Urgent. Hollande annonce la libération de Francis Collomp, otage au Nigéria

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Hollande annonce la libération de Francis Collomp, otage au Nigéria
 
Publié le 17.11.2013, 11h37 | Mise à jour : 11h51


Francis Collomp était détenu depuis décembre 2012 au Nigéria.

Le président de la République François Hollande a annoncé ce dimanche matin la libération de l'ingénieur Francis Collomp, détenu au Nigéria depuis décembre 2012 par un groupe armé nigérian. L'ingénieur de 63 ans, qui vit à la Réunion, a été enlevé le 19 décembre à Rimi, dans l'Etat du Katsina (nord du Nigeria) lors d'une attaque de sa résidence par une trentaine d'hommes armés. Il travaillait pour l'entreprise Vergnet (spécialisée dans les éoliennes et les énergies renouvelables).

Le rapt avait été revendiqué par Ansaru, de son vrai nom Jama’atu Ansarul Muslimina Fi Biladi Sudan («L'avant-garde pour la protection des musulmans en Afrique noire»), qui serait lié au groupe islamiste Boko Haram. Au moment de l'enlèvement, il avait justifié le rapt par «la position du gouvernement français et des Français contre l'islam et les musulmans», évoquant notamment l'intervention militaire alors en préparation dans le nord du Mali et la loi de 2011 contre le port du voile intégral en public.

En septembre dernier, Ansaru avait diffusé une vidéo de l'otage. Dans cet enregistrement, Francis Collomp, porteur d'une barbe et gardé par un homme armé, y lisait un texte, dans lequel il appelait notamment à des négociations pour sa libération.

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Francis Collomp, otage au Nigéria, s'est évadé
 
Publié le 17.11.2013, 11h37 | Mise à jour : 12h29


Francis Collomp était détenu depuis décembre 2012 au Nigéria.

Le président de la République François Hollande a annoncé ce dimanche matin la libération de l'ingénieur Francis Collomp, détenu au Nigéria depuis décembre 2012 par un groupe armé nigérian. L'ingénieur de 63 ans, qui vit à la Réunion, avait été enlevé le 19 décembre à Rimi, dans l'Etat du Katsina (nord du Nigeria) lors d'une attaque de sa résidence par une trentaine d'hommes armés. Il aurait profité d'une opération de l'armée nigériane pour s'évader, la porte de sa cellule n'étant pas fermée.

Le rapt avait été revendiqué par Ansaru, de son vrai nom Jama’atu Ansarul Muslimina Fi Biladi Sudan («L'avant-garde pour la protection des musulmans en Afrique noire»), qui serait lié au groupe islamiste Boko Haram. Au moment de l'enlèvement, il avait justifié le rapt par «la position du gouvernement français et des Français contre l'islam et les musulmans». Il évoquait notamment l'intervention militaire alors en préparation dans le nord du Mali et la loi votée en France en 2011 contre le port du voile intégral en public.

Sept otages français détenus dans le monde

En septembre dernier, Ansaru avait diffusé une vidéo de l'otage. Dans cet enregistrement, Francis Collomp, porteur d'une barbe et gardé par un homme armé, y lisait un texte, dans lequel il appelait notamment à des négociations pour sa libération.  Il travaillait pour l'entreprise Vergnet (spécialisée dans les éoliennes et les énergies renouvelables).

Il reste sept otages français dans le monde. Parmi les détenus figurent quatre journalistes enlevés en Syrie : Nicolas Hénin (37 ans) et Pierre Torres (29 ans) enlevés le 22 juin dernier, ainsi que Didier François (53 ans) et Edouard Elias (22 ans), enlevés en même temps le 6 juin dernier sur la route d'Alep (nord du pays) alors qu'ils couvraient le conflit pour Europe 1. Serge Lavarevic est toujours prisonnier au Sahel.

Le dernier kidnappé en date, un prêtre français, a été enlevé jeudi au nord du Cameroun. Son rapt a été revendiqué par la secte islamiste Boko Haram.

La diplomatie française et ses alliés africains avaient réussi à libérer les quatre otages d'Arlit fin octobre.