été attaqués sur la route de Boali, au nord de Bangui. Leurs agresseurs n'épargnent ni les femmes, ni les enfants.

Une nouvelle carte de la Centrafrique se dessine, les populations musulmanes au nord, les chrétiennes au sud et à l'ouest. Une division religieuse qui laisse craindre une partition de facto du pays.
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MessageSujet: Centrafrique : A Bangui, l’heure de l’exode pour les musulmans   En Centrafrique, la maire de Bangui élue présidente de transition Icon_minitimeLun 20 Jan - 15:26

LE MONDE | 17.01.2014 à 11h40 • Mis à jour le 18.01.2014 à 12h38 | Cyril Bensimon
En Centrafrique, la maire de Bangui élue présidente de transition 4349889_7_1402_la-voiture-abandonnee-d-un-tchadien-quittant_40066a1dfb30b228da98f4d94e06bfa3
La voiture abandonnée d'un Tchadien quittant Bangui, le 16 janvier.

La moto s'arrête net. « Si les Français, vous ne voulez pas nous aider, Al-Qaida va le faire », lance l'adolescent avant de repartir. Tout autour de lui, la chaussée du quartier de Bégoua, à la sortie nord de Bangui, la capitale centrafricaine, est envahie de ballots où sont empaquetés les effets de centaines de personnes dans l'attente d'un départ vers le Tchad. La plupart des hommes de la communauté peule sont armés de machettes, d'arcs et de flèches.

La francophilie n'est pas ici le sentiment dominant. A la mosquée Nour El-Imam, les corps de trois hommes et deux femmes sont enroulés dans des nattes. « Ce sont les soldats français qui les ont tués. Ils étaient six, à pied. Ils ont jeté des grenades, tiré avec leurs fusils », raconte Fadil Mahamat. Un autre homme vient présenter comme preuve un chargeur de Famas, des douilles et une goupille de grenade.

Au lendemain de cet accrochage, deux blindés sont venus renforcer la barrière marquant la sortie nord de la ville. Alors que les habitants musulmans accompagnés d'un général de la Séléka – la coalition de mouvements rebelles qui a pris le pouvoir en mars 2013 – montrent les traces de sang à peine séché sur le sol poussiéreux, les impacts de balles sur un portail de tôle, une colonne d'une trentaine de militaires de l'opération « Sangaris » apparaît dans la ruelle. « Le Chinois, c'est lui qui a jeté la grenade et il y a aussi le noiraud qui était là. Ils ont tué les gens comme ça devant chez eux », accuse l'un des hommes présents. Entre les deux groupes, aucun mot n'est échangé, mais les regards sont ceux de gens qui se sont vus récemment. « Attention, ça peut tirer à tout moment », prévient un soldat français. Un officier confirme un échange de tirs mercredi 15 janvier en fin d'après-midi, pas les morts.

« HOLLANDE CRIMINEL »

A quelques mètres de là, Aristide et Bienvenu Aganze montrent leurs blessures. « Les Français étaient partis chercher des armes, mais, à partir de 19 heures, les musulmans sont venus nous attaquer. Ils ont pillé cinq maisons. Là, ils ont tué Herman, un jeune commerçant qu'ils avaient déjà menacé. Il y a eu d'autres morts », raconte une riveraine pressée de quitter les lieux.

Une autre partie de Bangui est en train de se vider, mais là peut-être définitivement. Au kilomètre 5, le grand quartier musulman et centre névralgique du commerce dans la capitale, bon nombre de maisons sont désertes. Il n'y a quasiment plus une femme, plus un enfant. Le rond-point où trône la statue du sous-lieutenant Koudoukou, un compagnon de la Libération, a été badigeonné d'inscriptions « Non à la France. Hollande criminel ».

Le discours de Moussa Hassaba Rassoul, un ex-officier de la Séléka qui se présente désormais comme un leader de la jeunesse musulmane, est calibré. « Il ne faut pas mélanger politique et religion. Nous ne sommes pas des islamistes. Ici, nous protégeons les chrétiens, nous restons pour défendre nos biens. Nous sommes prêts à faire la paix comme la guerre. » Puis vient la charge contre la France. « “Sangaris”, quand on se fait attaquer, ils disent tant pis, ils aident les anti- balaka [milices opposées aux Séléka] et les pillards. Samedi, ils sont allés fouiller la maison d'un de mes neveux. Les Français n'ont rien trouvé, après ils sont partis et les badauds l'ont tué. Le président Hollande amène le génocide en RCA. »

Personne autour de lui ne fait mention des actions de représailles ou des pillages que certains d'entre eux ont pu mener. Encore moins des armes disséminées dans le quartier. Quelques instants plus tard surgit un véhicule tout-terrain. « Vous, les intellectuels, parlez, mais qu'est-ce que vous faites pour nous défendre ? Nous, on est des fantassins », lance le conducteur, avant de redémarrer en trombe.

LE TCHAD ÉVACUE SES RESSORTISSANTS

Cette colère a ses raisons. Pour une large partie de la communauté musulmane centrafricaine, les dizaines de milliers de ressortissants tchadiens ou leurs descendants, l'intervention militaire française déclenchée début décembre 2013 est vécue comme une catastrophe. La Séléka était pour beaucoup d'entre eux une force protectrice. Le casernement partiel de ses combattants a ouvert la brèche à ceux qui n'attendaient que de se venger.

Le Tchad évacue ses ressortissants et tous ceux qui ont une ascendance tchadienne, ciblés comme les complices présumés de l'ex-rébellion. N'Djamena a envoyé des centaines de soldats pour escorter leur remontée vers la frontière. Jeudi 16 janvier, un convoi d'une centaine de véhicules particuliers, de camions-bennes, de fourgonnettes, chargés d'hommes, entassés au milieu des valises, des meubles, des matelas et des bidons, a quitté Bangui protégé par des soldats tchadiens.

D'autres attendent encore de fuir par les airs. Dans la partie militaire de l'aéroport, un camp de déplacés a été installé il y a moins d'un mois à l'initiative des autorités tchadiennes. Ici, 600 à 800 personnes vivent protégées par les forces africaines et françaises dans un extrême dénuement.

Kaltouma Omar ne connaît rien du pays d'origine de son père, mort il y a près de vingt ans. Cette jeune fille qui venait d'intégrer la fonction publique raconte que, lorsque le président, Michel Djotodia, a démissionné le 10 janvier, son voisin a organisé le pillage de sa maison. Elle et les siens espèrent retrouver une famille paternelle qu'ils ne connaissent pas. Hadja Saboura attend d'embarquer à bord d'un vol affrété par l'Office international des migrations avec onze membres de sa famille. « Je suis née ici en 1963. Ma mère est née ici en 1943. C'est mon pays, mais les Centrafricains sont devenus comme des bêtes sauvages. Je ne peux pas vous mentir, si je trouve un autre pays, je ne vais jamais revenir. »

Débat sur la localisation des forces africaines

LES 1 600 SOLDATS de « Sangaris » « ne sont pas seuls » et la réussite de l'opération militaire en République centrafrique « ne se résume pas à une affaire d'effectif », a déclaré, jeudi 16 janvier, le général Francisco Soriano, commandant de la force française.

La mission de sécurité de l'Union africaine, la Misca, placée sous l'égide du général congolais Jean-Marie Mokoko, compte 4 400 soldats et policiers et doit, fin février, atteindre 6 000 hommes. « Cela nous permettra de relancer notre action de façon plus marquée en province », a précisé le général Soriano.

En dehors de ses forces spéciales, l'armée française n'a envoyé que quelques unités à Bossangoa, Paoua, Bozoum, et depuis peu, à M'Baïki, au sud de Bangui. Les deux tiers de la Misca sont déployés dans la capitale. Sangaris y patrouille avec les contingents tchadien et burundais, dans un climat « très volatile », qui impose à Sangaris « d'être déployée massivement de jour comme de nuit », selon le général français.

Pour la suite, des discussions sont en cours. Affichant des raisons logistiques, les voisins de la Centrafrique contributeurs de la Misca sont tentés de placer leur contingent au plus près de leur frontière : soldats camerounais à l'ouest de la RCA, Tchadiens au nord, Congolais au sud – Gabonais, Burundais et Rwandais étant déployés au centre et à Bangui.

Paris juge ce schéma dangereux, car de nature à encourager l'idée d'une partition possible du pays. Il faudra aussi articuler la Misca avec les forces centrafricaines, dont près de 4 000 soldats, policiers et gendarmes auraient été rassemblés et identifiés, 400 patrouillant dans Bangui.
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