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 En garde à vue, Dekhar invoque son droit au silence

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: En garde à vue, Dekhar invoque son droit au silence   En garde à vue, Dekhar invoque son droit au silence Icon_minitimeVen 22 Nov - 12:31

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En garde à vue, Dekhar invoque son «droit au silence»

Publié le 21 novembre 2013 à 22:56 (Mis à jour : 22 novembre 2013 à 07:44)

En garde à vue, Dekhar invoque son droit au silence 598914--
Abdelhakim Dekhar en 1994.

Arrêté mercredi pour tentatives d'assassinats à «Libération», BFMTV et La Défense, l'homme a par ailleurs vu sa garde à vue prolongée de 24 heures.

Abdelhakim Dekhar, arrêté pour tentatives d’assassinats à Libération, BFMTV et La Défense, a gardé le silence jeudi face aux enquêteurs, qui analysent des écrits dans lesquels cet homme déjà au cœur d’un fait divers marquant des années 90 fustige un «complot fasciste» et les médias.

Le tireur parisien présumé, 48 ans, est en garde à vue depuis mercredi soir, également pour «enlèvement et séquestration» d’un automobiliste pris brièvement en otage lundi en marge de ses attaques, a annoncé jeudi le procureur de Paris, François Molins. Sa garde à vue, prolongée jeudi, peut durer 48 heures et il pourrait être présenté vendredi à la justice.

Interpellé dans un «état semi-conscient» après une prise de médicaments qui laisse penser à une tentative de suicide, Abdelhakim Dekhar était jeudi en mesure d’être interrogé par la brigade criminelle. Mais, «n’ayant pas accès à son dossier», il a «préféré, pour le moment, faire valoir son droit au silence en ce qui concerne les faits», a annoncé dans la soirée à l’AFP son avocat Rémi Lorrain.

Abdelhakim Dekhar n’est pas inconnu de la police : il a été condamné en 1998 à quatre ans de prison, peine réalisée durant sa détention provisoire, pour avoir acheté le fusil à pompe qui avait servi à Florence Rey et Audry Maupin en 1994. L’équipée sanglante de ce jeune couple dans Paris avait fait cinq morts : trois policiers, un chauffeur de taxi et Audry Maupin.

C’est aussi avec un fusil à pompe qu’Abdelhakim Dekhar, personnage complexe venu de l’ultra-gauche française des années 90, a fait reparler de lui, en attaquant vendredi 15 novembre le siège de BFMTV, dans le sud-ouest de Paris, sans toutefois ouvrir le feu. Trois jours plus tard, il passait à l’acte à Libération, blessant très grièvement, toujours avec une arme de calibre 12, un jeune assistant photographe du quotidien dont l’état s’est depuis amélioré. Il enchaînait en tirant contre une banque à La Défense, sans faire de victime, puis en prenant en otage un automobiliste pour se faire conduire sur les Champs-Elysées, déclenchant une chasse à l’homme dans la capitale.

Des «tendances affabulatoires»

Ses motivations restent à éclaircir. Jeudi matin, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a fait état d’un ou plusieurs «courriers» trouvés par les enquêteurs. Dans ces écrits, selon le procureur de Paris, le suspect évoque un «complot fasciste» et fustige la «gestion des banlieues», le «capitalisme», mais aussi le rôle des médias dans la «manipulation des masses».

Dans une lettre, il évoque les conflits du monde arabe, selon une source proche du dossier, tandis qu’une autre source mentionne des écrits «confus». François Molins a rappelé que l’expertise psychiatrique faite au moment de l’affaire Rey-Maupin avait mis en exergue ses «tendances affabulatoires», mais pas de «grain de folie». Le magistrat a mis en avant le rôle «particulièrement déterminant» de l’appel à témoin lancé dès lundi, avec diffusion d’images du suspect extraites de la vidéosurveillance, qui a abouti au témoignage «décisif».

Abdelhakim Dekhar a été dénoncé par celui qui l’hébergeait depuis juillet et qui s’est présenté mercredi au commissariat de Courbevoie, en banlieue parisienne, pour «révéler qu’il connaissait l’homme dont il avait vu les clichés photographiques diffusés dans la presse», a expliqué le procureur. Le tireur présumé a rapidement été interpellé dans un véhicule garé dans un parking souterrain dans la ville voisine de Bois-Colombes.

D’après ce témoignage, les deux hommes s’étaient rencontrés il y a 13 ans à Londres, où Abdelhakim Dekhar travaillait dans un restaurant. Lors de ses séjours à Paris, le suspect se rendait parfois chez cet homme. Selon une source proche de l’enquête, Abdelhakim Dekhar aurait confié à son hébergeur, rentré de voyage le jour de l’attaque à Libé : «J’ai fait une connerie.» Les traces ADN retrouvées sur plusieurs scènes de crime, qui avaient déjà permis aux enquêteurs de conforter la thèse d’un auteur unique pour les attaques parisiennes, ont ensuite confondu le tireur présumé dans la nuit de mercredi à jeudi.

Abdelhakim Dekhar avait épousé une femme d’origine turque en Grande-Bretagne où il a vécu pendant 13 ans, affirme vendredi la presse britannique. Après avoir été condamné dans un dossier criminel majeur des années 90 lié aux milieux de l’extrême-gauche, Abdelhakim Dekhar, libéré après son procès s’était rendu en Grande-Bretagne en 1998, rappellent plusieurs journaux britanniques.

Abdelhakim Dekhar a tout d’abord séjourné à Ilford, dans l’Est de Londres, et a travaillé dans le restaurant d’un centre commercial, avant de retourner brièvement en France, affirme le Times sans citer de sources. Revenu en Grande-Bretagne, il a épousé une étudiante turque à Redbridge, dans le nord-est de Londres, en février 2000, selon le Times et le Evening Standard.

Le président François Hollande a salué «l’efficacité» des enquêteurs, qui ont recueilli des centaines de témoignages. Le directeur de publication de Libération, Nicolas Demorand, a de son côté fait part de son «soulagement immense».
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