Belkhadem ne croit pas à une poussée des islamistes lors des législatives

Belkhadem ne croit pas à une poussée des islamistes lors des législatives

Par Khidr Omar | 30/01/2012 | 18:12



Abdelaziz Belkhadem persiste et signe : il n’y aura pas de poussée islamiste en Algérie à l’occasion des prochaines législatives. Un pronostic qu’il avait déjà fait en septembre et qu’il a confirmé aujourd’hui en y apportant quelques nuances.

"Certes, j’ai dit en septembre 2009 que les islamistes remporteraient les élections à 35 ou 40%. Je ne parlais pas de l’Algérie seulement mais du monde islamique. Et cela repose sur des données statistiques", a-t-il tenté de tempérer lors d’une intervention à la conférence organisée par Centre des études stratégiques et sécuritaires (CRSS) d’Alger dont le thème était la crise syrienne et ses conséquences sur la région du Moyen orient.

Abdelaziz Belkhadem restera encore fidèle à lui-même et à l’approche du pouvoir, de façon générale, en faisant valoir "l’exception algérienne " par rapport aux bouleversements systémiques qui touchent le monde arabe. Belkhadem veut expliquer par anticipation la " non poussée " des islamistes par le fait qu’ils se présenteront aux législatives en rangs dispersés.

"Nous, nous avons aussi vécu les expériences de 1988, 1989 et 1990 ", a poursuivi l’invité du CRSS qui fait allusion à la crise politico-sécuritaire des années de " sang " qu’il impute aux islamistes et qui a laissé des traces sur les Algériens, lesquels réfléchiraient à deux fois avant de mettre leur bulletin de vote dans l’urne.

En revanche, le patron du FLN, comme le reste des responsables du système, dont Ouyahia et Ould Kabila, a exprimé des craintes par rapport au risque d’une grande abstention. " Ma crainte, ce n’est pas les partis politiques mais l’abstention".

Refusant la bipolarisation entre courant islamiste et courant nationaliste, il dira que la future partie va se jouer entre des forces " égoïstes " et " le courant nationaliste ". Un courant nationaliste qui compte un grand gisement électoral. La question pour Belkhadem c’est de savoir si ce courant nationaliste majoritaire "est en mesure de mobiliser ses électeurs pour qu’ils aillent voter en masse". "La meilleure garantie est le renforcement du front interne, la cohésion interne", estime-t-il en mettant en garde contre "les secousses " que ne manqueraient pas de provoquer " les forces égoïstes ".

Salam aleïkoum,

Je me méfie beaucoup de cet islamiste, le sieur Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat et conseiller spécial de Boutef. Il n'inspire pas confiance et avec ses déclarations il essaye d'endormir le peuple algérien. Il sera très content si les islamistes gagneraient les prochaines élections législatives. Cela dit, n'imaginez pas un seul instant que celui qui détient un couteau (aiguisé , tranchant, qui fait peur, etc) le remette à son adversaire (son vrai rival), pourquoi il le lui remettrait puisqu'il s'agira de sa survie ? Ils sont séniles c'est une certitude mais pas si fous que ça. Ce SG de l'ex-parti unique, le FLN, avec ses partisans ils ont l'habitude de croire à leur manège, ils distribuent l'agrément à ceux qui ne risquent pas de leur demander des comptes (pour la majorité absolue) ils s'achètent une crédibilité des gens modestes, quand à ceux qui attendent la démocratie ils se trompent de pays ce n'est pas ces guignolets qui vont sauver le pays qu'ils ont volontairement endommagé et le peuple avec, c'est une mascarade de plus, certains nouveaux partis vont faire office de dilution des anciens concentrés d'ennui du pouvoir des concentrés de 50 ans d'âge, quelle que soit leur dilution ils resteront toujours mortels, les futures élections sont aussi de la poudre aux yeux, pauvre Algérie ils te suceront jusqu'à la moelle, au diable la mafia.

Amitiés.

Bouzid