Copé souhaite un inventaire "sérieux et objectif" du quinquennat Sarkozy

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Copé souhaite un inventaire "sérieux et objectif" du quinquennat Sarkozy

Le 16.08.2013 à 19h39 • Mis à jour le 16.08.2013 à 23h05

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Sans prononcer lui-même les mots "droit d'inventaire", Jean-François Copé demande que ce débat ne se "transforme" pas "en procès personnel contre Nicolas Sarkozy".

Jean-François Copé, président de l'UMP, propose un débat "sérieux et objectif" au sein de l'UMP sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy, qui soit conclu "avant la mi-octobre", dans une interview à paraître samedi 17 août dans les journaux du groupe Nice-Matin.

Sans prononcer lui-même les mots "droit d'inventaire", il demande que ce débat ne se "transforme" pas "en procès personnel contre Nicolas Sarkozy et François Fillon qui ont ensemble gouverné la France pendant cinq ans". Deuxième règle : "Même si ce débat tire les enseignements du passé, il faut qu'il serve exlusivement l'avenir. C'est un point de départ incontournable pour retrouver la confiance des Français d'ici 2017", selon lui.

"AUJOURD'HUI LES CONDITIONS SONT RÉUNIES"

Alors qu'on lui demande s'il est frileux quant à un droit d'inventaire réclamé cet été par plusieurs personnalités de l'UMP, M. Copé répond : "Au contraire ! Je considère qu'aujourd'hui les conditions sont réunies pour faire un travail sérieux et objectif : l'UMP ayant désormais une équipe dirigeante définitivement confortée par le vote massif des militants au mois de juin dernier, elle est en ordre de marche pour un dialogue sincère et sans langue de bois avec les Français."

Le député-maire de Meaux "propose que ce débat ait lieu à l'UMP avec tous ceux qui le souhaitent et qu'il soit conclu au plus tard mi-octobre, afin de ne pas empiéter sur la campagne des municipales". "Nous devons pointer du doigt ce que nous n'avons pas osé faire et en tirer les conséquences. Mais nous dirons aussi aux Français : voilà ce que nous avions fait, les socialistes l'ont défait, regardez le résultat", ajoute-t-il.

Hervé Mariton, Gérald Darmanin, Patrick Devedjian ou Laurent Wauquiez sont sortis du bois au cœur de l'été avec une préoccupation : dire qu'il était temps de procéder à "l'inventaire" du précédent quinquennat pour mieux se préparer au prochain. François Fillon avait lui aussi invité ses troupes à "méditer le passé", à La Grande Motte le 11 juillet.

Messages : 171 Date d'inscription : 09/11/2011 Localisation : Paris

Bonsoir,

Je doute fort de la part de Copé président désigné de l'UMP qu'un débat sérieux et objectif soit conduit sous sa seule autorité. Cet opportuniste que je n'apprécie guère a toujours fait part de ses futures ambitions en 2017. Si ce droit d'inventaire aura lieu quand même, OK c'est parfait, les Français se rendront compte du bon travail effectué par N.Sarkozy, surtout avec les couacs, les mauvaises décisions qui se font depuis 14 mois. Les Français veulent du courage et la vérité tout ce que nous n'avons plus. De droite et très fier des bonnes décisions de N.Sarkozy qui avait une expérience et un grand savoir de la véritable politique, et pas un danseur de tango incapable qui nous enfonce, jamais la France n'aura été aussi malade et hélas le pire reste à venir. En tout cas, j'attends 2017 avec impatience, pour balayer la médiocrité.

Amicalement,

Jacques

Messages : 41 Date d'inscription : 02/08/2013

je suis pas d'accord avec toi le vrai bilan de Nicolas il est ci dessous

http://www.perdre-la-raison.com/2012/09/lheritage-le-vrai-bilan-complet-de.html

Salam,

La guerre des égos a bien commencé au sein de l'UMP. Tout le monde veut devenir président de la République. Dans l'affaire qui nous concerne, inventorier, c'est reconnaître, c'est jouer carte sur table... L'UMP est-elle prête à reconnaître que pendant 5 années ils ont fait preuve d'immobilisme total, et n'ont finalement pas fait mieux que ce qu'Hollande fait (ou plutôt ne fait pas) ? Sont-ils prêts à assumer qu'ils ont, tout comme leurs meilleurs ennemis socialistes, pieds et poings liés et que les mots sont la seule chose qui leur reste ? Que les reproches qu'ils font aux socialistes, tout en étant justifiés, peuvent leur être adressés sans même changer un seul mot ? Sont-ils prêts à mettre sur la table toutes les augmentations d'impôts décrétées pendant 5 ans, au risque de leur enlever leur dernier argument encore superficiellement valable contre leur adversaire ? Bref, je suis persuadé que les ténors de l'UMP, ou du moins les proches de la politique de Sarkozy, ne peuvent l'entendre de cette oreille ! On est encore loin de l'auto-critique... D'un autre côté, le PS a-t-il vraiment fait son auto-critique des années Jospin ?

Amicalement,

JAMEL