Jamel Administrateur
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| Sujet: Présidentielle : les nouvelles confidences de Sarlozy Mer 1 Fév - 22:03 | |
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Présidentielle : les nouvelles confidences de Sarkozy
Publié le 01.02.2012, 20h50 Nicolas Sarkozy s'est livré à de nouvelles confidences devant quelques uns de ses partisans.
Prudent, Nicolas Sarkozy. Ce mercredi soir, le presque candidat de l'Elysée recevait ses « hussards », ces espoirs de la droite qu'il voit régulièrement pour parler de politique. Parmi eux, Valérie Rosso-Debord, Franck Riester, Bruno Retailleau ou Eric Ciotti... Devant eux, il s'est montré très discret sur sa prochaine entrée en campagne. Et très confiant sur ses chances de victoire. « Je ne vous dirai rien ! Je serai très secret, parce qu'il faut que je surprenne », a douché d'emblée le président, mystérieux. Selon ses proches, la date fatidique de sa déclaration de candidature approche. « A compter du 15 février et jusqu'au 10 mars, tout est possible ! », murmure un familier du Palais. Le président cherche la bonne fenêtre de tir pour se lancer. Il a d'ailleurs glissé à ses invités, qu'il reçoit tous les quinze jours en alternance avec un autre groupe, que leurs rapports allaient changer bientôt de nature... « Quand je serai en campagne, ce sera plus simple pour moi », a-t-il avoué, signe que cet étrange entre-deux lui pèse. « Il y aura plusieurs séquences : la marche d'approche, la candidature, le premier tour et le second tour », a-t-il glissé, toujours aussi sybillin. Le second tour ? Il n'imagine pas en effet que Marine Le Pen, qui le talonne dans certains sondages, l'élimine. « Elle fait une erreur d'analyse en faisant une campagne d'extrême-gauche » sur la démondialisation, a-t-il jugé. De François Hollande, il a surtout évoqué le projet. « Les socialistes ne peuvent pas gagner avec ce programme. Tous ceux qui sont sûrs de gagner une élection l'ont toujours perdue ». Et d'ajouter : « il a tiré toutes ses cartouches, sa déclaration de candidature, son premier meeting, son projet, sa grande émission. Qu'est-ce qu'il lui reste ? Pouf, il se prend de la farine sur la tête ! », a-t-il moqué. De François Bayrou, il juge la progression dans les sondages artificielle. « La presse l'a fait monter parce qu'elle pensait que ça m'affaiblissait. Et comme elle a vu que ça affaiblissait Hollande, elle a arrêté ! » Loin d'être déprimé par les sondages, Sarkozy a dressé un tableau très positif de sa situation à 81 jours du premier tour. « C'est pas mal d'être là où j'en suis en n'étant pas candidat. Il y a quatre mois, on me contestait le leadership à droite avec Villepin. Après, on m'a contesté le leadership au centre avec Borloo, dont on disait qu'il serait devant moi. Tout ça est déblayé. J'ai fait l'unité de la famille », s'est-il félicité. Au passage, il a remercié l'UMP pour l'image « d'unité » donnée samedi par le Conseil national du parti. Il a aussi fait le parallèle entre sa situation et celle de José Luis Zapatero et Gordon Brown, balayés par les urnes. « Ils avaient complètement disparu avant les élections. Ils ne pouvaient quasiment plus se présenter, alors que nous on est là, on fait face à la crise. Sur les thématiques économiques, on est à 50-50 avec Hollande ! » Même les « petits candidats », comme Hervé Morin, n'entament pas son optimisme. « Ca va se gérer », relativise-t-il. Revigoré par son émission de dimanche, sur laquelle l'Elysée a fait réaliser une salve de sondages confidentiels, le président juge qu'il a repris la main. « 17 millions de personnes ! On a amené les autres sur mon terrain. Tout le monde parle de mes propositions ». Bref, Sarkozy fait tout pour rassurer les siens en affichant un moral d'acier. Il a d'ailleurs plaisanté sur ses confidences à la presse en Guyane sur sa possible défaite. « J'ai fait un off, on en a parlé pendant une semaine. C'est pas mal pour un mort-vivant ! » | |
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