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 Copé-Fillon, le combat des chefs à l'heure de la rentrée

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Copé-Fillon, le combat des chefs à l'heure de la rentrée   Copé-Fillon, le combat des chefs à l'heure de la rentrée Icon_minitimeVen 30 Aoû - 11:14

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Copé-Fillon, le combat des chefs à l’heure de la rentrée

Publié le 29 août 2013 à 21:07


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Fillon et Copé en 2012. 

Un an après leur affrontement fratricide pour la présidence de l’UMP, François Fillon et Jean-François Copé ont profité de l’été pour compter leurs troupes. A l’occasion de la rentrée, Libération fait le point.

Rassemblements estivaux : l’élite du parti contre les militants


A la fin de l’été, François Fillon et Jean-François Copé ont pu fédérer leurs troupes, à l’occasion de rassemblements au goût de démonstration de force. Si Jean-François Copé a réuni davantage de militants - environ 3 000 -, à Châteaurenard le 25 août, François Fillon peut se targuer d’avoir fait se déplacer 80 parlementaires à Rouez-en-Champagne (Sarthe), le 28 août - à une réunion supposée, néanmoins, ne réunir que les cadres du mouvement -, soit au moins deux fois plus que pour Copé. Et d’avoir le soutien de nombre de figures de l’UMP, dont plusieurs anciens ministres. Valérie Pécresse, François Baroin, Gérard Longuet, Christian Estrosi, Eric Ciotti ou encore Hervé Novelli étaient des festivités sarthoises. Même Luc Chatel était présent, non sans avoir précisé qu’il venait «en signe d’unité et de rassemblement» et que «Jean-François Copé [était] tout à fait au courant de [son] initiative», comme le rapporte Le Parisien.

La rentrée médiatique

Pour sa rentrée, François Fillon s’est offert huit pages dans Paris Match : on l’y voit photographié dans son château de la Sarthe, en famille, sur un tracteur, en kayak avec le plus jeune de ses fistons - «Une famille solide est pour moi le meilleur facteur d’équilibre», explique-t-il -, en pilote de course sur un circuit, au travail dans son bureau... Et, «présidentiabilité» oblige, posant avec sa femme et le cheval de celle-ci : «en trente-trois ans, je n’ai jamais rien fait sans l’appui de Penelope», affirme François Fillon. Qui précise qu’il a, cet été, entraîné «son corps et son esprit», en lisant la prose de Stephan Zweig et des polars britanniques «pour perfectionner [son] anglais». Selon lui, explique-t-il encore, un président n’est pas là pour exercer un «job» ou pour satisfaire un plan de carrière, mais pour faire face à une «responsabilité très lourde qui engage l’avenir de tous les Français»... Pour un peu, on pourrait croire qu’il envoie un taquet à Nicolas Sarkozy.

De son côté, Jean-François Copé l’a joué plus discret pour la rentrée… mais n’a pas manqué d’être omniprésent dans la presse ces dernières semaines, profitant de sa position de chef de parti pour officier à la tribune médiatique, tapant sur le gouvernement et ses réformes de rentrée.

Nicolas Sarkozy : l’heure de l’émancipation

Si François Fillon n’a pas caché, depuis quelques mois, sa volonté de se démarquer de Nicolas Sarkozy - il est l’un des rares à avoir confié son agacement lors de la réunion de crise à l’UMP à l’issue de l’invalidation des comptes de campagne de l’ancien Président -, Jean-François Copé, filiation politique oblige, a d’abord été de ses défenseurs, déclarant qu’il s’effaçerait en cas de retour de l’ancien leader de l’UMP. Avant de s’en émanciper progressivement. Les observateurs ont ainsi noté que lors de sa réunion à Châteaurenard, le chef du parti a employé le mot «liberté» pas moins de 47 fois.

Sur la question du «droit d’inventaire» du précédent quinquennat, en vogue à l’UMP, François Fillon évoque dans Paris Match une «capacité d’analyse critique. Cette ardeur à vouloir tout à coup faire l’inventaire est un peu saugrenue, et la façon dont tout cela est présenté en ce moment est un cadeau pour la gauche». Jean-François Copé, d’abord prudent sur le sujet, a fini par se rallier aux voix le réclamant. Preuve, s’il en était besoin, que tous deux regardent définitivement vers 2017… et ne comptent pas avoir l’ancien président dans les pattes.

Attaquer sur sa gauche...

Il y a au moins au sujet sur lequel François Fillon et Jean-François Copé sont d’accord : le gouvernement n’est pas à la hauteur de la mission que lui ont confié les Français. Mais pas question, pour autant, de faire preuve de camaraderie ; Le Parisien raconte ainsi que François Fillon donne à ses proches cette consigne : «Ne vous occupez pas de [Sarkozy et Copé], n’en parlez pas dans les médias. On doit montrer que notre adversaire c’est François Hollande.» Dans Paris Match, l’ancien Premier ministre tacle ainsi le chef de l’Etat sur la fiscalité, les retraites et la montée du chômage. Même discours chez Jean-François Copé, qui, en tant que chef de l’opposition, n’a de cesse de vitupérer contre les réformes du gouvernement Ayrault. Le Point rapporte ainsi que le président en titre de l’UMP a déclaré vouloir «infliger une sanction massive» à François Hollande. Egalité, balle au centre, mais le match ne se joue pas en équipe.

… et dézinguer sur sa droite

C’est Jean-François Copé qui prend la main, en répétant à l’envi que «parler aujourd’hui de 2017 n’est pas responsable», comme le rapportait encore L’Express la semaine dernière. De son côté, François Fillon, toujours dans Paris Match, se pose en homme du rassemblement, insistant sur «la nécessité d’un projet réformateur puissant et rassembleur», et évoquant d’éventuelles discussions avec les forces centristes, Jean-Louis Borloo et François Bayrou en tête. Mais aussi avec «les électeurs du FN», histoire de ne pas laisser cette frange de l’électorat à Jean-François Copé, qui, même s’il suit la ligne officielle du parti de ne pas faire alliance aux municipales avec le Front National, n’a que peu sanctionné ceux des élus qui faisaient valoir que des accords locaux en 2014 avec le parti d’extrême-droite n’étaient pas à exclure.

La Syrie : le faux clivage

Les questions internationales, lorsque l’on veut soigner son image de chef d’Etat, sont un terrain aussi délicat qu’important. En tant qu’ancien Premier ministre, François Fillon peut faire valoir un carnet d’adresses plus rempli que celui de Jean-François Copé, qui n’a jamais exercé de fonction à l’international. Si les mots de Copé sont forts - «Tout le monde condamne ce régime, cette situation abominable», a-t-il déclaré sur Europe 1 -, ceux de Fillon se font plus prudents. Le 18 septembre, il rencontrera d’ailleurs Vladimir Poutine à Moscou, et pourrait se vanter de faire bouger les lignes sur la question syrienne - la Russie s’opposant pour l’instant à une intervention dans le cadre de l’ONU. Mais il est fort probable que Copé et Fillon ne souhaitent pas donner en spectacle leur division, et finissent, dans les prochains jours, par parler d’une seule voix.

Les projets pour la rentrée

François Fillon, peaufinant son image de rassembleur, a entamé un tour de France de dix-huit mois, à la rencontre des électeurs. Il en fera un livre, qui doit paraître à l’automne 2014. De son côté, Jean-François Copé se fera moins discret : les réformes de la rentrée, dont celle, brûlante, des retraites, lui permettront d’apparaître, en tant que chef de l’opposition, au premier plan de la tribune médiatique. Avant de devoir trancher la question, clivante, des listes pour les élections municipales et européennes de 2014.[/b]
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