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Directeur d'école tué à Woippy : le suspect aurait agi par jalousie amoureuse
Publié le 16.12.2013, 19h55 | Mise à jour : 21h32
WOIPPY (MOSELLE). Vendredi; une marche blanche en sa mémoire avait rassemblé 2000 personnes.
Un homme de 40 ans a été interpellé lundi après-midi à Woippy, une commune au nord de Metz (Moselle). Il est soupçonné d'avoir tué un directeur d'école primaire dans cette ville la semaine dernière. Il aurait agi par jalousie amoureuse, les enquêteurs privilégiant la piste d'un crime passionnel.
Le suspect est l'époux d'une assistante pédagogique employée dans la même école que la victime. L'assistante et le directeur aurait entretenu une relation, selon une source policière. Les policiers, qui enquêtent sur la mort de Chanel Mallinger, avaient retrouvé son corps lardé de coups de couteau dans sa voiture dans la nuit de mardi à mercredi.
L'examen des bornes de téléphone portable a montré que le suspect s'était trouvé tout près du lieu du meurtre le soir des faits. Il a également été vu sur les images de la vidéosurveillance de la ville, en train de se rendre de son domicile en direction des lieux du crime. Inconnu de la justice, le suspect, père de deux enfants, a été placé en garde à vue. Il va devoir désormais s'expliquer sur son emploi du temps.
Un directeur d'école très apprécié
C’est la compagne de Chanel Mallinger qui, ne voyant pas son conjoint rentrer du travail, a alerté la police municipale mardi soir. Le procureur de Metz, Pierre-Yves Couilleau, avait rapidement écarté la piste d'un vol. La mort de ce directeur de l'école élémentaire Paul-Verlaine de Woippy, a provoqué une vive émotion dans cette ville de la banlieue messine.
Jeudi, enfants, parents d'élèves et enseignants de cette école située en zone d'éducation prioritaire (ZEP) lui avaient rendu un dernier hommage à la sortie des classes. Les élèves avaient allumé des bougies, déposé des roses blanches, écrit des petits mots d'adieu à leur directeur, ou lui avaient dédié des dessins multicolores, ornés de beaucoup de coeurs.
Le lendemain, une marche blanche en sa mémoire avait rassemblé 2.000 personnes à Woippy : dans les premiers rangs, des enfants portaient des roses ou tenaient des banderoles et des panneaux en carton où ils avaient écrit «Au revoir monsieur le directeur».
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