Rassemblement des bonnets rouges : la Bretagne sous bonne garde policière

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Rassemblement des bonnets rouges : la Bretagne sous bonne garde policière

Publié le 30/11/2013 à 09:57


C'est aussi tout le Finistère et plus globalement une grande partie de la Bretagne qui va être sous bonne garde pour éviter les débordements.

Plusieurs centaines de gendarmes sont mobilisés ce samedi autour du site des Vieilles charrues à Carhaix. Les portiques restent plus que jamais sous étroite surveillance, avec le maintien d'un lourd dispositif.

Plusieurs centaines de gendarmes sont mobilisés ce samedi autour du site des Vieilles charrues à Carhaix (Finistère), lieu d'accueil du deuxième rassemblement des Bonnets rouges. Mais c'est aussi tout le département et plus globalement une grande partie de la Bretagne qui va être sous bonne garde. Car si des incidents sont susceptibles d'éclater à Carhaix, ils peuvent aussi survenir ailleurs avec des casseurs souhaitant s'illustrer par un nouveau «coup d'éclat».

Du coup les portiques -dont 4 des 14 installés en Bretagne ont été détruits- restent plus que jamais sous étroite surveillance avec le maintien d'un lourd dispositif. Des gendarmes montent la garde 24h sur 24h au pied de chaque ouvrage. Les radars -50 d'entre eux été vandalisés sur 111- restent également la préoccupation des forces de l'ordre qui alternent surveillance statique et patrouilles autour des appareils.

À ce jour, plusieurs personnes ont été identifiées comme ayant participé à ces dégradations. Trois d'entre elles seront convoquées début décembre à Rennes pour répondre d'une tentative de destruction de radar en Ille-et-Vilaine, deux autres, qui ont reconnu leur participation à l'incendie du portique de Saint-Allouest dans le Morbihan, seront jugés le 9 janvier prochain en correctionnelle à Vannes.

Une jeune fille a déjà été condamnée en comparution immédiate la semaine passée pour avoir prêté main-forte à la destruction d'un radar à Jugon-les-lacs (Côtes d'Armor) le 9 novembre dernier. Cette étudiante de 19 ans en action sociale a écopé de six mois de prison avec sursis et 175 heures de travail d'intérêt général. Étudiante en BTS et sans antécédent judiciaire, elle devra également indemniser l'État pour le préjudice subi.

Par ailleurs, selon nos informations, trois personnes qui se seraient mêlées au groupe ayant forcé l'entrée de la sous-préfecture de Morlaix en arrachant sa grille ont été identifiées. Déjà entendues par les services de gendarmerie, elles devraient prochainement recevoir leur date de convocation pour répondre de ces faits devant la justice.