Jamel Administrateur
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| Sujet: Economie : un timide redémarrage en France Jeu 8 Aoû - 11:16 | |
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Economie : un timide redémarrage en France Publié le 07.08.2013, 19h52 | Mise à jour : 23h25 Nicole Bricq, la ministre du Commerce extérieur, voit la balance commerciale française s'améliorer et se dit confiante pour l'année 2014 Alors qu'à la rentrée le gouvernement va devoir affronter des débats économiques qui promettent d'être houleux, notamment sur le budget 2014 et la réforme des retraites, voilà quelques chiffres sur lesquels il ne manquera pas de s'appuyer pour prouver, à l'opposition comme à l'opinion, que sa politique économique est la bonne. Plusieurs indicateurs macroéconomiques donnent en effet les signaux d'un timide redémarrage économique au printemps et à l'été.
Le déficit commercial baisse.Après avoir atteint des niveaux records ces dernières années, le déficit commercial de la France (différence entre les importations et les exportations) n'a jamais été aussi bas depuis 2010. Il y a de quoi se réjouir mais cet indicateur est à double tranchant. Côté importations, comme l'explique le service des Douanes, cette baisse est provoquée par une diminution des achats d'hydrocarbures. Elle est aussi due à un repli de l'achat de biens manufacturiers, c'est à dire une baisse de la consommation... moteur de la croissance française. Pour ce qui concerne les exportations, Nicole Bricq, la ministre du Commerce extérieur voit là une «sortie progressive de récession de la zone euro», une planche de salut avant d'ajouter que «le commerce extérieur constituera un moteur important de la croissance en 2014». Le secteur manufacturier donne de l'espoir.La production industrielle reprend après seize mois de contraction. La Banque de France constate que «la plupart des secteurs progressent ou se maintiennent». En fait les choses sont très différentes selon les secteurs. Ainsi, si l'aéronautique connait une forte progression, l'industrie automobile, elle, continue de souffrir. La croissance serait à la hausse.La Banque de France pronostique le chiffre de +0,1% pour le troisième trimestre après +0,2% pour le deuxième. La France pourrait sortir in extremis de la récession qui la touche depuis le début de l'année. Mais la croissance reste molle et ne devrait pas avoir d'impact réel sur le pouvoir d'achat ou l'emploi. Mais le chômage ne devrait pas diminuer.Pour que l'économie française crée plus d'emploi qu'il n'en disparaît, il faut que la croissance se situe autour de 2%. Un chiffre bien loin des prévisions et des objectifs des acteurs économiques et politiques. Mais les statistiques de l'emploi pourraient tirer profit des contrats aidés mis en place par le gouvernement. Ces mesures de traitement social du chômage, qui reviennent à subventionner la baisse du chômage à coup de capitaux publics, pourraient dessiner une baisse en trompe-l'œil. | |
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