Le Blog-Forum de Jamel
Le Blog-Forum de Jamel
Le Blog-Forum de Jamel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Blog-Forum de Jamel

Air du temps, Libre Expression, Médecine, Culture, Actualités, Politique, Société.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

 

 Un deuxième assassinat politique à Tunis

Aller en bas 
AuteurMessage
Jamel
Administrateur
Administrateur
Jamel


Messages : 14896
Date d'inscription : 25/10/2011
Localisation : Lyon

Un deuxième assassinat politique à Tunis Empty
MessageSujet: Un deuxième assassinat politique à Tunis   Un deuxième assassinat politique à Tunis Icon_minitimeVen 26 Juil - 8:57

WEB - GOOGLE - ACTUALITE > International

Un deuxième assassinat politique à Tunis

Mis à jour le 25/07/2013 à 23:18  - Publié le 25/07/2013 à 22:23

Un deuxième assassinat politique à Tunis PHO8afa1c80-f540-11e2-a07c-fd5717f36141-805x453
Mohammed Brahmi (au centre) et Chokri Belaïd (à droite, à son bras), lors d'une manifestation. Le député d'opposition a été assassiné, jeudi, devant son domicile près de Tunis, le second est lui aussi mort par balle, le 6 février.

L'opposition lie le meurtre de Mohammed Brahmi à celui de Chokri Belaïd et accuse les islamistes au pouvoir.


Six mois après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, le député de l'opposition Mohammed Brahmi a été tué jeudi, en fin de matinée, alors qu'il sortait de son domicile, situé cité el-Ghazela à l'Ariana, une banlieue de Tunis. Le visage rond barré d'une épaisse moustache, ce nationaliste arabe avait rejoint le Front populaire le 10 février 2013, soit quatre jours après l'assassinat de Chokri Belaïd, le leader de cette formation de gauche.

«Un scénario à la Chokri Belaïd», murmure-t-on à l'hôpital Mahmoud el-Materi où le corps de l'élu est arrivé à 12 h 25 (heure de Tunis). La veille, Nourredine Bhiri, ministre conseiller du chef de gouvernement, a annoncé que les «auteurs de l'assassinat de Chokri Belaïd» étaient «identifiés» et que des détails seraient «bientôt» révélés par le ministère de l'Intérieur.

Ennahda dénoncé

Selon les premiers témoignages, deux hommes en scooter ont tiré onze balles sur l'élu de Sidi Bouzid, berceau de la «révolution». «Une voiture attendait plus loin», raconte Balkis, sa fille, qui appelle le peuple à se révolter. À Sidi Bouzid, le local d'Ennahda a été brûlé par des manifestants. La police a aussi fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser plusieurs centaines de manifestants qui ont occupé un local administratif à Sfax, à 250 km au sud de la capitale. Des milliers de personnes se sont par ailleurs rassemblées spontanément devant le ministère de l'Intérieur, situé avenue Habib-Bourguiba, artère principale de Tunis. Des gaz lacrymogènes ont été lancés par les forces de l'ordre.

Un deuxième assassinat politique à Tunis PHO50ced53c-f53b-11e2-a07c-fd5717f36141-805x453
La foule réunie devant l'hôpital où a été emmené l'opposant Brahmi.

Un deuxième assassinat politique à Tunis PHO07370c0c-f539-11e2-a07c-fd5717f36141-805x453
Belkaeis Brahimi, sa fille, participe aux manifestations.

Un deuxième assassinat politique à Tunis PHOe9d9c56c-f553-11e2-a07c-fd5717f36141-805x453
Devant cet hôpital, la foule appelle à la chute du régime.

Un deuxième assassinat politique à Tunis PHOb624bfe2-f553-11e2-a07c-fd5717f36141-805x453
Les manifestations ont accompagné l'ambulance transportant le corps de l'opposant.

Un deuxième assassinat politique à Tunis PHO74bd911e-f535-11e2-a07c-fd5717f36141-805x453
La femme de Brahmi, répond aux journalistes.

Un deuxième assassinat politique à Tunis PHO80bd042c-f535-11e2-a07c-fd5717f36141-805x453
Rassemblement devant le ministère de l'Intérieur, à Tunis. L'entrée du ministère a été fermée.

Un deuxième assassinat politique à Tunis PHO81cfb81e-f535-11e2-a07c-fd5717f36141-805x453
Rasse

Un deuxième assassinat politique à Tunis PHO6e12dc72-f551-11e2-a07c-fd5717f36141-805x453
L'avenue Bourguiba se remplit peu à peu. Selon l'internaute,les manifestants chantent l'hymne national.

Devant l'hôpital, où des centaines de personnes se sont massées, Samir Taieb, député el-Massar, se dit «consterné». Chahuté par la foule qui crie «démission» et demande «la dissolution» de l'Assemblée, l'élu assure «partager leur colère». «Cela fait presque deux ans qu'ils ont été élus et il n'y a toujours pas de Constitution. On ne croit plus au consensus. On ne croit plus en la tenue d'élections indépendantes. Ils doivent partir», s'énerve le jeune Elyes. «Aujourd'hui, Ennahda doit être destitué», scande la foule. «Ce n'est peut-être pas Ennahda qui a fait ça, mais ils n'ont pas pu rétablir la sécurité. Ils sont responsables d'une certaine manière», note Afef, une trentenaire qui a quitté son travail à l'annonce de la nouvelle.

«Un meurtre contre l'État»

«Je n'imaginais pas qu'en entrant à l'ANC, qui devait être un moment historique pour la Tunisie, cela se transformerait en bain de sang. Maintenant, c'est fini», déclare amèrement Karima Souid, députée el-Massar, qui appelle à la «dissolution de l'Assemblée». Pour le député du Parti républicain, Ahmed Najib Chebbi, «le gouvernement et l'ANC sont morts». Des députés de l'opposition évoquent une démission collective alors que l'Assemblée peine à élire l'instance des élections et à trouver un consensus sur la Constitution.

Moncef Marzouki, le président de la République tunisienne, a «condamné» cet assassinat, survenu le jour du 56e anniversaire de la fête de la République, appelant les Tunisiens à «ne pas tomber dans le piège de la violence». Pour Rached Ghannouchi, le leader du parti Ennahda et cible principale des manifestants, «c'est un meurtre contre l'État tunisien et la démocratie». Il se dit prêt à composer avec l'opposition «pour sortir le pays de la crise». Un assassinat également condamné «avec la plus grande fermeté» par François Hollande.

Ce vendredi, à 9 h 30, heure de Tunis, devrait se tenir une séance plénière à l'Assemblée constituante «sur la violence politique dans le pays», tandis que l'UGTT, la puissante centrale syndicale, appelle à une grève générale sur tout le territoire.
Revenir en haut Aller en bas
https://sidi-bel-abbes.1fr1.net
 
Un deuxième assassinat politique à Tunis
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Blog-Forum de Jamel :: Général :: Rubrique Internationale-
Sauter vers: